mardi 30 décembre 2003

Tard le soir

Tout semble figé.

Tout semble en attente.

Tout semble possible.

Jusqu'à ce que l'on s'endorme....

In a perfect world

"Dans un monde parfait". Cette expression américaine (et aussi un extraordinaire film de Clint"the champ'" Eastwood) est celle à laquelle je pense en ce moment, mon cher L.

Je sais que tu as tout le loisir de te reposer dans TON monde parfait. Mais ici, alors que j'attends les vacances en me disant "et je vais pouvoir dormir", eh bien me voici condamné pour la 4ème nuit d'affilée à voir mon radio réveil/ordinateur égréner gentiment 3h du matin.....

lundi 29 décembre 2003

...

Cela me rappelle une nouvelle de TEMPS, un recueil de nouvelles co-éditées par Neil Gaiman.

Elle parlait d'un prêtre qui avait un pouvoir: celui d'avoir un grand soleil lors des mariages et de faire pleuvoir lors des enterrements

Petits détails

Je me suis levé très tard et je n'avais donc plus qu'une heure pour être prêt.

J'ai mis ma cravate noire, ma veste noire, ma chemise noire. Je me suis rendu compte, trop tard, que mon pantalon noir avait rétréci au lavage. Néanmoins, le tout reste totalement convenable.

C'est évidemment dans ces moments là que les clés de voiture se cachent et refusent d'apparaître. Je les prends et sous une pluie battante je fais les quelques kilomètres qui me séparent de ma destination.

Je me gare et je me rends compte que mon porte-clés ramené des USA s'est détaché de ma clé de voiture. En d'autres circonstances, cela m'aurait fait pester et hurler, mais pas aujourd'hui.

Il fait froid, il pleut et nous sommes tous habillés de noir.

L'organiste n'est pas bon, ratant plusieurs notes. Le discours du prêtre n'est guère inspiré. Mais qu'importe.

Une heure plus tard, nous sommes à nouveau dans la pluie et la neige fondue, marchant au pas jusqu'au cimetière. A côté de notre colonne trois adolescentes rient aux éclats. Nous observons les tombes en attendant de jeter les dernières fleurs. Sur l'une, le défunt est né en 22 et mort en 99 pour 77 ans de vie. Etrange clin d'oeil arithméthique.

Nous nous sommes retrouvés tous ensemble dans la salle des fêtes où nous avons parlé avec joie et tristesse de tout et de rien.

Puis nous avons recommencé en plus petit comité, dans sa maison.

Ce fut tout.

vendredi 26 décembre 2003

Un noël blanc..

Ca fait longtemps que L. en rêvait....

Lendemain de fête...

Le jour se lève à nouveau et les cadavres fumants des plats qui ont servis à l'orgie indécentede nourriture ont été retirés...



Cela fait drîole d'entendre son papy dire qu'il a vu Winston Churchill et que la Reine Elizabeth voulait venir lui serrer la main, (à papy et ses collègues) mais que leur supérieur a refusé car la toilette des hommes n'avait pas eu lieu...



La faute de goût du jour vient de LCI/canal + qui met la musique de 6 feet under sur un reportage concernant les 10000 morts de la clavicule..



L'oreille de la journée revient à celle de Gollum qui s'est cassée sans que je la retrouve..



La malchance du jour me revient: je n'ai pas gagné la cagnotte de 7 (ou 147 je ne sais plus..:-D) millions d'euros du 24 décembre...

Mais bon, me voilà avec un beau fauteuil pour passer des heures sur mon blog..



Noël est parti, reste plus qu'à s'occuper du jour de l'an...



jeudi 25 décembre 2003

C'est quand même mignon

De s'enfermer avec le dernier petit cousin car le Père Noël vient de sonner à la porte, d'entendre les adultes coplices lui dire bonjour et au revoir...



C'est moins mignon quand la statue de Gollum est impossible à retirer sans déchirer la boïte ce qui a amené une perte de son oreille.



C'est moins mignon aussi quand un chat est dans une maison et qu'il n'est pas désiré...



C'est bien de voir que le temps passe. Qu'il y a un an jour pour jour, ce n'était pas les rires du plus petit cousin dans cette pièce, mais les larmes du plus grand.

L. quittait son ancien domaine et faisait son balluchon ce jour là.

Un an et plusieurs vies se sont écoulés...

mercredi 24 décembre 2003

Esprit de Noel....cette fois?

Et si on se mettait au bookcrossing...



Dans cette esprit de Noel où tant de choses peuvent arriver..Mais bon, mieux vaut laisser son livre dans une FNAC, si possible multimédia...



Et le lien c'est un petit cadeau pour miss Utena

mardi 23 décembre 2003

Esprit de Noel, mon....!!

Etrange journée que celle-ci...

Tout d'abord, plus de pression pour prendre ma douche alors que je suis "un peu" pressé: un train part à 30 km de Misery et je dois y déposer quelqu'un.

Je me précipite ensuite dans ma voiture, il me reste 30 minutes pour rejoindre la gare avec de l'essence à prendre. Les Dieux sont contre moi là-dessus.

Alors que nous nous engageons sur la seule rue qui m'emmène vers l'autre cité, tout se bloque. Car cette même rue est habitée par un minuscule rond-point où poids lourds et autres véhiculeslents/imposants/en panne passent, bloquant donc toute la circulation!

Maudissant le ou les crétins responsables de cela, pensant à ce train raté (sans avoir pu quitter Misery!) je rentre donc remettant à quelques heures ce voyage.

Toujours en train de maugréer alors que je charge les affaires du cool cat dans la voiture, quelqu'un qui manifestement me connaît, me souhaite de joyeuses fêtes, me demandant si je partais en vacances..J'ai donc répondu le plus naturellement du monde, comme si je parlais à une vieille connaissance pendant deux minutes..La personne est partie avec un grand sourire et sans le savoir (et je la remercie) avec un grand morceau de ma mauvaise humeur...

vendredi 19 décembre 2003

Terminus!

Tout le monde descend.

Les vacances, plus d'élèves, plus de cours, juste le calme, le temps de pouvoir se retrouver..Le blog part lui aussi en vacances pour quelques temps, c'est à dire avec quelques posts irréguliers... Mais je ne serai jamais loin de L...Et voici le programme en image..

J'aimerai pouvoir mettre en musique le sentiment de quiétude que j'ai en ce moment, à cet instant précis dans le calme de ma demeure de Misery..Je me suis rappelé ce matin une petite anecdocte sur les froides journées de Noël.

Tout petit, il existait les Damart Thermolactyl dont la publicité disait qu'en fait on n'avait plus besoin de vêtements car ils coupaient trop bien du froid. Où tout du moins c'est ce que j'avais compris. En tout cas mon oncle avait du mieux comprendre la pub que moi car quand il m'a vu en plein milieu du jardin par deux degrés, seulement vêtu de ce Damart invincible, je peux vous dire que je ne me suis plus senti invincible du tout et j'ai battu le record du monde du 10 mètres chez les moins de sept ans...



Les Damart n'existent plus, je n'ai plus sept ans, mais à la place un grand sourire en ce moment...



Season Greetings !!!














jeudi 18 décembre 2003

Autre époque

Il est des chansons qui ont quelque chose. Pour peu que vous soyez par une certaine forme de fantastique (la Dark Horror Fantasy entre autre) et à l'écoute de ces chansons, un cerveau s'agite et bouillonne....



Je m'imagine en train de dire:

"Vous vous réveillez. Encore une nuit. Une nuit de plus, un autre tour de la terre sur elle même dans cette univers vide et dénué de sens. La ville se pare de ses dominos de lumière. La lune se reflète sans âme sur la chaussée mouillée et vous sentez la chaleur de la journée qui peu à peu disparaît dans l'oubli de la nuit. Un autre monde, une autre faune: celle qui est désormais la votre depuis si longtemps. Avec le ciel pour témoin, vous engouffrez dans cette nouvelle nuit.



Cette chanson c'est "I just want something I can never have", une des meilleures de Trent Reznor.



I still recall the taste of your tears

echoing your voice just like the ringing in my ears

my favorite dreams of you still wash ashore

scraping through my head 'till i don't want to sleep anymore



You make this all go away

you make this all go away

I'm down to just one thing

and i'm starting to scare myself

you make this all go away

you make this all go away

I just want something

I just want something i can never have



You always were the one to show me how

back then I couldn't do the things that I can do now

this thing is slowly taking me apart

grey would be the color if I had a heart

come on tell me



You make this all go away

you make this all go away

I'm down to just one thing

and i'm starting to scare myself

you make this all go away

you make this all go away

I just want something

I just want something i can never have



In this place it seems like such a shame

though it all looks different now,

I know it's still the same

everywhere i look you're all i see

just a fading fucking reminder of who i used to be

come on tell me



You make this all go away

You make this all go away

I'm down to just one thing

and i'm starting to scare myself

You make this all go away

You make it all go away

I just want something

I just want something i can never have

I just want something i can never have

mercredi 17 décembre 2003

How time flies...

C'est vraiment le cas de le dire. Un siècle depuis que deux frères ont fait trois cent mètre dans leur "avion". En un siècle? Eh bien l'homme est allé sur la lune, on peut prendre des photos avec son téléphone, on peut voir quelqu'un qui est l'autre bout du monde quand il vous parle, on mettait trois heures à se déplacer de Paris à New York.



Je reparle encore une fois de magie.....













PS: mais on sait toujours soigner un rhume...

lundi 15 décembre 2003

Aujourd'hui

C'est un anniversaire. Heureux ou joyeux, je suis incapable d'amener une réponse. Je ne sais pas d'ailleurs s'il en existe une définitive ou satisfaisante.



J'ai toujours un millier de théories sur un millier de choses mais là, je ne sais que dire et surtout, je ne sais que penser.



Je tire le rideau pour aujourd'hui..



dimanche 14 décembre 2003

Plus gros, c'est mieux..

n'est-ce pas?

Installation de la déco....





La rencontre

L. n'était plus qu'à quelques pas de ce mystérieux port. Derrière lui, le long ruban clair de la plage formait une étrange route dans le bleu de la nuit.

Alors qu'il s'approchait de l'unique ponton dont le bois craquait sous le doux ressac, il contemplait , découpant la lune, l'impressionnante silhouette d'un trois-mâts à la proue fièrement dirigée vers l'horizon.



Des hommes le chargeaient silencieusement, telles les ombres qu'il apercevait depuis son arrivée dans le Pays, ombres qui le fuyait dès qu'il les approchait.

Non loin du ponton, une auberge aux murs épais étouffait encore pour quelques minutes les bruits des passagers qu’elle accueillait pour cette direction inconnue.



L. était maintenant à quelques mètres du ponton et nul ne semblait faire attention à lui. Le long balai des marins au dos courbé et portant leur chargement se continuait devant lui.



Que portaient-ils? Où allaient-ils? Il tenta de se mettre sur le chemin du premier d'entre eux. Celui-ci fit un pas de côté et poursuivit son chemin.

Tous pourtant, lui semblaient familiers….Le premier baiser volé…Il se dirigea alors vers l’auberge, mais (comme à chaque fois qu’il allait vers un lieu habité), celle-ci devint moins tangible, impossible à atteindre, s’éloignant sans cesse, comme dans un rêve où tout vous échappe.

L. sourit à cela. Tout aurait été trop simple.

Il se retourna : le navire avait déjà appareillé et, voiles claquant au vent, il se séparait déjà du ponton……l’odeur de ce gâteau sortant du four…

L. se précipita vers lui.. Arrivé au bout du ponton, il contempla la gigantesque coque qui passait silencieusement devant lui ..

Des passagers le regardaient….le sourire d’un vieillard devant l’enfant qui passe, tenant la main de sa mère..

Il devina qu’ils lui souriaient et leur fit machinalement signe. L’un d’entre eux lui répondit. Son visage lui était familier. Où l’avait-il vu ? ….Une soirée, la joie d’une rencontre impromptue, la légèreté d’une nuit qui ne finit jamais .. Ils avaient tous ce sourire, cet étrange sourire de quelqu’un qui vous quitte. Ce mélange amer de la joie de ce qui a été et la tristesse de ce qui ne sera plus. …le vide sous ses pieds quand il a appris sa mort…

Il comprit alors.



En un éclair, tout devint lumineux. Ils s’en allait. Vers un autre nulle part, Loin du Pays. Alors qu’il ne fixait plus que la proue et le sillage argenté du navire, il comprit qu’Ils étaient les passagers, la cargaison de ce navire. Bons ou douloureux. Emplis de larmes ou de joie, de triomphes ou de tragédies. Tout ce qui faisait qu’il était L.



Il s’accroupit, contemplant ce spectacle magnifique et effroyable à la fois. Ils ne devaient pas rester ici. Ils n’étaient pas perdus, mais les contempler trop longtemps était trop dangereux pour lui, comme pour eux. Il aurait pu les corrompre, les hanter comme lui les hante parfois.

Il ferma les yeux et se laissa bercer par le bruit de la mer. Ils reviendraient. Ils reviennent toujours. Le vent du Pays les apporte, l’esprit les console et les célèbre.

Il s’endormit paisiblement, étrangement soulagé sachant que là aussi, il les verrait.

Les rêves aussi, à leur propre manière, ramènent les Souvenirs.



..Les ailes dans son dos, quand elle lui a dit oui…

Souriez

Quand on roule la nuit et qu'une lumière de flash surgit et disparaît, la seule chose à laquelle on pense c'est : ce n'était pas une photo de mariage et je vais recevoir du courier mardi...

jeudi 11 décembre 2003

Recette d'une bonne soirée

- Free ne marche pas (comme d'hab')

- Plus d'eau chaude

- une tasse explose à moitié dans mon micro-onde..



Je crois que je vais aller au lit...

mercredi 10 décembre 2003

Comment se fait-il?

Me promenant au loin de Misery, j'ai vu beaucoup de Père Noël dans les rues animées de rires d'enfants, de nez rouges et de guirlandes.

Pourtant un détail me chagrine. Sur les quatre sympathiques fournisseurs de cadeaux, la même anomalie: les chaussures.

Non, notre sympa Sandy Claws ne porte pas des chaussures en cuir marron fatiguées d'arpenter cette terre. Non, il ne porte pas de chaussures de sport à la Michael Jordan. Ou des bottes de motard...



Ce que je ne comprends pas c'est que les petits bouts de choux émerveillés peuvent très bien s'en apercevoir vu que c'est quelque chose qui est quasiment à leur niveau... Et bien souvent la mère Noël a lavé un peu trop fort l'uniforme de son mari qui a un peu rétréci..

Et entendre une cible marketing, euh un enfant, dire "Maman, le père Noël il a les mêmes chaussures que tonton", eh bien c'est quand même un peu tuer la magie...

lundi 8 décembre 2003

Un autre signe...

de l'exil. Quand on en d'autres temps, on avait un forfait de 6 heures que l'on dépassait allègrement et que maintenant on n'utilise que 2h30 sur un forfait quatre heures, c'est que VRAIMENT, there's something wrong...

Vous aimez le bleu?

L., je viens de trouver une photo du Pays. Je sais qu'en ce moment tu es près de cet étrange port aux navires s'en allant sur la mer de l'Inconnu mais voici donc ce que j'ai trouvé, qui rejoint donc la Bibliothèque..

Tu me diras surement que ce cavalier fait partie des étranges ombres du Pays...







dimanche 7 décembre 2003

Soleil et Magie?

Je sais pourquoi Misery a cet effet sur moi. C'est en me levant ce matin loin de cette ville que j'ai compris: le soleil.

Je ne vois jamais le soleil de ma petite demeure: uniquement sa lumière indirecte. Quand on prend une décision en plein été, il est des choses auxquelles on ne pense pas pour le mois de décembre...



Dans un registre plus joyeux, je suis sûr que la magie existe.



Pouvoir parler à quelqu'un avec un océan nous séparant en est une des manifestations. Et ce par quoi vous me lisez est aussi une forme de magie qui s'est banalisée. Cela relève même parfois de la divinité dirait quelqu'un..

La semaine dernière, une liaison webcam Misery/New york. Pouvoir écouter la radio en direct sur un évènement se passant aux Etats-unis, là dans ma petite pièce peu éclairée, perdue au milieu de nulle part est une forme de magie.

Etre dans un bar à regarder un match et voir mon voisin appeler sa mère dans l'Ohio qui était dans le stade dans lequel se jouait le match que nous regardions à Paris est une forme de magie.¨

Hélas, elle devient un peu plus banale chaque jour et nous en oublionsvoir la merveille que cela représente.



Si Internet avait existé dans l'antiquité, le pauvre coureur parti de Marathon ne serait pas mort pour avertir l'armée des grecs à 49 km de là...



Bien sûr, il s'agit aussi de la première magie qui dit "une erreur est survenue, le programme doit se fermer"..



Si cette magie avait existé plus tôt, Merlin aurait dû s'auto-formater trop de fois pour conseiller Arthur et l'école d'Hogwart aurait déjà brûlé plus d'une fois..



"Votre sort n'est pas compatible avec cette baguette, veuillez consulter votre revendeur.."



jeudi 4 décembre 2003

Bada boum...

L., ton pays est fait de songes et d'histoires. En voici une pour toi:

certains élèves sont enchanteurs, d'autres sont horripilants et certains sont ...spéciaux.

Après l'absence de l'un d'entre eux, j'ai appris ceci: son absence est due à un incendie qui a intégralement détruit sa maison.

Et c'est lui qui a provoqué cet incendie. Et comment? Alors qu'il remettait de l'essence dans sa mobylette, un mégot de la cigarette qu'il fumait (oui, oui tu as bien lu) est tombé et la mobylette a pris feu dans le garage. Alors qu'a-t-il fait? Au lieu de jeter au loin le bidon d'essence, il a jeté celui-ci dans son garage!

Heureusement personne n'a été blessé. Sa soeur a sauté par la fenêtre et ses parents n'étaient pas là.



Il y a des moments (surtout connaissant cette personne), on ne sait s'il faut rire ou pleurer..

mercredi 3 décembre 2003

Quelle convergence..

Oh oui mon cher L., quelle convergence. C'est même parfois Noël avant l'heure.

Le retour du Roi, Harry , Noël...Cela fait partie de ces dates que l'on se fixe et chacun trépigne d'impatience. Paradoxalement, je ne suis pas tant pressé que cela pour le retour du Roi. Une fois revenu, il ne repartira plus et tout se finira...

Ces trois films ont été pour moi des balises. Je me rappelle de ce qui m'arrivait quand Frodo a quitté la Comté; l'état dans lequel j'étais quand Aragorn a défendu le gouffre de Helm.

Tant de temps, tant de vies .... Mon voyage qui n'est pas encore fini, contrairement à celui de Frodo, mais ces trois films seront des repères et des refuges qui ne disparaîtront pas.

Mon excitation est telle que je me revois lorsque je dévorais en cours de troisième le dernier tome ....

il y a quelque chose d'inimitable, et pour cause: la joie de découvrir quelque chose d'extraordinaire pour la première fois.

Mon cher Scallione, tu vas me manquer pour le troisième opus...!! Enjoy it !

lundi 1 décembre 2003

Le magicien avant le roi...

Tu vois, L, je pense qu'il est dans la bibliothèque, ce 'petit" livre.



Eh oui! Ca y est, la version française de notre élève magicien préféré est ici. Je me rappelle à l'époque je connaissais HP sans tout le tapage, les deux premiers tomes étaient sortis dans une très relative discrétion. Puis pour la sortie du troisème, tout a commencé: sortie mondiale et finies les versions livre de poche pour enfant.



L'ordre du phénix (Arizona.. :lol: ) ne fait pas exception: 28 euros pour les petites bourses de nos élèves, ça fait beaucoup quand même ,même si c'est Noel. Aux USA, il était même à 30 dollars.

Mais personne ne semble vraiment s'en offusquer. Surement parce que comparé aux autres livres de ce genre où la campagne de pub est inversement proportionnelle à la qualité, ici on en a pour son argent..welcome back, Harry...

dimanche 30 novembre 2003

Alors que L. dort sur la plage...

Lay down

your sweet and weary head

Night is falling,

you have come to journey's end.

Sleep now,

and dream of the ones who came before.

They are calling

from across the distant shore.



Why do weep?

What are these tears upon your face?

Soon you will see

all of your fears will pass away,

safe in my arms

you're only sleeping.



What can you see

on the horizon?

Why do the white gulls call?

Across the sea

a pale moon rises --

The ships have come to carry you home.



Dawn will turn

to silver glass

A light on the water

All souls pass.



Hope fades

into the world of night

through shadows falling

out of memory and time.

Don't say,

"We have come now to the end."

White shores are calling

you and I will meet again.



And you'll be here in my arms

Just sleeping.



What can can you see

on the horizon?

Why do the white gulls call?

Across the sea

a pale moon rises --

The ships have come to carry you home.



And all will turn

to silver glass

A light on the water

Grey ships pass

Into the west.

jeudi 27 novembre 2003

Il revient enfin..

Plus que quelques jours...

Ce soir..

L. se repose. Toujours en train de marcher vers ces étranges navires qui quittent le Pays, il s'est assis sur le sable fin et a laissé aller son regard sur l'océan où se reflétait une lune paresseuse, bercé par ce gigantesque métronome qui se perdait dans la nuit. Même avant son voyage, il avait toujours aimé ces petits de calme et de sérénité, quand ne viennent à l'esprit que les bonnes choses....

Ces instants devraient se muer en éternité...

mercredi 26 novembre 2003

Deux pensées ce soir..

La première est charmante: jouer avec son cool cat est une des expériences les plus relaxantes de ce bas-monde.



La deuxième est effrayante et fait un peu prendre conscience du temps qui passe: cela fait plus de 15 ans que les Nuls se sont été formés...Quand on lit ça sur le magasine télé du supermarché alors qu'on attend depuis cinq minutes car le client de devant a un problème de coupon, c'est un double coup de massue..

mardi 25 novembre 2003

Des petits détails...

Jacques François est mort aujourd'hui et personne n'en parle. On n'a rarement vu un pharmacien plus drôle à l'écran et ce sont ces 5 minutes que chacun va retenir de sa carrière...

Et voilà qu'un journaliste choisit une photo pour illustrer son article. Je me demande comment il en est venu à prendre celle-là parmi une dizaine d'autre je pense. Pourquoi choisir celle où l'on a l'impression que ses lunettes sont littéralement dessinées à la main sur la photo?



Joli hommage...:(









lundi 24 novembre 2003

Mot du soir, mot d'espoir?

En tout cas, il est de ces soirées où tout semble figé. Ce sentiment d'éternité ou plutôt de temps éternel.

Etrange période que celle dont on attend qu'elle passe..

dimanche 23 novembre 2003

Deux extraits de la bibliothèque de L.

Le premier, beau comme du Shakespeare:



Where is the horse and the rider?

Where is the horn that was blowing?

They have passed like rain on the mountains.

Like wind in the meadow.

The days have gone down in the west.

Behind the hills, into shadow.

How did it come to this?






Le second, beau et triste comme un amour impossible:



And there will be no comfort for you.

No comfort to ease the pain of his passing.

He will come to death, an image of the splendor of the kings of men in glory undimmed before the breaking of the world.



But you, my daughter, you will linger on in darkness and in doubt.

As nightfall in winter that comes without a star.

Here you will dwell, bound to your grief, under the fading trees, until all the world is changed

and the long years of your life are utterly spent.

vendredi 21 novembre 2003

en fait...

nous sommes peut-être dans le même monde: ce joli diamant n'a pas trouvé preneur chez Sotheby's. Trop cher...

mercredi 19 novembre 2003

Autre endroit..

Dans le Pays, L. peut en trouver derrière derrière n'importe quel arbre mais chez nous dans cette triste "vraie vie", il ne fait que prouver qu'il existe bien des vies et bien des gens, vivant sur la même planète mais pas dans le même monde...











A cushion-shaped diamond, weighing 103.83 carats, D-colour, Internally Flawless, Estimate: $8,000,000–$10,000,000 USD



C'est par ici si vous êtes intéressés..









mardi 18 novembre 2003

dimanche 16 novembre 2003

Pensées..

Une soirée dans nos vies, L.

Un sac à main que l'on n'arrive pas à acheter, unexpected guests, la joie de quelqu'un ouvrant son cadeau. Ajoutez des discussions passionnées, comme toujours. Pourtant, ce fragile équilibre, cette belle alchimie peuvent se retrouver brisés en peu de temps. Les beaux rendez vous, c'est comme de la cuisine. Lorsque vous forcez sur un ingrédient, on ne sent plus que lui. Alors il ne vous reste plus qu'à imaginer ce plat sans cette pincée de sel qui est devenue poignée...

vendredi 14 novembre 2003

Un peu de magie..

Regarde L, la tour Eiffel qui veut s'envoler..







Là-bas

L. regardait ce bateau s'en aller sous la lune argentée. Il s'était promené quelques heures cette nuit là et c'est le doux bruit des vagues qui l'avait mené auprès de cette long ruban de sable. Au loin, un bateau voguait en ombre chinoise vers l'horizon.

L. s'accroupit sur le sable et commença à machinalement dessiner d'étranges formes dans le sable tout pendant que ses yeux fixaient ce navire silencieux.

Où pouvait-il donc aller? Y avait-il un autre Pays?

Pourrait-il un jour le trouver?

Il se leva et se mit à marcher sur la plage en direction de l'éventuel port qui avait laissé s'enfuir ce bateau...

jeudi 13 novembre 2003

Une porte, bis

Et si un jour nos vies changeaient. Et si un jour la porte que nous ouvrons tous les jours donnait sur autre chose. Une plage, des toilettes ou une rue que personne ne connaît.

Pensons-y la prochaine fois que nous en ouvrons une. Celle des toilettes par exemple...(même si je conçois que changer les toilettes pourrait mener à certains incidents...A la place des toilettes, imaginons une jungle peuplée de dinosaures...)

De retour

You can't go home again" disait Thomas Wolfe mais pourtant quand je rentre chez moi à Misery, j'aimerai que ce soit vrai. Mon cool cat, compagnon d'infortune est ici à mes côtés et tout les deux on voudrait être ailleurs. Les effets du voyage se dissipent. Je lis sur le web ce que je voyais là bas dans les journaux.

Mes souvenirs sont au mur, malgré les courants d'air de cette maudite maison, malgré le fait que le soleil ne brille quasiment jamais dedans...

Vite, TO THE FUTURE



samedi 8 novembre 2003

Voyage..

Flashback:



Autre semaine, autre continent. Elle me donne la boîte de cookies qu'elle a fait elle même.



Maintenant:

Je viens de les finir. Je crois que j'ai rarement mangé un gateau aussi bon...



L., Et si nous bâtissions une usine à cookies dans le Pays. Elle serait en haut d'une colline et le vent pourrait à loisir envoyer cette divine odeur à quiconque le voudrait...



vendredi 7 novembre 2003

Je ressurgis un peu de mon état de fatigue mélangé à la réacclimatation. Cela fait toujours drôle de se réveiller et de voir que l'on parle en anglais..

Que fait-on pour retrouver le rythme de Misery? On compulse ce que l'on a acheté, on regarde ses souvenirs, on les mets dans la Bibliothèque du Pays. On invente des histoires de fantômes...

Bref on se remet petit à petit au rythme de sa vie...





Flashback:

Je suis au stade avec 100 000 autres personnes et un ami fraçais m'appelle. Je parle avec lui pendant cinq minutes. Je raccroche et la personne asise à côté de moi me demande alors: "c'était quelle langue que vous parliez?".

Ils sont trop forts.

mercredi 5 novembre 2003

Nouvelles impressions..

L'inconvénient du décalage horaire, c'est qu'il ne frappe pas tout de suite.

Il frappe surtout 48 après et quand on a cours à 8 heures...

mardi 4 novembre 2003

Les photos sont là.....

Vive la technologie

Premières impressions...

En fait, la première chose que j’ai ressenti en revenant en France, ça a été : m****, je suis de retour. Cela m’a surpris car jamais je n’étais aussi content d’être français que là-bas. C’est un peu stupide à dire mais ceux qui y ont été me comprendront.

Combien de fois j’ai du parler et défendre notre vision commune sur cette saleté de guerre. Combien de fois j’ai été heureux de me dire que je suis content de vivre en France quand on sait qu’une mutuelle là-bas coûte 250 euros PAR MOIS, que 2000 francs est la somme à dépenser pour aller aux urgences pour une radio et une protection de poignet.

Et quand on voit ça à l’aéroport de Washington, c’est fièrement que l'on voudrait hurler « La France vous emmerde, Monsieur!!! » avec la voix de Jean Rochefort en tête.



Pourtant, 8 heures plus tard, dans les fumées de cigarette que le français pressé vous envoie à la figure, la mauvaise humeur gauloise vous fait juste dire comme un français jamais content : j’étais bien là-bas…

lundi 3 novembre 2003

There and back again

Retour à la case départ, comme si je n'étais jamais parti en fait...Tant de choses se bousculent que c'est par ordre que je vais procéder, photos à l'appui..

L., ça fait quand même du bien d'être là..à demain, quand je serai plus en forme....

Mais le Pays va de nouveau vibrer...

mardi 21 octobre 2003

Une des bonnes choses pour le retour...





ET C'EST PARTI!!!!!!!!

10 jours loin de tous les petits tracas (qui seront encore là à mon retour..)



10 jours à m'aérer



10 jours loin de mon blog (sniff)



10 jours dans mon petit paradis à moi!!!



C'est parti.......



C ya in 10....







lundi 20 octobre 2003

Dans la bibliothèque..

Cette série extraordinaire où chacun cherche un sens, quelque part, des deux côtés du Linceuil, errant dans les méandres d'une existence qu'ils ne comprennent pas, aux frontières du linceul..



She's dead....









On trouve quand même de tout..

Il n'y a rien dans misery city, mais il y a quand même des témoins de Jéhovah qui viennent sonner à votre porte pour parler..alors que vous regardez 6ft under...

Je perçois là un odieux complot ourdi dans l'ombre...

Pour L.

«(...) m'étendant tout de mon long dans le bateau les yeux tournés vers le ciel, je me laissais aller et dériver lentement au gré de l'eau, quelques fois pendant plusieurs heures, plongé dans mille rêveries confuses mais délicieuses.»





Jean-Jacques Rousseau

dimanche 19 octobre 2003

Un carnet noir

"Si nous ne faisons rien, c'est la porte ouverte à toutes les portes ouvertes!"

samedi 18 octobre 2003

Enigme

L. réfléchissait sous la lune bienveillante. Cette question le taraudait. Il imagianit une gigantesque armée, prête à charger pour la survie du monde des hommes.

Leur chef, sur son fier destrier, brandit son épée et crie à ses soldats galvanisés:

-Voici l'ennemi! Battez-vous jusqu'à la fin, tuez les, occissez les!



"Occissez les?" se demandait L..

Outre que la moitié des soldats ne devait rien avoir compris, quel était donc l'impératif deuxième personne du pluriel du verbe "occire"?



Puis il se posa une autre question: qu'en était-il du verbe choir?



L. retourna alors dans la Bibliothèque..

jeudi 16 octobre 2003

Pensées (confuses) du soir

En fait L., si je devais être un personnage de série, je serai Nate Fisher.

Cela fait maintenant 6 semaines que je suis et je me pose des questions. Il ne faut jamais laisser quelqu'un tout seul car il se pose toujours beaucoup de questions. Surtout quand on n'a presque que ça à faire.

On s'enfuit dans un monde qui n'est pas vraiment réel, sans toutefois être imaginaire. Je vis dans une sorte de Pays, tout comme toi. Et tu ne fais que te reposer, te protéger, et penser.

Tout comme Nate qui se demande à quoi rime ce grand spectacle auquel nous participons et assistons à la fois.



Mais je sais ce que tu me réponds, il y a bien plus malheureux que toi. Je le sais. Même dans le Pays, coupé de tout, tu as senti sa détresse. Tu es allé dans la Bibliothèque quelque peu poussiéreuse et tu as exhumé ceci:



Je lui transmets donc, en dévoué Hermès.



Nothing in the world can take the place of persistence.



Talent will not; nothing is more common than unsuccessful men with talent.




Genius will not; unrewarded genius is almost a proverb.




Education will not; the world is full of educated derelicts.




Persistence and determination alone are omnipotent.



-Calvin Coolidge






mercredi 15 octobre 2003

Tu vois L.,

il y a quand même des moments où j'aimerai m'allonger et entendre le temps qui passe...

lundi 13 octobre 2003

L'hiver approche

Dans le cadre agréable et charmant (à défaut d'être excitant) de ma "ville" d'accueil, j'ai donc eu cette pensée: l'hiver arrive. Ce qui me fait d'autant plus sourire c'est que c'est ma machine à laver flambant neuf qui m'a fait penser à cela.

En fait, je vais vous révéler ce que j'ai pensé juste après: "il faudra que j'aille couper du bois et je serai paré".

Je me dis que je régresse, qu'à l'instar des Contrées du Rêve, tout objet change s'il est technologiquement trop avancé. Mon ordinateur va se transformer petit à petit en livre d'enluminures et le cool cat en cerbère pour la chasse au daim..Appelez-moi Messire Fiddler's green...

dimanche 12 octobre 2003

Etrange cocon

Etre loin de tout et au calme donne l'impression que rien ne se passe vraiment, que le temps à son rythme à lui, le ron ron d'un emploi du temps bien huilé.

Dans 11 jours je quitte l'europe et pourtant tout semble tellement lointain, même ces 12 jours annonciateurs de bonheur. Cette ville est un cocon. Elle protège mais elle étouffe.

Ce cocon, je vais le déchirer pour m'envoler.




Littéralement.

vendredi 10 octobre 2003

Ailleurs

Ailleurs, on veut toujours y aller. Dans le calme qui l'entourait, réconfortant et oppressant à la fois, L. regardait au loin. il savait qu'au final il n'existait pas d'endroit où un panneau écrit "Ailleurs" l'accueillerait.

Et pourtant cet Ailleurs brillait dans son ciel d'une lumière aveuglante.

Le vent soufflait doucement, lui amenant les souvenirs qui se promenait dans le Pays, emportés par la brise..

lundi 6 octobre 2003

Voyage dans le passé...

Misery est une petite ville mais il faut avouer que conduire dans ses rues est un vrai calvaire.

Un petit jeune (collégien surement) a déboîté devant moi. Pas de manière invéitable mais suffisante pour que je freine quand même. Et soudainement, je n'étais plus au volant.

Je me suis retrouvé pendant un mois d'été, dans mon petit paradis, et je venais de chuter en vélo sur des gravillons. Une voiture était en train de faire une manoeuvre. Mon orgueil quelque peu vexé par cette chute aussi ridicule que spectaculaire, j'ai vu le conducteur baisser sa fenêtre et me dire:

- C'est parce que tu es nul que tu es tombé?



Quelle honte sur moi..



- Comment? ai-je répondu, humilié jusqu'au dernier recours.



-C'était parce que je reculais que tu es tombé?



Soulagé d'avoir mal compris, j'ai répondu par la négative et il est parti..



Dix-huit ans plus tard environ, j'ai repensé à ce moment dans ces embouteillages..



Chacun sa madeleine.

Blaster!!

Il a tenté de me mettre à terre mais je l'ai EMPORTE!! (enfin, mieux vaut pas le dire trop fort..)

samedi 4 octobre 2003

Tant de choses..

à faire et si peu de temps. Alors parfis, bloqué par tout ce qui nous fait face, nous rntrons dans une phase contemplative où tout est calme et serein. Un peu comme L.

jeudi 2 octobre 2003

De la bibliothèque de L.

When you walk through a storm

Hold your head up high

And don't be afraid of the dark

At the end of the storm

Is a golden sky

And the sweet silver song of a lark



Walk on through the wind

Walk on through the rain

Tho' your dreams be tossed and blown

Walk on, walk on

With hope in your heart

And you'll never walk alone

You'll never walk alone

You will walk alone...

Ouhaou...Deux jours pleins sans écrire..What's up mon ami? Hier soir, j'ai de nouveau retrouvé mon Mondes Des Ténèbres. Tu sais L., ce lui qui a inspiré un peu ton pays. Quelle joie de voyager ainsi sans se déplacer.

Fleur de Mars disait que j'étais ici en reportage. J'ai plutôt l'impression d'être un Docteur Schweitzer!!

LE temps passe, allant de Week end en Week end et cherchant à m'évader. ..

Etre seul est toujurs redoutable. Parfois nous sommes notre pire compagnie. Et même le cool cat semble vouloir quitter le navire!!...









lundi 29 septembre 2003

Une nouvelle semaine

Dans le métier que je fais, il y a une étrange constante. Chaque journée pouvant être "prévue", savoir à l'avance si tel ou tel jour sera agréable ou non.

C'est donc dans le même état d'esprit que l'on est à la veille de chaque journée.

C'est donc ma semaine 1256485 j'ai l'ipression et du fond de mon lieu de pénitence, je me prépare. Et je scrute toujours avec inquiétude mon ordinateur, savoir si ces incompétents de Free peuvent me procurer une connexion qui va me mettre en contact avec le monde entier.



Etre déraciné est un vieux sentiment que j'avais oublié. Heureusement, L. mon ami, tu es là.

samedi 27 septembre 2003

Un voyage dans le temps

Ce n’est pas un cinéma mais un voyage dans le temps. Il y a une ouvreuse (en fait une deuxième caissière) qui vous amène personnellement à la salle avec sa lampe à la main.

Elle revient même pour vendre des bonbons après la réclame serait-on tenter d’ajouter.

Ce cinéma coûte 6 euros 10 la place et c’est rempli de jeune fort gentils mais fort bruyants qui viennent là parce que c’est une manière de passer une bonne soirée dans ce pays abandonnés des dieux..

Au secours !!!!!



jeudi 25 septembre 2003

Un cool cat

dubitatif....







Il y a des jours, il y a des nuits.

L. attendait dans le Pays, allongé sous les étoiles , à l'ombre lunaire d'un arbre courbé par le temps, las de retenir la terre.



Tout bougeait autour de lui, mais ne bougeait vraiment. Tout ne faisait que revenir au même point. Inlassablement. Cette nuit paisible et sans fin était parfois bien pesante.



A cette pensée, il se leva, réalisant que ce n'était peut-être plus ici qu'il voulait être...











mercredi 24 septembre 2003

Une pensée dans une bouteille

La vie commence à devenir routinière.. Lycée, maison, lycée, maison..Heureusement que mon internet marche (enfin, quand Mr Free veut bien..). Pour l'instant, mon cher L. ma tête est un peu de l'autre côté de l'océan et je suis quelque peu émoustillé, un sourire béat sur le visage et dans mon esprit...

Cette demeure dans mon voyage dans la misery est certes une cachette mais parfois elle semble aussi être un piège..Mais il y a tout de même mon entourage humain, à 70 km et ça fait du bien de les voir..C'est comme ci rien ne s'était passé, l'espace d'un soir.

Voilà mon cher L. Je me dis aussi qu'il va falloir que je raconte tes histires dans quelques temps..

mardi 23 septembre 2003

catastrophe numérique

C'est hier soir que je m'en suis rendu compte. Toutes mes données de jeux ont été effacées lors de mon formatage. Une erreur sur un fichier. Tout a disparu. Une part de moi qui part..

dimanche 21 septembre 2003

Elles sont là..

Les armes de destruction massive dont parlait Georges Bush:









La violence ne résout rien, Mademoiselle!! Et ce n'est que par pure charité chrétienne que je ne dis pas au monde entier qui tu es!!

Réflexion

C'est fou comme quoi quatre bouts de papier peuvent procurer autant de joie...



(Cf Webcam)

vendredi 19 septembre 2003

Bon sang, qu'est ce que c'était bien!!

Cela arrive parfois comme ça. Tout comme L. qui est saisi par le vent d'un souvenir. Le passé ne fait que nous entourer. Il ne bouge pas. il attend simplmeent qu'on vienne à lui. Je suis venu à lui lors d'un rangement. Une boîte de photos, des visages qui me souriaient. Des visages partis au loin maintenant.

Cela a été toute une vie pendant 10 ans. Voir les mêmes personnes 3 fois par semaine, sentir l'odeur du gazon et du terrain. Sentir l'adrénaline monter avant les matchs. La joie de la victoire, l'amertume de la défaite. Le bruit des épaulières, du cuir du ballon lors d'une réception...

Mais par dessus tout, la grande bande de copains que nous étions. Les rires, les sorties, les histoires, les surnoms...



Les souvenirs.



D'une histoire qui n'a pas bien fini.



Mais quelle belle histoire....



Vous me manquez les gars.

mercredi 17 septembre 2003

Quelques images

Inutile de dire que le cool Cat est TRES intéressé par ce voisin:









Underworld? :







Pensée morose

We each owe a death, there are no

exceptions, but sometimes, oh God,

the Green Mile is so long...



C'est que je me dis ici...Même si la ligne verte est une "ville" pour moi.

lundi 15 septembre 2003

Un étrange voyage.

Vois-tu L., il y a des choses qui ne changent jamais, surtout dans les familles.

Les opinions y sont figées à tout jamais ("de toute façon, il a toujours été comme ça. Tout petit déjà..."). Le petit dernier sera toujours le petit frère, qu'il ait 6 ans ou 77 ans comme c'était le cas hier. Et même si les petits enfants ont de 24 à 30 ans, ils sont toujours les « drôles » comme on dit chez nous.



Et puis il y a la vision des enfants et plus précisément les yeux d'enfants que nous ne perdons jamais vraiment quant on en vient à certaines personnes.

Mon grand père sera toujours celui qui jouait avec moi, dont le visage s'illuminait d'un sourire. Celui qui venait m'embêter en me racontant quelques histoires qui me catastrophaient ou m'enchantaient. Celui qui me consolait quand j’en avais gros sur le cœur. Et Dieu que le cœur d’un enfant est petit..



Hier, ce n'était plus le petit garçon qui est venu pour lui. Les petits-enfants étaient tous là pour papy, même s'ils sont ne plus des enfants depuis longtemps.

Et mon grand père n'est plus vraiment celui du monde perdu de notre enfance. Il est moins vaillant, marche un peu plus lentement et ne conduit plus pour le bien de la société.

Ses nombreux amis partent tous les uns après les autres, réduisant un peu plus le dernier carré et je le vois parfois discuter avec dame nostalgie. Mais il reste notre Papy, avec les mêmes histoires qu’il nous a raconté mille fois et que nous ne nous lassons pas de réentendre, car c ’est lui qui nous les raconte. Celui de notre enfance.



Hier nous lui avons tous fait un cadeau pour ses 80 années. Emu aux larmes en lisant la carte que nous lui avons écrite, il n'a presque pas regardé ce que nous lui avons offert. Il n'a regardé que cette carte et les dessins/hiéroglyphes offerts par les deux "petits".



C'est à ce moment là, L. que je me suis rendu à quel point cet instant était précieux. Depuis note voyage, nous sommes tous les deux à la recherche de la Vérité. Nous voulons trouver des instants vrais, universels et qui nous marquent pour le reste de nos vies.



Ce chaud après midi de septembre, quelque part en Vendée, j’ai percé le voile.

.

jeudi 11 septembre 2003

Time and time again

Une autre journée qui s'achève.

une autre va recommencer.

Le temps de se faire sa place, de se faire son trou...



mardi 9 septembre 2003

Une chanson

Dans le Pays, les chansons sont amenées par le vent de nulle part et repartent de manière aussi capricieuse. L. l'avait appris dans la bibliothèque. Dans l'autre monde, (celui qu'on appelle communément le notre), on sait que ce n'est pas le vent. Certains racontent que c'est l'esprit de quelqu'un qui nous le souffle, à travers le voile. Ainsi, à travers nous, il se ressent vibrer et se rappelle ce qu'étaient la joie et la tristesse...

L. a trouvé cette chanson alors qu'il ouvrait un coffre dans une énième maison abandonnée. Elle s'échappa dans l'oubli du Pays.

Quand il revint dans sa tour, elle était là, capturée par le papier des belles émotions.

Il ne se sentait pas veritablement concerné mais les mots sont ce qu'ils sont: bien maniés, leur alchimie est redoutable.



Hier encore,

J'avais vingt ans

Je caressais le temps

Et jouais de la vie

Comme on joue de l'amour

Et je vivais la nuit

Sans compter sur mes jours

Qui fuyaient dans le temps

J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air,

J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés

Que je reste perdu ne sachant où aller

Les yeus cherchant le ciel

Mais le coeur mis en terre



Hier encore,

J'avais vingt ans

Je gaspillais le temps

En croyant l'arrêter

Et pour le retenir même le devancer

Je n'ai fait que courir et me suis essouflé

Ignorant le passé

Conjugant au futur

Je précédais de moi toute conversation

Et donnais mon avis que je voulais le bon

Pour critiquer le monde avec désinvolture



Hier encore,

J'avais vingt ans

Mais j'ai perdu mon temps

À faire des folies

Qui ne me laisse au fond rien de vraiment précis

Que quelques rides au front et la peur de l'ennui

Car mes amours sont mortes avant que d'exister

Mes amis sont partis et ne reviendront pas

Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi

Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années

Du meilleur et du pire

En jetant le meilleur

J'ai figé mes sourires et j'ai glacé mes pleurs

Où sont-ils à présent,

À présent,

Mes vingt ans?"

lundi 8 septembre 2003

Enfin!

J'avoue que je commençais à désespérer. J'éatais perdu, là, dans la pluie et la nuit. Mon modem me rappelait sans cese que free n'avait pas fait son boulot. Et puis, dans une étrange version de "Et la lumière fut", j'eus droit à "Et la connection fut"..

Quelle allégresse, quelle joie..Le monde était de nouveau à ma portée...



Je suis enfin de retour!

vendredi 5 septembre 2003

état des lieux...

JIM est toujours au ralenti tant que Free ne m'a pas reconnecté (en attente depuis le 21 août)..Blogger semble aussi un peu enrhumé car il n'efface pas mes posts quand je le veux (voir le deuxième en dessous). Donc le contact avec le reste du monde que je connais est un peu limité en ce moment...

J'aurais besoin d'être Fiddler's green tout puissant..

jeudi 4 septembre 2003

La nuit est longue, dangereuse et cruelle...



C'est le récit d'un autre voyage...(Et un grand chapeau à son auteur!)

mercredi 3 septembre 2003

Encore un peu de patience...

Ma connexion n'est toujours pas là, alors on fait avec les moyens du bord. Dans ce sombre endroit où je suis, je pense donc à des choses plus gaies.

Un voyage dans mon petit paradis, là-bas par dessus l'océan. Rêver d'être ailleurs est un bel échappatoire.

Surtout en ce moment...

mardi 2 septembre 2003

Un rapide message

Dans mon exil temporaire de l'internet, j'envoie cette bouteille à la mer du lycée....



Il y a vait un chat dans la cour derrière la classe. Un chat tout noir qui ne bougeait pas et qui ne cessait de se lécher la patte. L'espace d'un instant j'ai qu'il était blessé, tant ses déplacements étaient lents.



Puis, plus tard dans le cours, je l'ai vu faire ses griffes sur les pneus d'une voiture.



Après ce forfait, il s'en est allé...



Ils ont vraiment neuf vies..



J'espère enfin être connecté rapidement....Trop d'exils à supporter...

vendredi 29 août 2003

Final issue

Ca y est, elle est là. La dernière nuit. Après 12 ans de cette ville qui m’a adopté, fait vivre tant de choses et surtout rencontrer tant de gens, je m’en vais.

Je me demandais parfois quand et comment je la quitterai. Comme pour tout, rien ne se passe comme prévu. C’est à cela que servent les rêves éveillés. A enjoliver le réel.

Si notre vie pouvait être un roman, une pièce ou un film, tout y serait bien plus beau. Mais en aucun cas plus fort…

Nos existences sont faites de joie et de séparations, de chapitres qui s’écrivent de notre plume maladroite. Certains durent longtemps car ils sont agréables et beaux, comme celui qui s’achève ce soir.

C’est un bien étrange mélange de sentiments.

Un autre acte commence à s’écrire, les 3 coups vont bientôt résonner et les comédiens ont le cœur qui bat la chamade. Qu’y a-t-il derrière ce rideau ? Quelles histoires vont-ils jouer ?



C’est avec tous les souvenirs de leurs merveilleuses rencontres, heureuses ou tragiques, fugaces ou toujours présentes qu’ils quittent cette scène et prennent la route. A la rencontre de l’Inconnu, du Mystère. Ce sera long chemin mais ils savent qu’il y aura toujours au fond d’eux ces 12 années qui leur chaufferont le cœur et les guideront dans leurs nuits froides.



Vers le futur…Prenons la route ensemble ….





(Rendez-vous dans quatre jours…)

jeudi 28 août 2003

A tous les amoureux des chats

Lisant un post de Leto et regardant le cool cat s'étirer pareseusement, je ne peux résister à lenvie e vous faire partager cette très courte nouvelle d'un grand amoureux des chats, Mr Lovecraft.

L., fais-nous en lecture....

L.

L. regardait son Pays, ce Territoire qu'il arpentait depuis quelques mois maintenant. Dans cette nuit perpétuelle où la lune a remplacé l'astre solaire, où les habitants se dérobent au contact, il avait réussi à ne plus être un étranger.

Il avait réfléchi sur le voyage, le changement. Il s'était reposé.

Il avait eu quelques compagnons de route mais bien vite il avait réalisé qu'un voyage se fait toujours seul.

Le Pays changeait souvent, au gré de ses humeurs. Du haut de sa tour il voyait la vallée de pluie où les coeurs et âmes en détresse se retrouvaient immanquablement. Cette vallée se déplaçait elle aussi et bien souvent il fallait prendre garde à ne pas s'y retrouver au détour d'un chemin.



Il repensait à son ancien royaume détruit et au chemin parcouru depuis. Mais les distances ne sont que de vains mots.

Des univers pourraient le séparer de son atlantide engloutie, il lui suffisait de lever la tête, de humer une odeur, de marcher et d'observer pour se rendre compte de cette vérité.



Son voyage lui avait au moins appris cela:

Les souvenirs et les ruines ne le hantaient pas. C'était lui qui les hantait.




Il se retira alors dans l'obscurité à l'intérieur de la tour, se soustrayant à la douce brise que lui amenait la nuit.

mardi 26 août 2003

C'est l'histoire de quelqu'un qui s'en va.

Quelqu'un qui part, tout doucement, sans prévenir.

Quelqu'un qui a été jeune, fort, dynamique. Qui a ri, aimé, donné la vie. Quelqu'un qui avait toute la vie devant lui et qui s'est rendu qu'elle était derrière lui, qui la perdait de vue, alors qu'il s'approchait d'un autre rivage...



Je ne sais pas si c'est ainsi qu'il avait choisi de partir. Il imaginait cela plus glorieusement sans doute. Entouré par ceux que les disputes, le temps ou les circonstances ont éloignés. C'est simple et banal à la fois. Cela n'en est donc que plus terrible.



C'est l'histoire de quelqu'un et c'est une histoire bien triste en fait.

un joli chiffre tout rond (qui veut pas dire grand chose mais qui a pour fonction de faire plaisir...)

..Et de 2000!!
Merci à vous tous!!!

Demain, le Monde !! (à lire avec la voix de De Funès..)

lundi 25 août 2003

Bookcrossing

Déposer des livres comme ça, dans un lieu public ou chez quelqu'un pour qu'il les lisent et fassent de même plus tard, c'est ce que j'appelle quelque chose de poétique, mon cher L...




Sinon, j'ai mis ma critique d'American Gods en ligne dans la bibliothèque, mon ami...

Le mystère de l'html en jaune...

Une autre semaine commence...Encore des caisses à évacuer et mon transfert sera complet.

Ma cadence d'écriture va surement se ralentir un peu car l'ordinateur va transiter bientôt en cette terra incognita où il sera mon allié le plus précieux.



Le Dieu de l'internet est capricieux, ce qui me fait penser à American Gods , ce qui me fait penser que la bibliothèque va continuer à s'étoffer (le livre, là.. à gauche).

Plein de choses à dire mais l'énergie me fuit..A suivre donc

dimanche 24 août 2003

Question

Et si tous les objets étaient enchantés? Je me pose cette question alors j'ai remarqué que plus on porte une caisse par exemple, plus elle devient lourde...

En travaux

si vous arrivez à comprendre pourquoi mes liens se font la malle, on vous érige une statue dans une des cours du Pays....
Ce que j'aime dans ma ville, c'est qu'elle continue à me surprendre. après tant d'années, il y a toujours des routes que je n'ai jamais prises et qui me mènent à destination. C'est toujours une étrange sensation de découvrir un chemin, de l'observer quand on le parcourt, de s'interroger et de voir finalement apparaître sa destination.

Ces moments intermédiaires où la ville cesse d'être un territoire connu sont toujours délicieux. Quand on ne se perd pas...

samedi 23 août 2003

Comment calmer ses Muses?

La réponse est simple: limitez vos compétences en html!!

Allez, tout le monde en cabine, demain on emménage....



Nous étions jeunes et larges d'épaules,

Bandits joyeux, insolents et drôles.

On attendait que la mort nous frôle,



On the road again, again,

On the road again, again.



Au petit jour on quittait l'Irlande

Et, derrière nous, s'éclairait la lande.

Il fallait bien, un jour, qu'on nous pende.



On the road again, again,

On the road again, again.



La mer revient toujours au rivage.

Dans les blés mûrs, y'a des fleurs sauvages.

N'y pense plus, tu es de passage.



On the road again, again,

On the road again, again.



Nous étions jeunes et larges d'épaules.

On attendait que la mort nous frôle.

Elle nous a pris, les beaux et les drôles.



On the road again, again,

On the road again, again.



Ami, sais-tu que les mots d'amour

Voyagent mal de nos jours.

Tu partira encore plus lourd.



On the road again, again,

On the road again, again.




A mes amis absents..

vendredi 22 août 2003

Rassurant

De voir mon Norton m'avertir que l'email que je viens de recevoir est infecté par Sobig et qu'il le détruit (et merci qui? MERCI MONSIEUR NORTON!!!)

Comme quoi

C’est toujours dans les moments où elle ne devrait pas que la Muse s’invite. Je devrais faire des caisses pour mon exil et je mets à penser à mon nouveau blog et à tout ce qui va être dedans. J’ai les photos, les textes. Bref tout sauf le savoir html et du matériel informatique disséminé à 90 km à la ronde..

Demain le cool cat va revenir (ou plutôt le cool tiger au vu de ses méfaits..)



Et dans la série des POURQUOI :



Pourquoi a-t-on soudainement envie de laver derrière le frigo quand on ne souhaite pas se mettre au travail ?

Le premier pas

Vois-tu L, je te laisse dans ta bibliothèque te reposer un peu: le Grand changement arrive. Le cool cat est encore au loin et d'après ce qu'on me dit, lui aussi il veut s'en aller à l'aventure. Sa fidèle gardienne a bien du mal à l'empêcher de sortir me confiait-elle.

S'en aller même si ce n'est pas bien loin est toujours un moment délicat. Partir de bonne ou de mauvaise râce, c'est rompre avec ce que l'on connaît et ne pas savoir ce que l'on va trouver à l'autre bout du voyage.

Tu vois L., je suis comme ce bon vieux Joseph Domino quand, pour la dernière fois de sa vie il a quitté sa loge d'acteur. On ferme une porte sur une pièce et sur un pan de sa vie.

Et quand on s'en éloigne, deux créatures se battent dans nos têtes: la peur et l'excitation.





mercredi 20 août 2003

La souris Mortimer





Alors mon ami, voici ce que je peux dire du pays où-on-est-si-heureux:



Jamais je n'aurais cru qu'aller se soulager la vessie en entendant "it's a small world" dans toutes les toilettes aurait été aussi dérangeant.

Le pays de Mickey est tout bonnement hallucinant. 14500 personnes y trravaillent en été, c'est plus qu'à journey into misery, ma nouvelle ville d'adoption (ouin.....). Tout y est beau et propre...



Il ya Le Nautilus, le feu d'artifice et la parade du soir, en passant par le train d'Indiana Jones qui va en arrière pour ne citer qu'eux.

.Il y a Space mountain qui nous fait prendre la direction de Michel Ardan. Un vrai voyage comme on peut en trouver ici.



L'attraction Starwars m'a permis de réaliser mon rêve d'enfant: attaquer l'étoile de la mort.



LA maison hantée était une vraie maison hantée..





Au tout début je n'étais pas le dernier à penser que tout serait un peu trop perfect world. Mais pourtant, quelques minutes suffisent pour tomber sous le charme.

Bien sur, le monde de Mickey n'est pas gratuit (40 euros pour un adulte, 8 euros de parking..Merci à S. et D. pour nous avoir fait passer ces barrières..). Bien sur, il y a des choses qui "dérangent". Taram a disparu de la filmographie Disney. Bien sur, c'est rempli d'italiens qui grugent plus que les français dans les files (ce qui est un exploit!!)

Mais on se retrouve ailleurs pendant que nos jambes et notre porte monnaie (pour ceux qui ont des enfants) s'épuisent.

Tu vois L., je me dis que si j'avais eu 6 ans, j'aurai mis des années à me remettre de ce voyage (et j'aurai eu moins mal aux jambes!!)



PS: tu savais que dans Mickey c'était une jeune danseuse noire?





Pourquoi??

Bien c'est le moment de nos questions Pourquoi:



Observé en Corse:



Pourquoi les gens font coucou aux bateaux qui quittent le port?



Observé sur la route



Pourquoi les gens font coucou sur les ponts des autoroutes?



Observé à Dysneyland:



Pourquoi Pluto est-il autorisé à marcher librement dans le parc alors que tous les autres chiens sont au chenil à l'entrée?

Que dire si ce n'est....

De retour !!



Beaucoup de choses à raconter et pour l’instant peu d’images car mon joli numérique a fait une chute qu’il n’a pas apprécié.. La FNAC appréciera-t-elle le petit babillage que je leur prépare pour faire passer sur la garantie, rien n’est moins sur…

Donc mon très cher L., tu ne vas pas chômer avec tout ce que j’ai vu et eu comme souvenir.

Partir pour la Corse et revenir par le pays de Mickey (quelques photos à venir une fois le développement fait.. moi qui croyait ne plus avoir de photos à faire développer de ma VIE…)…

Donc pour les jours à venir, vous venez d’avoir le programme…

La suite demain ! (enfin, dans quelques heures..)

mardi 5 août 2003

Famous last words


Bon eh bien voici mon dernier post avant mon départ pour l’île qui aime bien casser les stèles des gens assassinés.



Tout d’abord pour tous ceux qui veulent une vision de la damnation, je leur conseille la nationale entre Chateauneuf sur Loire et Montargis. Elle ne fait que 40 kilomètres avec 35 en ligne blanche et où un véhicule sur trois est un poids lourd. Ajoutez 42 degrés et cela donne une certaine conception du bonheur..



Dans ce post à la Peter King, faisons donc une joyeuse auberge espagnole :



Si je devais emmener un film musical, ce serait Spinal Tap, le chef d’œuvre méconnu de Rob Reiner, film qui joue à 11 comme ils disent… C’est LE film où les batteurs sont victimes de combustion spontanée, où les albums sont tellement mal mixés qu’on n’entend pas les voix et où les nains de Stonehenge piétinent les menhirs…Le DVD est sorti, il remplacera ma vieille cassette toute usée



Si c’était un livre ce serait « la part du feu » de Norman McLean. Juste pour se dire qu’on est peu de choses et qu’il y a une Real Life.

Dans le même registre mais en plus « frais », il y a La Tempête. Je ne parle pas ici de que l’on qualifie à tort de la dernière pièce de Shakespeare mais du livre de Sebstian Junger. En fait ce livre a été rebaptisé après la médiocre adaptation de Petersen. Là encore il existe une Real Life (ou plutôt Death). Un livre à lire sur la terre ferme et donc le style (ainsi que la traduction) sont si fluides que les pages et le temps disparaissent dès qu’on l’ouvre.



Une autre question que je me pose : quand elle s’est dit qu’il ne la laissait pas insensible, quand il s’est dit que son cœur battait plus vite à chaque fois qu’il la voyait, si quelqu’un leur avait dit : tout cela finira dans un drame et le sang, qu'auraient-ils dit?



Neuf heures de voiture pour descendre à Nice en pleine canicule : est-ce bien raisonnable ?



Harry Potter et sa version française : quel carnage quand on veut traduire pour des enfants et que des adultes ( ?) le lisent.



J’ai revu ma Cruella et son petit bout tout adorable et c’était bien.

Bon il fait quelques centimètres et doit faire 3 kilos mais qu’est-ce que ça boit et qu’est-ce que ça ch…. ! Une vraie usine et heureusement que les couches sont bien étanches quand on l’a sur les jambes !!



Les gens qui hurlent pour dire qu’ils existent me font rire (ou m’apitoient, ça dépend en fait).



Pourquoi Dieu a-t-il crée les limaces ?



Un album : The crimson idol de WASP. Le son a vieilli mais quelle force et quelle source d’inspiration.



La dernière question : c’est quoi la Real Life. ?



La dernière bonne nouvelle (je cite grossièrement) : "d’après vos analyses, tout risque de récidive d’insulinome est écarté. "



La vraie dernière question : pourquoi des mots comme « insulinome » sont-ils si effrayants ?



Peut être parce que je connais la réponse et que sans ce mot, il n’y aurait pas ce blog.



Rideau.





Some people never go crazy but through a boring life they must live.














lundi 4 août 2003

songe d'une nuit d'été

Tu sais L., j'aime ces soirs où j'ai envie de faire tant de choses.

J'aime quand je remplis ma liste des "1 million de choses à faire avant de mourir".



J'ai pensé à un nouveau blog au sujet assez spécial... Mais qui me permettrait de compenser...



J'aimerais aussi réaliser le film des aventures nocturnes que j'anime de temps en temps...



J'aimerais passer un dîner en tête à tête avec elle.



J'aimerais être un chat quand je suis fatigué.



J'aimerais avoir accès à un monde imaginaire.



Et surtout, demain:



j'aimerais manger des frites
Ce n'est pas trop la saison mais hier avant de m'endormir, alors que je descendais les marches pour me rendre à Dreamville, j'ai pensé à toi. A ces quelques matchs. Je me suis rappellé cette photo, après cette victoire, où nous étions tous souriants et hilares. Cela a ouvert le puits des souvenirs.

Tu nous as quitté quelques heures plus tard.

Je me rappelle du mardi suivant où nous nous sommes tous retrouvés.

Et du jeudi quand nous sommes venus te dire au revoir dans le silence et les douces notes de Braveheart.

Cela faisait lontemps que je n'avais pas pensé à tout cela. Je me plais à dire que tout le temps que tu as été avec nous tu n'as pas été jugé sur ce qui a été une des raisons de ton départ, que tu t'es senti heureux, quoi..



Tout est fini maintenant. Mes années de "verdure" sont derrière moi même si leur souvenir ne cesse de m'accompagner et que cette époque était vraiment bénie..

Et tu en fais partie, mon ami.
La Géhenne est là! Le comte Gantula vient de montrer son vrai visage....

jeudi 31 juillet 2003

Voici une liste de questions auxquelles il faut répondre avant de mourir:



La magie est-elle un art oublié ou a-t-elle changé de forme?



Dieu existe-t-il ou bien nous a-t-il abandonné après que la première de ses créatures ait commis l'irréparable, le punissant et tournant le dos à ceux qui devaient suivre?



Pourquoi, pourquoi les filles aiment-elles tant recevoir des fleurs?



Trois questions, trois réponses, quelque part dans le grand livre de Notre histoire ...

mercredi 30 juillet 2003

Courtesy of this site comme on dit:



Depuis de années, le site Internet du petit village gallois de Llanfair Pwllgwyngyll en Angleterre est reconnu par le livre Guiness des records comme celui ayant le plus long nom de domaine au monde. Toutefois, ce titre fait des envieux. En effet, un quidam vient d'enregistrer un nouveau nom de domaine qui dépasse en longueur celui du village de Llanfair Pwllgwyngyll.



Je n'ai pas mis le lien car il ne marche plus mais dans le registre "c'est pas la taille qui compte" voici le plus long titre de site web, d'un amateur éclairé d'humour:





thelongestdomainnameintheworldandthensomeandthensomemoreandmore





L., ceci est à mettre au rayon: "étrange et un peu inutile
Pour ma part je pensais plutôt être destruction parce que en c emoment, il y a BEAUCOUP de changements, mais le résultat est impitoyable:







  • My #1 result for the SelectSmart.com selector, The Endless Quiz..., is Destiny

  • mardi 29 juillet 2003

    Jonathon to all - I am the prisoner of the paradise I dreamed

    The idol of a million lonely faces look at me

    Behind the mask of sorrow, four doors of doom behind my eyes

    I've got their footprints all across my crimson mind





    I was the warrior, with an anthem in my soul

    The idol of eight thousand lonely days of rage ago

    And remember me when it comes your time to choose

    Be careful what you wish for, it might just come true





    - Living in the limelight little did I know

    I was dying in the shadows and the mirror was my soul

    It was all I ever wanted, everything I dreamed

    But the dream became my nightmare and no-one could hear me scream

    With these six-strings, I make a noose

    To take my life, it's time to choose

    The headlines read of my demise, of my suicide



    Jonathon to the King of Mercy - Oh sweet silence, where is the sting

    I am no idol, no crimson king

    I'm the imposter, the world has seen

    My father was the idol, it was never me

    I don't wanna be, I don't wanna be, I don't wanna be

    The crimson idol of a million

    I don't wanna be, I don't wanna be, I don't wanna be

    The crimson idol of a million eyes









    "La rue luisait de la pluie quie ne cessait de battre la pavé.

    Chaque goutte se transformait en aiguille argentée à travers le prisme des réverbères.

    Avec la lune pour témoin, il errait sans but dans ce labyrinthe de béton.

    Pourquoi était-il là? Il devait y avoir une raison qui l'avait fait s'aventurer dans cette cité.



    La réponse. La clé. La solution.



    Il ne pensait plus qu'à cela alors qu'à chaque pas, à chaque coin de rue, son esprit s'enfonçait encore un peu plus dans les ténèbres."





    L. ferma le livre et regarda son monde endormi.





    lundi 28 juillet 2003

    "There and back again", comme disait un sage.

    Nous sommes dans la saison des images et non des mots. Nous essayons de capturer des instants, des moments, des couleurs qui nous feront chaud au coeur quand le froid reviendra.

    Alors, L., ce n'est pas un mot que je t'envoie mais l'image volée d'un été..







    vendredi 25 juillet 2003

    Bon, alors que je repars quelques jours, voici LA question existentielle!



    Qui c'est qui est plus fort entre ce jeune éphèbe un peu coincé qui se la joue "je-suis-l'élu-donc-faites-pas-chier"









    et ce vieillard élégant, à l'esprit vif, toujours prêt au bon mot et à secourir les plus petits que soi?









    Alors c'est qui le plus fort donc?*





    Mais pourtant, on sait tous, tout du moins ceux qui ont la sagesse du ciel et des pierres, que la réponse est ici



    * Toute réponse parlant d'un hypothéthique bédouin mangeant du Prosper et qui en chevauche sans qu'ils soient solitaires est interdite!

    mercredi 23 juillet 2003

    Reprenons donc quelques chroniques sur la grandeur d'âmes des gens, L.

    Vois-tu sur mon petit coin de paradis, il y a des chiens. En fait ce ne sont pas les chiens qui me gênent mais leurs abrutis de propriétaire. Cette tranche de français qui trouve normal que leur maudits clébards laissent leur déjection partout. sur la plage, dans les chemins (et si possible, bien au milieu du passage).

    Je vous passe ceux qui les font galoper sur la plage, terrorisant les pauvres enfants pour qui la plage est faite de vagues et de châteaux de sables qui ne tiennent pas à cause de la marée...(énigme éternelle s'il en est).

    Encore plus irritant, la réponse de ces homo cretinus qui répondent" que c'est pas de leur faute", "qu'ils allaient pas l'abandonner" ou enfin le terrible "et alors, c'est pas un problème"...

    Quand j'entends ces mots, quand je vois ce comportement, je regrette

    1/ de ne pas être un Don de la mafia et de faire casser les genoux à ces types.

    2/ de ne pas pouvoir manger 40 kilos de pruneaux et en laisser la trace odorante et crémeuse sur le seuil de leur tente/maison en écrivant RESPECT (de plus ça leur apprendra l’orthographe!!)



    mardi 22 juillet 2003

    Ca y est, L.

    j'y suis, dans ce nouveau chateau. Il est plus effrayant que l'autre. Plu spetit aussi mais il est surtout totalement vierge de tout souvenir et prometteur d'un avenir qui ne peut être que plus radieux que le précédent.

    Les souvenirs n'ont plus qu'à se créer..

    lundi 21 juillet 2003

    Dans sa bibliothèque, L. rangea cette chanson:



    Ain't no sunshine when she's gone.

    It's not warm when she's away.

    Ain't no sunshine when she's gone

    and she's always gone too long

    anytime she goes away.

    Wonder this time where she's gone,

    wonder if she's gone to stay

    Ain't no sunshine when she's gone

    and this house just ain't no home

    anytime she goes away.



    And I know, I know, I know, I know, I know,

    I know, I know, I know, I know, I know, I know,

    I know, I know, I know, I know, I know, I know,

    I know, I know, I know, I know, I know, I know,

    I know, I know, I know



    Hey, I ought to leave the young thing alone,

    but ain't no sunshine when she's gone,

    ain't no sunshine when she's gone,

    only darkness everyday.

    Ain't no sunshine when she's gone,

    and this house just ain't no home

    anytime she goes away.

    Anytime she goes away.

    Anytime she goes away

    dimanche 20 juillet 2003

    De retour pour quelques jours et c'est vrai que ça fait du bien de retrouver L. dans son pays où tout est si calme.

    Je n'ai pas craqué mais un zona puissance m'a attaqué et même mon coin de paradis n'a rien pu faire contre la douleur...



    Petite carte pour L.:



    D'ici et de là...











    Je l'avais dit, le cool cat est là. Il ressurgit là où on l'attend pas, presque comme Candyman.

    Modeste, c'est pour toi...





    Et c'est ici



    Attention, c'est grand....

    mercredi 9 juillet 2003

    La sortie se précise avec son lot d'épreuves. J'ai raté celle de "retrouvez votre Carte bleue" et j'ai donc eu à appeler ma banque..Il reste encore plein de trucs à faire dans l'appart mais bon on maintient le cap...

    surtout ne pas craquer

    Surtout ne pas craquer....

    SURTOUT NE PAS CRAQUER....

    lundi 7 juillet 2003

    Là où il y avait la vie et le mouvement, il n'y a plus que des papiers et de la poussière. Ces murs qui me regardent, omniprésents ne semblent pas comprendre.

    Où est la joie, le bonheur? Où sont les colères, les disputes, les réconciliations?

    Il n'y a plus rien maintenant. Un chapitre se referme dans le silence assourdissant des souvenirs, L.



    Que sont nos amours devenues?



    "[...] Je n'ai rien vu, rien que le vent sur l'eau"





    Je me souviendrais de tout cela. De tous ces moments que nous nous sommes fabriqués, de l'univers que nous nous sommes construits.

    Nous n'avions pas prévu ce destin.Nous ne voulions pas écrire cet odieux mot "fin".

    Mais tous ces souvenirs se sont envolés quand notre terre a tremblé.

    Ils sont tous là et nous n'avons qu'à lever la tête pour les contempler.

    Et attendre un peu pour les ramasser.





    "Rien ne finit jamais"



    vendredi 4 juillet 2003

    mercredi 2 juillet 2003

    Phase terminale de mon déménagement. Les nerfs sont toujours aussi tendus mais on voit le bout. Je suis donc dans l'incapacité d'écrire avant dimanche je pense. Mais bon, qui vivra, verra...



    TO the future!!!!
    L. a toujours aimé l’été. Tout semble durer plus longtemps.

    La chaleur du jour que la nuit a du mal à chasser.

    Les nuits passées à ne rien faire, à traîner pour le plaisir d’avoir le temps.

    Lire un livre et se perdre dans les heures nocturnes, quand le soir devient matin.

    Rêvasser à ce que serait l’après été.

    Prendre des résolutions d’un fier élan, résolution qui ne passeront pas le bronzage qui s’en va.

    Les films, les filles, les amis.

    Cette légère et adorable inconstance.

    Une musique d’été ? Celle de Rachel Portman : la légende de Bagger Vance.

    Un film qui aurait pu être excellent mais qui a défaut d'être une copie de "Et au milieu coule une rivière" possède une magnifique BO, pleine d’une joyeuse mélancolie, emplie d’un romantisme estival, d’une belle et légère poésie.

    Cette même poésie qui vous fait vous allonger dans l’herbe fraîche et regarder les étoiles…..

    lundi 30 juin 2003

    Un nouveau cool cat à trouver sur la photo!
    De retour après des problèmes techniques de blogger. L., j'ai eu une sorte de malaise quand j'ai su que je ne pouvais plus te parler, pendant ce moment où mon blog n'était plus accessible. C'est qu'on s'habitue maintenant.

    Un déménagement, des réunions de familles sont autant d'évènements qui peuvent éloigner de ce petit monde.

    Dans cette réunion de famille, j'ai pu voir le cycle d’une existence d’une famille. Mes 30 ans. Jouer avec mon petit cousin de 24 ans mon cadet et qui ne me connaissait que de nom.

    Et entendre parler mon grand père avec cette tristesse que je ne lui connaissais guère de la mort de son meilleur ami il y a deux mois.

    Auparavant une de mes grandes amies venait d’accoucher. Et moi, et moi dirait un chanteur.

    Et moi je continue mon chemin. Ma ligne verte à moi.

    mercredi 25 juin 2003

    Note: Le cool cat est actuellement en vacances dans un pays chaud où il s'amuse beaucoup...En attendant il faudra affronter les programmes de rediffusion!! :-D

    mardi 24 juin 2003

    Si mon existence devait avoir un nom de pièce, çe serait la Tempête. Tu vois, L. là où je suis ça bouge beaucoup. Beaucoup trop. A tel point que je n'ai plus le temps d'écrire pour toi et pour ce blog. Alors pendant les quelques jours qui viennent, où le cool cat n'est plus là, je mettrai quelques citations et quelques famous last words....

    lundi 23 juin 2003

    L. regardait le pays: et s'il s'était trompé?

    Il se rappela ce que la bohémienne lui avait dit, ce soir là:



    - The tarot is fate, said the Gypsy Queen

    And she beckoned me, to glimpse my future she'd seen



    Gypsy to L. - She said, do you see what I see?, be careful to choose

    Be careful what you wish for, cause it may come true

    When I lay the card down will it turn up the fool?

    Will it turn up sorrow?

    If it does then you lose




    L. to the Gypsy - I'm the lost boy can you help me

    Yeah, I'm the lost boy can you help me

    ?

    dimanche 22 juin 2003

    De retour d'un voyage au loin. Dans les deux sens du terme. Dans le passé et dans la distance. Le plaisir d'être avec des amis de si longue date. Un repas, du soleil et de la chaleur... Une autre partie du bonheur.



    Sinon L, dans ma période de grande réflexion et de retour sur moi-même, je repensais à l'amitié. Je pensais aux amis absents. Je me disais que finalement il n’y a qu’un seul ami que l’on trahit. On le quitte après tout le réconfort qu’ils nous a apporté dans nos heures sombres.

    Il partage nos joies et nos peines, il nous aide de son mieux.

    C’est le seul ami que l’on trahit et il ne nous en veut même pas. C’est pour cela qu’il est notre ami en fait.

    Notre ami imaginaire….

    jeudi 19 juin 2003

    Le bruit de ses pas s'éloignait, se perdant dans les ténèbres de son appartement. Quelques mots avaient suffi.

    Le claquement de la porte marquait la fin de leur histoire, tel un livre que l'on ferme violemment.

    Son monde n'avait plus de sens. Elle se rappelait ses baisers, son regard, sa rencontre au Dark Tower.

    Elle se rappelait cette chanson qu'il écoutait en boucle. Son regard vide et perdu à chaque fois que les premières notes étaient jouées.

    Elle se leva, la vision troublée par les larmes et le maquillage qui formaient une étrange toile sur son visage qui n’était avant lui que joie et sourire.

    Elle alluma sa chaîne et mit la chanson. La solution devait se trouver dans ses paroles. Il devait y avoir une explication à son départ. Il devait y en avoir une. Pour se raccrocher, pour faire partir la douleur ne serait-ce que quelque minutes.

    Pour repenser à son étreinte et à ses mots à jamais envolés....





    Will I be alone this morning

    Will I need my friends

    Something just to ease away the pain

    And now I never see the loneliness

    Behind my face

    I am just a prisoner to my faith



    If I could only stand and stare in the mirror would I see

    One fallen hero with a face like me

    And if I scream, could anybody hear me

    If I smash the silence, you'll see what fame has done to me



    Kiss away the pain and leave me lonely

    I'll never know if love's a lie

    Ooh -being crazy in paradise is easy

    Can you see the prisoners in my eyes



    Where is the love to shelter me

    Give me love, love set me free

    Where is the love, to shelter me

    Only love, love set me free

    Set me free



    mercredi 18 juin 2003

    De retour, fatigué et harassé..Petite pause pour aujourd'hui et je reprends mes histoires demain...

    Ca, c'est le post que j'avais mis hier et qui n'est pas apparu à cause de free.

    Mon cool cat me regarde et il comprend que je dois encore partir à l'autre bout de la Normandie pour corriger des copies qui seront lumineuses, je n'en doute pas.

    L., j'ai été dans ton pays trois jours et ça me manque déjà...

    samedi 14 juin 2003

    Petite absence jusqu'à Mercredi soir. Je pars dans ma fortress of solitude, mon petit coin de paradis...



    Les archives seront toujours là, par contre...:-D



    vendredi 13 juin 2003

    Un autre jour, même s'il ne s'est passé que quelques heures. Tu vois L., avec ce départ qui s'annonce, je goûte aux joies simples de sorties avec mes amis qu'ils soient de première ou de dernière génération. On prend ainsi la mesure des choses quand on sait qu'elles ne durent pas.






    Le temps qui passe est un traînard, le temps passé est trop pressé.

    - M. Comte


    Les américains ont cette expression: blast from the past.

    En voici un et c'est Neil qui l'aurait inspiré:



    Say your prayers little one

    don't forget, my son

    to include everyone



    tuck you in, warm within

    keep you free from sin

    till the sandman he comes



    sleep with one eye open

    gripping your pillow tight



    exit light

    enter night

    take my hand

    off to never never land



    something's wrong, shut the light

    heavy thoughts tonight

    and they aren't of snow white



    dreams of war, dreams of liars

    dreams of dragon's fire



    and of things that will bite



    sleep with one eye open

    gripping your pillow tight



    exit light

    enter night

    take my hand

    off to never never land



    now I lay me down to sleep

    pray the lord my soul to keep

    if I die before I wake

    pray the lord my soul to take



    hush little baby, don't say a word

    and never mind that noise you heard

    it's just the beast under your bed,

    in your closet, in your head



    exit light

    enter night

    grain of sand



    exit light

    enter night

    take my hand

    we're off to never never land


    mercredi 11 juin 2003

    En cette atmosphère de fin du monde, rien ne vaut un sourire, pour paraphraser un ami gladiateur. Et un famous last word:





    "Give me 80 men and I'll ride through the whole Sioux nation."

    Fetterman, William J., capitaine de son grade (1833-1866)







    mardi 10 juin 2003

    Tiens, une autre citation pour toi, L.

    Mets là dans ton paquetage et poursuis ta route.



    We meet people once, and never see them again.

    There is no shape to events, no point at which we turn to the audience for their praise.

    No time at which we step behind the stage, to see the actors changing their wigs, and painting their faces, and muttering their lines.

    "Fairy tales are more than true: not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragons can be beaten."

    — G. K. Chesterton

    lundi 9 juin 2003

    La nuit. La pluie. Dans son grandappartement vide donnant sur la promenade de Hope, elle pense à Lui. Cette ombre furtive qu'elle a croisée au Dark Tower, cette homme si beau, si magnétique, si effrayant. Tout le monde le regardait et parmi tout ce parterre, c'est vers elle qu'il s'est dirigé..Il l'a choisie.

    Ils se sont embrassés et elle est depuis hantée par cette étreinte. Ses pensées ne sont dirigées que vers lui et ce baiser qu'elle n'avait jamais eu auparavant. Elle se sent seule. Elle ne mange plus, elle laisse le téléphone sonner jusqu'à ce que le silence revienne la protéger. Ce baiser, ce baiser, ce baiser......

    La nuit.



    Love me forever,or not at all,

    End of our tether, backs to the wall,

    Give me your hand,

    Don't you ever ask why,

    Promise me nothing, live 'till we die,



    Everything changes,

    Live all stays the same,

    Everyone guilty, no one to blame,

    Every way out,

    Brings you back to the start,

    Everyone dies

    To break somebody's heart,

    We are the system, we are the law,

    We are corruption,worm in the core,

    One of another, laugh'til you cry,

    Faith unto death or knife in the eye.



    Love me or leave me, tell me no lies,

    Ask me no questions, send me no spies,

    You know love's a thief,

    Steal your heart in the night,

    Slip through your fingers,

    You best hold on tight.



    vendredi 6 juin 2003

    Cette photo avant de partir.....Lui, je l'emmenerai dans le Pays.





    Un autre joli week-end ensoleillé s'annonce. Tu vois L., c’est pourtant une lumière tristement gaie. Je voyais dans ma ville tous les étudiants attablés, l’ambiance d’un soir de semaine où chacun sort, va boire un verre pour parler de tout et de rien. C’est une belle vie tranquille qui au fur des années s’atténue mais qui reste toujours là. Cette vie c'st celle que j'ai depuis que j'y suis arrivée, dans cette ville. Il y a ce gens que je rencontre régulièrement sans les connaître, ceux à qui je dis bonjour sans me rappeler de leurs prénoms. Il y a les vendeurs de bien des magasins, les serveurs....Tout un monde dont rues et vieilles maisons sont le décor et dont j'étais un modeste acteur.

    Je vais quitter ma cité et j’emporterai tous mes souvenirs qui iront dans le Pays où tu voyages maintenant. Ils y apparaîtront sous une autre forme c’est sûr, mais ils ne seront que de fugaces sensations, un sentiment de déjà-vu, qui va s’étioler peu à peu.

    Il y a aura d’autres soirées, d’autres endroits et d’autres amis. Mais rien de ce que je vais perdre ne reviendra tel qu’il était.

    C’est la fin d’un cycle, L.

    La fin d’une époque.

    La fin d’un univers.



    Et nous poursuivrons notre chemin, L.

    jeudi 5 juin 2003

    Parfois les mots nous fuient.

    Parfois on se sent petit.

    On se sent impuissant et misérable.

    On se dit que la vie prend des détours bien étranges et que, de nouveau, la ligne est bien ténue.

    Quand ce type si bien habillé mais au visage perdu s'est éloigné de nous.

    Quand nous avons réalisé que nous n'avions aucune raison de ne pas lui donner l'aumône qu'il demandait.

    Quand un silence s'est installé entre nous.

    Quand nous avons réalisé que nos beaux discours s'étaient envolés quand nous lui avons refuser ces quelques sous qui ne nous auraient pas manqué.

    Parfois, le voile se déchire et là ce n'est pas le mystère que nous touchons.

    Mais une Vérité.



    fuck...


    mercredi 4 juin 2003

    Minuit trente.

    Un groupe de joueurs de cornemuse de la police de Calgary passe dans la rue...Les gens s'arrêtent ou klaxonnent...Le chat panique. Une belle nuit....

    mardi 3 juin 2003

    Salut L.



    Tu dois encore dormir et je t’envie. Ici, avec tout ce qui arrive, dur de trouver du repos. Mais je te livre mon expérience d’aujourd’hui. Effrayante et enrichissante.

    Il n’y a qu’une fine ligne entre notre vie au doux ronron quotidien et le drame. Tu le sais bien puisque que tu es là-bas...

    J’ai failli la franchir cet après midi et dans tous les sens du terme.

    Je roulais sur l’autoroute vers 19 heures et j’étais fatigué. Les voix de l’autoradio étaient déformées et mes paupières devenaient de la pierre de plus en plus dure à porter.. Je cherchais désespérément une aire d’autoroute pour une micro sieste, quand soudain un bruit se fit entendre. Un bruit lourd et inquiétant, qui me fit rouvrir les yeux….

    Je venais de passer la ligne extérieure droite de la route et je me dirigeai tout droit vers une glissière de sécurité à 120 km/h. Je me suis repris et l’adrénaline s’est occupé du reste.

    Le plus horrible est cette sensation, celle que l'on a quand on réalise. En fait j’étais endormi et je ne m’en suis rendu compte que lorsque je me suis réveilé. A chercher cette aire de repos, je m'étais endormi. en d'autrs temps, j'aurais salué cette ironie..

    La ligne (verte ou rouge) n’était pas pour moi, enfin pas pour aujourd’hui en tout cas.



    Mais je l’ai vu.. Et qu’elle est ténue…



    Dors bien mon ami…


    dimanche 1 juin 2003

    Ce matin, à 5h, j’ai été réveillé par le tonnerre. Et quand je dis réveiller, c’était comme si quelque chose avait explosé à côté de moi. Mon ordinateur en a même préféré s’éteindre tout seul. Encore dans le sommeil, dans le stress d’un réveil brutal j’ai donc assisté (et j’assiste encore) à ce bruyant concert. Eclairs, tonnerre, éclairs, tonnerre….Je m’amuse à compter le temps entre les deux et puis je me mets à penser aux gaulois, aux grecs…Ils avaient tous si peur du tonnerre et en fait, ce matin, je les comprends.

    Mon chat, les oreilles en arrière miaule lourdement et va s’enfuir sous le lit très régulièrement et quand un coup de tonnerre trop violent fait trembler les murs, on se sent peu de choses.

    Dehors le marché a pris du retard à cause des averses diluviennes. J’ai ouvert ma fenêtre pour que la fraîcheur puisse rentrer et je caresse le vain espoir de capter un éclair avec ma webcam.

    L’écho assourdissant se répercute sur tout le port et je ne suis pas trop rassuré (mais je suis à mon ordinateur, connecté, à raconter la fin du monde !!)..tiens, c’est drôle, j’en ai mal aux yeux tellement les éclairs déchirent la noirceur des nuages qui se mêle aux restes de la nuit.

    Un autre éclair.

    Je vais fermer la fenêtre. Je me dis stupidement qu’un éclair pourrait rentrer dans l’appartement. Etonnant comme on peut avoir des raisonnements illogiques, ancestraux dirais-je dans de pareils moments.

    Mais il y a tout de même une chose que les grecs et gaulois ne voyaient pas à propos des orages :

    Ça lave bien les voitures….

    vendredi 30 mai 2003

    L. je t’écris cette lettre toi qui est bien tranquille dans le Pays.

    Je t’écris parce que des fois j ‘envie ta solitude.

    Il a fait très beau hier et j’ai donc décidé d’aller avec ma douce et tendre à la plage,. Bien évidemment il y avait beaucoup de monde car nous avions décider d ‘aller vers la plage la plus proche.

    Quel spectacle. Quelle désolation. Des fois, j’ai envie de m’enfuir et de quitter tous ces cons.

    Outre les parisiens venus montrer leurs coups de soleil et leur agressivité au volant (mais ça ç’est l’histoire de l’humanité), il y avait toutes sorte des personnes que d’aucuns appelleraient beaufs qui se promenaient.

    Vois-tu, L., je n’aime pas employer ce terme car chacun recherche le bonheur qu’il souhaite et si quelqu’un est heureux d’une manière simple, il n’y a pas de problème. Ainsi est fait notre monde. « Et in arcadia ego”. Mais là, L. mais là…



    Ça commence par ceux qui marchent sur la piste cyclable et qui râlent parce qu’il y a des vélos et des rollers (sur la piste cyclable donc) et que c’est dangereux. Alors qu’à un mètre il y a un chemin pour les piétons.

    Ensuite, alors que nous roulions, un troupeau de mâles bedonnants d’une trentaine/ quarantaine d’années, la chemise ouverte déclare haut et fort au passage de ma douce : « oh là là, son mec doit s’amuser avec ce qu’elle a »….

    Quelle élégance, que d’honneur fait à la légendaire poésie des français quant on en vient au subtil art du badinage et de la séduction …



    Que la majorité s’agglutine sur cette plage, refusant de faire 200 mètres pour être un peu plus isolé, soit.

    Mais qu’il y ait cette agressivité, cet étalage vexatoire d’une telle médiocrité, L. je me dis que tu dois bien être tranquille, au loin, sur ta plage.

    Tu me diras , moi aussi j’ai ma plage, bien plus loin, sans tous ces parasites. Elle est au bord de l’océan et ça fait 25 ans qu’elle m’accueille.

    Dans quelques jours, je lui présenterai ma douce et tendre et il n’y aura que le vent, le doux bruit des vagues et l’odeur des pins pour délicieusement nous embêter…



    "Et in arcadia ego"