Rouen. Les écrits sont passés donc on reprend un peu d'activité ici. Je regarde des films et même si j'ai fait ma poule mouillée devant Paranormal Activity 3, mon imagination a besoin en ce moment de films inoffensifs comme Pirate des Caraïbes. La série est frustrante car comme c'est Walt Disney, on sait que cela ne va pas être bien méchant. On sait qu'il y aura un combat et ensuite des dialogues (rapides) pour faire avancer l'intrigue. L'inverse des films de Q, quoi.
J'ai donc regardé le dernier opus: La Fontaine de Jouvence. Le titre anglais est: "on Stranger Tide"s. Là, j'aurais du tiquer parce que c'est le titre du livre de Tim Powers, traduit admirablement par " Sur des Mers plus Ignorées". Bref, revenons à nos Pirates. Tout est prévisible, peu développé, fourmillant d'idées mais comme c'est Walt Disney et Jerry Bruckenheimer, ce n'est guère surprenant. Et c'est pour cela que je leur en veux: si le fond pourrait être extraordinaire, la forme, elle, est splendide. Les décors, le maquillage, les paysages sont fabuleux. On voudrait vivre dedans. On regarde ce film de la grisaille de célibataire rouennais et l'on s'imagine à naviguer au loin. Je repense à l'Australie et ses plages somptueuses, ce sable blanc et l'appel de l'horizon. Je repense à la Martinique et à cette superbe randonnée où j'avais cru être un de ces fameux pirates à la recherche d'un trésor. Je ne sais pas par contre si un pirate aurait déguerpi comme on avait fait à la vue d'une araignée grosse comme la main, sur un tronc d'arbre près duquel on s'était arrêté. Bref, voilà ce à quoi tout ce plaisir coupable m'a fait penser.
Et comme toujours après, une ballade Wikipédia où j'ai appris que les pirates n'enterraient pas les trésors. Quand la connaissance écrase le rêve...