jeudi 29 novembre 2007

Bienvenue au Soudan

illian Gibbons, 54 ans, originaire de Liverpool, dans le nord de l'Angleterre, risque gros. Cette enseignante dans une école privée de Khartoum, la capitale du Soudan, est poursuivie par la justice soudanaise pour avoir laissé ses élèves âgés de six à sept ans donner le nom de Mahomet à un ours en peluche. Or toute représentation du Prophète est illicite en islam.

Arrêtée ce dimanche puis inculpée d'insulte à l'islam et sédition, elle pourrait écoper d'une peine de prison de six mois, quarante coups de fouet et une amende. L'article 125 du code pénal porte sur les insultes aux religions, aux rites et aux croyances, sur la dégradation de biens sacrés et l'humiliation des croyants.


Conduite ce jeudi à un tribunal de Khartoum, la Britannnique doit être jugée immédiatement ou le tribunal doit décider d'une date ultérieure pour que le procès ait lieu. Les journalistes ont été empêchés de s'approcher du fourgon cellulaire qui est entré dans l'enceinte du tribunal criminel de Khartoum-nord en attendant le début de l'audience.


mercredi 28 novembre 2007

Moi et ma grande g.........


The Moon in my Front Yard, originally uploaded by _Val W.

Rouen. Mon Saint-Aignan. Alors quand le prof a dit: qui veut faire le commentaire sur l'incident du Tonkin de 1964 et la réaction de Nixon, j'ai dit oui. J'aurais pas du. Je connais si peu le sujet que je n'ai pas reconnu le titre du bouquin indispensable pour la matière, bouquin que j'ai déjà. Dans la rubrique ça fait du bien au moral, une stagiaire est venue me voir dans mon cours. Que le temps asse. En tout cas, j'ai été touché par la grâce et elle en a même fait les exercices donnés aux élèves. J'aurais besoin d'elle pour mes inspections.
En attendant, cette belle photo de lune qui n'est pas de moi m'accompagne ce soir.
Sinon, mon côté geek bouge avec ce foutu iphone qui m'appelle...

mardi 27 novembre 2007

Sean Taylor

Un sportif qui meurt cela marque toujours les esprits. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Peut-être est-ce ce symbole de jeunesse et de toute puissance, le rêve qu'il nous donne, la joie ou la dérision qu'il provoque en nous On le voit toujours sur cette scène faite de vert, avec 21 autres acteurs, écrivant devant nous une histoire dont jamais nous ne connaissons la fin. Le sport c'est cette vie qui éclate, le sport, c'est un stade qui hurle devant les héros modernes, ceux qui écrivent les légendes d'aujourd'hui.
Sean Taylor avait 24 ans et il a été tué chez lui par un intrus. Il jouait au Washington Redskins après une glorieuse carrière pour l'Université de Miami. Comme toujours par le net, les phases sont fragmentées. Hier soir (heure française), il était hospitalisé. Ce matin, en état critique et cette après-midi, c'est la première nouvelle qui est apparue sur mon écran. Quelqu'un quelque part lit ces nouvelles et il en est l'infâme créateur. Sa fiancée et l'enfant qui avait changé sa vie bien perturbée étaient présent dans la maison
C'est une vie qui part, comme tant d'autres victimes d'un sort imbécile. Il faisait partie de mon quotidien, comme tous ces joueurs qui m'accompagnent, sur lesquels les fans ont un avis, sur lesquels les journalistes glosent. On disait de lui que c'était un gros frappeur, mais il avait du mal à respecter les consignes pour couvrir un joueur. Mais qu'il était vital pour cette défense, surtout contre les équipes physiques. Il aurait pu être utile contre... Mais maintenant c'est fini. La joie du stade s'est éteinte. Plus de plaquages, plus d'interceptions. Les lumières sont éteintes et le stade vide et sombre résonne de ces acclamations à jamais silencieuses, ne laissant que le vent sur l'herbe.








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lundi 26 novembre 2007

Fais ce book (jeu de mots)

Alors moi aussi, j'ai cédé à Facebook donc si vous voulez devenir mes amis, vous pouvez me contacter dessus ou m'envoyer un mail, ça sera marrant de voir tout celà et surtout que ce blog se retrouve transféré sur FB.
Sinon après quelques années d'en avoir marre de voir mes élèves se retourner, j'ai donc trouvé l'imparable réplique (pour l'instant).
J'ai pris le sac d'un élève que j'ai posé contre ses tibias et sur ses pieds. Je lui ai dit: s'il tombe, deux heures de colle.
Il ne s'est pas retourné du l'heure et il m'a dit à la fin que "celui-là, comme jeu il n'est pas drôle".

samedi 24 novembre 2007

Richard Ford et une question

Toujours à la recherche d'autographes je lui ai demandé d'écrire sur mon livre. Et la tradition veut qu'on pose une petite question. J'ai donc posé la question que personne dans l'amphi n'oserait poser. Je lui ai simplement demandé quelles étaient ces équipes de football préférées. Michigan State et les Packers. Au moins, il se rappellera de celle-là en France.

En attendant, une telle rencontre vous donne envie de faire tant de choses. Lire tous ses livres, écrire, être ailleurs. Au fait j'ai reçu ce matin un dossier de mes amis du Tennessee avec ce qu'il faut pour pouvoir enseigner dans cet état. Intéressant, non?
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Richard Ford et Rennes

Rennes. Cette ville est toujours pour moi une sorte de vision romantique. Ma ville natale, là où j'ai fait de l'anglais en CP pour la première à l'institut Franco-américain( quel signe du destin). J'y suis donc retourné hier voir Richard Ford, l'auteur de tout une oeuvre et donc une nous a donc intéressé car elle est au programme de l'agreg. Touours étonnant de voir l'homme derrière les mots. Toujours impressionnant de prendre la parole devant 80 candidats, poser une question et de voir l'auteur vous demander de lire le passage que vous venez de mentionner.
A la pause, c'est crêperie et bolée de cidre. Ensuite les gateaux bretons. Celà n'a duré que quelques heures mais quelques heures peuvent vous servir à plein de choses.





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jeudi 22 novembre 2007

Ca souffle

Rouen.Mont Saint Aignan.Rennes.
Faire les courses est toujours un excellent sujet de post. On se promène dans les rangs, on devise sur les livres et soudain on voit ça. Il ya quelques années, il y avait eu Scarlett qui était soi-disant déjà une suite. Mais maintenant on a la suite OFFICIELLE mesdames et messieurs! Le film a marqué mon adolescence, connaissant les répliques par coeur (et voulant faire une déclaration de mariage comme Rhett a pu le faire) ça fait toujours drôle de voir ce que l'on pourrait qualifier comme impi. Mais en y réfléchissant, on voit que les suites sont soi sur Scarlett, soi sur Rhett mais McCraig fait un livre dont les critiques sont assez bonnes en fait. Et surtout il exonère Rhett de la plupart des méfaits dont parlait Mitchell dans son livre.


Ce soir je pars pour ma ville natale, au coeur des manifs étudiantes pour passer un vendredi à écouter plein de gens que j'espère intéressants sur un colloque qui parle de l'auteur américain richard Ford (avec présence de l'auteur, qui doit bien se demander ce qui se passe en France...)
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mercredi 21 novembre 2007

Pensée

Rouen. Vous êtes pris dans cette grève, pris dans cette vie? eh bien voici quelques conseils de la chaîne NBC, au sujet de l'excellente série Life (petit bijou, comme on dit). Les autres conseils eh bien, il faut réussir à se les forger soi-mêmes.
On trouve des petits plaisirs partout comme quand des élèves lisent dans le texte que Hogwarts/Poudlard a1000 ans et qu'ils vous demandent:"après tout ce temps, elle existe encore?".
Aujourd'hui les buralistes ont protesté et parfois je me demande si ça ne fait pas partie de leur faculté première et souhaite tout simplement ne pas appliquer la loi sur le tabac. Le mot avantage acquis n'a pas été prononcé mais y était presque.
Et demain, c'est Thanksgiving. Les grâces seront dites, on se retrouve auprès de ceux que l'on aime. Grande ou petite, à vous de choisir.

lundi 19 novembre 2007

2 jours et demi

C'est ce à quoi on a droit quand un de ses proches meurt. Quand il meurt à 35 ans d'une rupture d'anévrisme (sinistre chanson à l'air trop connu), quand il laisse des enfants derrière lui, quand il se baisse pour prendre des clés. Il y a une drôle d'ambiance ce matin.
C'est coup de fil à 2 heures six du matin qui lui a appris celà.
Evidemment, celà nous renvoie à nous. A ce que nous sommes. Je me dis que si on me trouvait, qui appellerait-on?
Quand je me retrouve devant la feuille blanche pour lui écrire un mot, rien ne vient. Et on réalise que de toute façon il y a des moments d'une telle force, d'une telle vérité, que les mots ne peuvent rien, qu'on devrait juste les transformer en pensée. Malheureusement, celles-ci ne sont pas matériels et c'est la trivialité de l'encre qui apparaît donc.

Cycle de la vie, une de mes collègues vient de rentrer et nous annonce qu'elle attend un deuxième enfant (elle a un an de moins que moi). Robert Frost avait raison au sujet de la vie: "In three words I can sum up everything I've learned about life: it goes on"

dimanche 18 novembre 2007

Glou glou


Les japonais repartent à à la chasse scientifique à la baleine et devrait en tuer un millier. Il y a plein de bonnes nouvelles ce matin. Le truc le plus drôle c'est que quand on dit "expédition scientifique", je pense plutôt à la Calypso et pas à ce navire abominable.
Je sais que c'est facile de dire ça quand on est amateur de Sushi comme moi et que donc je participe à la disparition du Thon rouge de manière aussi massive. Incidemment, j'en ai mangé hier soir. Il y avait 13 euros de différence entre ce que j'ai pris sur Rouen (19) et la même composition mangée à Melbourne (6).
Néanmoins, voilà ce qu ej'aimerais pour ces personnes, dans un monde parfait:

samedi 17 novembre 2007

Là, ça craint.


C'est fini pour The Office. Neuf épisodes et la grève a tout emporté.

That's what she said!

vendredi 16 novembre 2007

Après on s'étonne que le matériel soit en panne

Le vent sur l'eau


Quelle longue route sous cette belle lune. Derrière lui, alors qu'il regardait les collines, il sentait encore l'odeur du jour qui venait de s'enfuir pour se reposer un peu. Devant lui, la masse noire et tranquille de l'océan semblait danser avec le ciel. La lune paresseuse se reflétait sur l'eau troublée.
Il était là et attendait. Le navire devait venir et l'emmener au loin. Où précisément, il ne le savait pas mais c'était ce qui l'attirait.
Ce navire passait bien peu sur les côtes et il n'en avait appris l'existence que par le plus grand des hasards. Mais, avec son sac pour seul compagnon, il savait que la destination de ce navire valait ces heures d’attente.

Alors qu'il s'approchait d'une auberge chaleureuse, son pied avait heurté une masse claire. Il s était baissé et avait vu que c'était un message roulé et tenu par un lacet en cuir. Il avait cherché qui pouvait l'avoir laissé tomber mais après n'avoir vu âme qui vive, il avait décidé de lire son contenu. Qui était le destinataire de cette étrange missive, et plus important, qui l'avait écrite?

Elle était rédigée dans une langue que lui seul semblait pouvoir comprendre. Elle parlait de belles et riches terres lointaines, de découvertes fabuleuses écrites d'une plume enchanteresse.

Il avait lu et relu ce message, dans l'ombre de lune de cette auberge où tant étaient passés sans voir ce parchemin, cette carte au trésor que tant cherchaient mais que si peu trouvaient. Il parlait aussi de ce bateau qui pourrait l'emmener au-delà des mers, sur ces îles fabuleuses que chacun veut atteindre. Un homme était sorti et l’avait vu en train de lire. Il avait voulu cacher le message mais l’homme l’avait déjà remarqué. Il se mit à rire en lui disant que ce message était pour les sots. Personne ne pouvait comprendre ce qui y était écrit que seuls les poètes et les déments y voyaient quelque folie.

Il était plus poète que fou et avait souri à cet étrange homme qui venait de sortir de sa vie aussi vite qu’il en était rentré. Bien sur que ce message parlait de paradis perdus, bien sur que le voyage était risqué mais qu’était-ce qu’une traversée pour vivre ce que l’on a toujours voulu ? Et surtout, il comprenait chacun des mots, comme si ces mots l’avaient attendu pour vivre leur propre vie et danser dans son esprit.

Le cœur léger et pensant à ces terres, il s’en était allé, le message dans sa poche.

La nuit suivante, comme attiré par quelque idée, il était revenu près de cette auberge d’où sortaient des chants et des éclats de rire étouffés qui s’échappaient dans la nuit.

Il avait vu un nouveau message à terre. Cette fois-ci il n’avait pas réfléchi pas et l’avait lu d’une traite après s’être jeté dessus. Encore une fois, son esprit avait été transporté vers ces terres riches et luxuriantes, de nouveau ces récits de voyageur l’avaient rendu jaloux des oiseaux. Ivre de l’avoir lu trop vite, il avait recommencé au premier mot.

Il avait lu et relu l’histoire de ce navire. Grâce à lui, il allait pouvoir rejoindre ces terres, quitter ce qu’il avait et tout recommencer. Le navire passerait dans deux nuits sur ces côtes, si près et si loin à la fois. Deux nuits pendant lesquelles il avait rêvé à son nouveau monde à cette vie belle de promesses, vide de malheur et pleine de tant de joie.

Il tenait encore le second message à la main quand la lune commença sa lente course dans l’océan. Il fixait l’horizon noir et ces yeux voyaient mille formes que son imagination inventait sur cet océan.

Le froid s’emparait de lui alors que les vagues impassibles de régularité ne lui amenaient rien, emportant à chaque reflux ses illusions et rêves d’horizon lointain. Qu’étaient donc ces mots perfides ? Qui les avait écrits et quel poison lui avait fait croire en eux. Jamais un navire ne viendrait, jamais LE navire ne jetterait l’ancre pour lui. Etait-il foi ou poète ? il ne savait plus.

Dans le ciel un oiseau de nuit, comme dérangé par sa présence se mit à crier. Il se sourit à lui-même et regarda naïvement les deux parchemins. Son sourire se figea.

Il avait voyagé. Il avait été dans ces pays par la force de ses mots. L’espace d’une lecture il avait cru. Il avait cru en eux, il avait cru que tout était possible.

Il frissonna. La nuit était froide et immense et le navire ne passerait pas. Il fit demi-tour et jeta les deux parchemins dans un fossé. Puis, presque aussitôt, il se ravisa et les reprit. Ces mots n’étaient que mensonge mais ils ne blesseraient que celui qui les croirait trop. Il avait voyagé et c’était là l’important. Et s’il avait mal, c’était de n’être pas parti. Mais d’autres navires viendraient et il quitterait ce Pays car en plus d’être fou et poète, il était aussi voyageur.

Il roula précieusement les deux messages avec un lacet de cuir et posa le premier devant la porte de l’auberge. Il attendit un peu dans l’ombre et vit un passant s’arrêter, se baisser et après avoir regardé qui pouvait l’avoir laissé tomber. Après ne pas avoir vu âme qui vive, il commença à le lire, captivé par ces mots faits de bonheur.

Demain, il déposerait le second.

mercredi 14 novembre 2007

Tchou tchou

J'ai eu pas mal d'échos sur Runaway Train alors voici le clip:



Bien sur, n'y voyez aucune allusion aux grèves...

mardi 13 novembre 2007

Vocabulaire

"L'autre, il m'a encouillé" est une phrase fort poétique d'une de mes élèves aujourd'hui.
Il existe d'autres bien étranges et qui prêtent à sourire aujourd'hui aux informations.
La première est : "un témoin de moralité d'Yvan Colonna"
La deuxième: "un ferrailleur malhonnête"
La troisième: "on est pris en otage!"

Cette dernière phrase fait partie des clichés mais ça serait marrant si les cheminots prenaient vraiment en otages les usagers. Imaginons: on prend le train et en pleine campagne, le contrôleur l'arrête et tirant dans le plafond pour terroriser les passagers (surtout les premières classes). Des types en cagoules déboulent dans les wagons et bloquent le convoi. Armés, les types nous disent donc qu'ils attendent que leurs revendications soient acceptées et qu'ils abattront un passager par heure.
Là, je pense que même le service minimum ne sera plus jamais mentionné.

lundi 12 novembre 2007

Chaque jour, le français est assassiné...

"T'es allée au coiffeur?"
"Non, c'est moi qui me l'ai fait toute seule"

Le lundi tout bouge plus lentement, mais aujourd'hui, il fait beau.

Mais quand j'apprends que Bono a écrit pour le nouvel album de Johnny Halliday, le monde passe plus vite.

dimanche 11 novembre 2007

Paroles d'un jour qui disparaît

A quoi bon leur raconter la vie du front ?

Ils ne peuvent pas comprendre

Alors, bien vite, on reprend le train

Pour retrouver les copains, ceux de l'avant

Quand ils ne sont pas morts entre-temps, dans les lignes

samedi 10 novembre 2007

Irlande

Etre allé deux fois enAustralie et aucune en Irlande, eh bien voici une petite anomalie bientôt réparé, en février. Au moins, on sera sur d'avoir du gris. Gris comme mon chat, gris comme le ciel rouennais. Grey is the colour!
En attendant, tout flotte et coule. Retour dans ma ville natale pour aller à la fac, j'ai juste à blinder mes cours et ainsi tout ira pour le mieux.

Parlons ciné, ça fait longtemps.
On attend avec impatience le Beowulf (où Angelina Jolie est nue, mais en image animée!!) tout en animation, donc.
On ira faire un tour du côté de Cronenberg avec Les promesses de l'Ombre, qui est je trouve un super titre de film. Et bien sur, La Croisée des mondes qui semble être un appel à l'imaginaire assez fabuleux. Bien sur, il faudra voir le rendu final, car après tout, Narnia semblait super, non? (à ce propos, on attend toujours les suites tant annoncées..). Je ne vous parlerais pas de Stardust qui est une bien étrange adaptation du chef d'oeuvre de Gaiman. Tristement.

Ca me fait toujours sourire quand j'écris ce genre de choses. L'espace d'un instant, j'ai l'impression d'être le critique dans sa maison au bord la mer à L.A., qui fait et défait les oeuvres au moindre de ses mots.
En attendant, la vaisselle m'attend...

jeudi 8 novembre 2007

A la grève!

A la grève!

Je ne parle pas de celle des étudiants, par que franchement, à force de toujours dire non, on sait même plus ce uqi est proposé et quand on voit l'état des facs en France et "le taux d'échec en première année" c'est pas un peu aussi car à force de dire que tout le mond epeut avoir le bac, on en paye les pots cassés.
Je parle de la grève des scénaristes qui font que THE OFFICE est en hiatus car tous les acteurs sont un peu scénaristes..Mais Steve Carell le grand a décidé de les rejoindre et ça, j'aime.


La vidéo sera dur à comprendre pour beaucoup mais j'adore la fin:" les avocats de la compagnie devraient écrire les scripts car ils ont de la créativité à revendre pour ce qui est de se faire
de l'argent." En gros.

Ce matin: violente altercation avec un élève au sujet d'un portable, un autre me demande "Monsieur! Einstein, ça veut dire quoi?". Bref, la routine...

mercredi 7 novembre 2007

Roulement

On retourne donc dans le grand bain après de bien belles vacances qui m'ont semblé durer quelques années. Je voyais la pub Nespresso avec George "le bourreau des coeurs" Clooney et je me disais qu'il est physiquement à des lieux de Michael Clayton. Mince, ultra maquillé mais avec ce style inimitable, reconnaissons-le.
Les dissertations, les commentaires tombent à nouveau et je sens que je vais donc une nouvelle entrer dans le tunnel non pas de l'hiver, mais en plus du triturage de texte.En attendant, on remet la tenue et on se prépare pour la piste des clowns...

lundi 5 novembre 2007

Christine Lagarde est-elle conne?

Dans un entretien au JDD notre ministre a déclaré que si les français trouvent l’essence trop chère, ils n’ont qu’à utiliser leurs vélos, faire appel au covoiturage, ou encore utiliser les transports publics. Quand on a pas de pétrole, on doit avoir des idées, a ajouté la ministre.



C'est que j'appelle prendre les gens pour des cons (des veaux?) mais je pense que ça en dit plus sur celle qui prononce ces mots que sur ceux qu'elle vise. C'est beau d'être à la botte des lobbies pétroliers.

C'est beau ces ministres qui savent communiquer et parler au le Peuple. Pardon, insulter le Peuple.


Eh bien ma bonne dame...


Je vois leurs nuques. Ils regardent à droite, leurs pieds ou les produits dans leurs mains. Devant moi, une mère tente de calmer son fils (qui ne s'appelle pas Kevin, mais Erwan. Surprenant...)
Un magazine avec Teri Hatcher dit qu'elle n'a pas trouvé son Superman. Vibrant hommage à tous ceux qui, comme moi, soupiraient devant la belle Teri dans "Lois et Clark".
La queue n'avance pas. Elle piétine. Elle est comme un serpent qui commence à s'enrouler sur elle-même. On se pose donc les questions, encore à perdre du temps de sa vie dans cette attente inutile, ce gâchis de vitalité et ce triomphe de l'énervement....

La scène se passe donc au Leclerc du centre Saint-Sever à Rouen, qui semble donc être en partenariat avec La Poste dans la gestion de ses clients.
Il y a toujours deux fois trop de caisses, à savoir qu'une sur deux est vide et après quelques travaux, les caisses automatiques sont arrivés. Et c'est donc là qu'ils vont avoir besoin d'un plus gros bateau. Les caisses automatiques, en tant que client je suis pour et j'ai alors réalisé un truc. L'être humain met du temps à s'adapter.
La caisse où j'étais était l'ancienne caisse rapide et était donc submergée de petites dames avec leur jambon, avec un pneu ou une cafetière. Et toutes ses personnes payent donc en liquide. Donc, quand on a plein de courses vitales comme moi, on ne passe pas aux caisses automatiques, on se retrouve avec ces personnes qui sont un peu effrayés par l'informatique et/ou ne payent pas en carte. Je pense que Mr Leclerc va devoir sensibiliser..

Sinon Kamelottum de returnum est. Ca ne veut rien dire, mais ce soir, on replonge dans la table ronde...Ca sera différent de mon expérience d'hier soir. Après une autre humiliation sportive, j'ai relu (il n'y a pas de rapport entre les deux, je vous assure) Maus. Et Vladek Spiegelman m'a arraché des larmes, encore.

dimanche 4 novembre 2007

Putain, c'était bien quand même!!

J'ai regardé Dorothée chez Drucker. Et les chansons, les images, l'ambiance sont revenus. Je me suis surpris à chanter des paroles qui étaient à jamais oubliées en moi.
Les après midi sans fin, les courses dans le jardin, les Cités d'Or, les copains qui étaient ceux que je verrais toute ma vie.
Cette époque où il n'y a pas d'avenir, où l'on se mettait à l'arrière dans la voiture, où on ne pouvait pas regarder la télé après le journal sauf le mardi.
Cette époque où il y avait le dessin animé à 19h55, où l'on ouvrait les paquets Panini en sentant l'odeur de la colle de ces autocollants.
Tout était à constuire et une fois que tout fut construit, on en a oublié les fondations.

vendredi 2 novembre 2007

Pendant que vous bronzez

Cette affaire Zoé est quand même bien étrange mais elle est rassurante sur un point. Soyons franc, quand il y a un problème de justice avec un pays africain, on dit tout simplement "qu'est-ce qu'ils sont en train de faire encore". Cela a fait pareil quand en Corée on accuse les époux Courjault (orthographe approximative), la première réaction est de dire: "congeler des bébés? qu'est-ce qu'ils inventent?".
Ma petite marotte de séries télé va tourner court. La grève des scénaristes a été votée et c'est panique à bord!
Halloween est passé et ça et là, on peut voir des assurances, des lavomatiques décorés alors que très clairement et heureusement les publicitaires n'ont pas réussi à l'implanter ici. Tout ça a un petit goût bien décalé, mais le décalage est à la mode en ce moment.
Le décalage, c'est aussi les journaux qui semblent avoir découvert un phénomène qui s'appelle Facebook. Le web prend décidément un pas d'avance sur les media traditionnels.

En attendant dimanche, profitons de ces quelques heures...

jeudi 1 novembre 2007

Rouen la foire

Etranges rencontres nocturnes d'explorateurs et de foire, croisée des époques sur une rivière. On se réveillee et ça parle de grèves, et j'avoue être plus inquiété par celle des scénaristes (qui n'affectera pas Prison Break, c'est sur!) que celles classiques du mois de novembre.
Hier j'ai donc reçu ma première note en bien des années. Intéressant de voir tous ces profs redevenus étudiants et surtout avec les mêmes critiques que celles qu'ils peuvent faire à leurs élèves. Nous avons donc attendu, prenant chaque remarque pour nous, se disant donc donc que nous sommes nuls et que ça va être long, très long. Le souffle est court, on se dit que tout va être à reprendre. Et la note tombe.
On lit sa copie, la relit, on est fier des bonnes annotations, on regrette les mauvaises. Il faudra que j'en parle à mes élèves à l'occasion.
Ma note? 10




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