lundi 30 juin 2003

Un nouveau cool cat à trouver sur la photo!
De retour après des problèmes techniques de blogger. L., j'ai eu une sorte de malaise quand j'ai su que je ne pouvais plus te parler, pendant ce moment où mon blog n'était plus accessible. C'est qu'on s'habitue maintenant.

Un déménagement, des réunions de familles sont autant d'évènements qui peuvent éloigner de ce petit monde.

Dans cette réunion de famille, j'ai pu voir le cycle d’une existence d’une famille. Mes 30 ans. Jouer avec mon petit cousin de 24 ans mon cadet et qui ne me connaissait que de nom.

Et entendre parler mon grand père avec cette tristesse que je ne lui connaissais guère de la mort de son meilleur ami il y a deux mois.

Auparavant une de mes grandes amies venait d’accoucher. Et moi, et moi dirait un chanteur.

Et moi je continue mon chemin. Ma ligne verte à moi.

mercredi 25 juin 2003

Note: Le cool cat est actuellement en vacances dans un pays chaud où il s'amuse beaucoup...En attendant il faudra affronter les programmes de rediffusion!! :-D

mardi 24 juin 2003

Si mon existence devait avoir un nom de pièce, çe serait la Tempête. Tu vois, L. là où je suis ça bouge beaucoup. Beaucoup trop. A tel point que je n'ai plus le temps d'écrire pour toi et pour ce blog. Alors pendant les quelques jours qui viennent, où le cool cat n'est plus là, je mettrai quelques citations et quelques famous last words....

lundi 23 juin 2003

L. regardait le pays: et s'il s'était trompé?

Il se rappela ce que la bohémienne lui avait dit, ce soir là:



- The tarot is fate, said the Gypsy Queen

And she beckoned me, to glimpse my future she'd seen



Gypsy to L. - She said, do you see what I see?, be careful to choose

Be careful what you wish for, cause it may come true

When I lay the card down will it turn up the fool?

Will it turn up sorrow?

If it does then you lose




L. to the Gypsy - I'm the lost boy can you help me

Yeah, I'm the lost boy can you help me

?

dimanche 22 juin 2003

De retour d'un voyage au loin. Dans les deux sens du terme. Dans le passé et dans la distance. Le plaisir d'être avec des amis de si longue date. Un repas, du soleil et de la chaleur... Une autre partie du bonheur.



Sinon L, dans ma période de grande réflexion et de retour sur moi-même, je repensais à l'amitié. Je pensais aux amis absents. Je me disais que finalement il n’y a qu’un seul ami que l’on trahit. On le quitte après tout le réconfort qu’ils nous a apporté dans nos heures sombres.

Il partage nos joies et nos peines, il nous aide de son mieux.

C’est le seul ami que l’on trahit et il ne nous en veut même pas. C’est pour cela qu’il est notre ami en fait.

Notre ami imaginaire….

jeudi 19 juin 2003

Le bruit de ses pas s'éloignait, se perdant dans les ténèbres de son appartement. Quelques mots avaient suffi.

Le claquement de la porte marquait la fin de leur histoire, tel un livre que l'on ferme violemment.

Son monde n'avait plus de sens. Elle se rappelait ses baisers, son regard, sa rencontre au Dark Tower.

Elle se rappelait cette chanson qu'il écoutait en boucle. Son regard vide et perdu à chaque fois que les premières notes étaient jouées.

Elle se leva, la vision troublée par les larmes et le maquillage qui formaient une étrange toile sur son visage qui n’était avant lui que joie et sourire.

Elle alluma sa chaîne et mit la chanson. La solution devait se trouver dans ses paroles. Il devait y avoir une explication à son départ. Il devait y en avoir une. Pour se raccrocher, pour faire partir la douleur ne serait-ce que quelque minutes.

Pour repenser à son étreinte et à ses mots à jamais envolés....





Will I be alone this morning

Will I need my friends

Something just to ease away the pain

And now I never see the loneliness

Behind my face

I am just a prisoner to my faith



If I could only stand and stare in the mirror would I see

One fallen hero with a face like me

And if I scream, could anybody hear me

If I smash the silence, you'll see what fame has done to me



Kiss away the pain and leave me lonely

I'll never know if love's a lie

Ooh -being crazy in paradise is easy

Can you see the prisoners in my eyes



Where is the love to shelter me

Give me love, love set me free

Where is the love, to shelter me

Only love, love set me free

Set me free



mercredi 18 juin 2003

De retour, fatigué et harassé..Petite pause pour aujourd'hui et je reprends mes histoires demain...

Ca, c'est le post que j'avais mis hier et qui n'est pas apparu à cause de free.

Mon cool cat me regarde et il comprend que je dois encore partir à l'autre bout de la Normandie pour corriger des copies qui seront lumineuses, je n'en doute pas.

L., j'ai été dans ton pays trois jours et ça me manque déjà...

samedi 14 juin 2003

Petite absence jusqu'à Mercredi soir. Je pars dans ma fortress of solitude, mon petit coin de paradis...



Les archives seront toujours là, par contre...:-D



vendredi 13 juin 2003

Un autre jour, même s'il ne s'est passé que quelques heures. Tu vois L., avec ce départ qui s'annonce, je goûte aux joies simples de sorties avec mes amis qu'ils soient de première ou de dernière génération. On prend ainsi la mesure des choses quand on sait qu'elles ne durent pas.






Le temps qui passe est un traînard, le temps passé est trop pressé.

- M. Comte


Les américains ont cette expression: blast from the past.

En voici un et c'est Neil qui l'aurait inspiré:



Say your prayers little one

don't forget, my son

to include everyone



tuck you in, warm within

keep you free from sin

till the sandman he comes



sleep with one eye open

gripping your pillow tight



exit light

enter night

take my hand

off to never never land



something's wrong, shut the light

heavy thoughts tonight

and they aren't of snow white



dreams of war, dreams of liars

dreams of dragon's fire



and of things that will bite



sleep with one eye open

gripping your pillow tight



exit light

enter night

take my hand

off to never never land



now I lay me down to sleep

pray the lord my soul to keep

if I die before I wake

pray the lord my soul to take



hush little baby, don't say a word

and never mind that noise you heard

it's just the beast under your bed,

in your closet, in your head



exit light

enter night

grain of sand



exit light

enter night

take my hand

we're off to never never land


mercredi 11 juin 2003

En cette atmosphère de fin du monde, rien ne vaut un sourire, pour paraphraser un ami gladiateur. Et un famous last word:





"Give me 80 men and I'll ride through the whole Sioux nation."

Fetterman, William J., capitaine de son grade (1833-1866)







mardi 10 juin 2003

Tiens, une autre citation pour toi, L.

Mets là dans ton paquetage et poursuis ta route.



We meet people once, and never see them again.

There is no shape to events, no point at which we turn to the audience for their praise.

No time at which we step behind the stage, to see the actors changing their wigs, and painting their faces, and muttering their lines.

"Fairy tales are more than true: not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragons can be beaten."

— G. K. Chesterton

lundi 9 juin 2003

La nuit. La pluie. Dans son grandappartement vide donnant sur la promenade de Hope, elle pense à Lui. Cette ombre furtive qu'elle a croisée au Dark Tower, cette homme si beau, si magnétique, si effrayant. Tout le monde le regardait et parmi tout ce parterre, c'est vers elle qu'il s'est dirigé..Il l'a choisie.

Ils se sont embrassés et elle est depuis hantée par cette étreinte. Ses pensées ne sont dirigées que vers lui et ce baiser qu'elle n'avait jamais eu auparavant. Elle se sent seule. Elle ne mange plus, elle laisse le téléphone sonner jusqu'à ce que le silence revienne la protéger. Ce baiser, ce baiser, ce baiser......

La nuit.



Love me forever,or not at all,

End of our tether, backs to the wall,

Give me your hand,

Don't you ever ask why,

Promise me nothing, live 'till we die,



Everything changes,

Live all stays the same,

Everyone guilty, no one to blame,

Every way out,

Brings you back to the start,

Everyone dies

To break somebody's heart,

We are the system, we are the law,

We are corruption,worm in the core,

One of another, laugh'til you cry,

Faith unto death or knife in the eye.



Love me or leave me, tell me no lies,

Ask me no questions, send me no spies,

You know love's a thief,

Steal your heart in the night,

Slip through your fingers,

You best hold on tight.



vendredi 6 juin 2003

Cette photo avant de partir.....Lui, je l'emmenerai dans le Pays.





Un autre joli week-end ensoleillé s'annonce. Tu vois L., c’est pourtant une lumière tristement gaie. Je voyais dans ma ville tous les étudiants attablés, l’ambiance d’un soir de semaine où chacun sort, va boire un verre pour parler de tout et de rien. C’est une belle vie tranquille qui au fur des années s’atténue mais qui reste toujours là. Cette vie c'st celle que j'ai depuis que j'y suis arrivée, dans cette ville. Il y a ce gens que je rencontre régulièrement sans les connaître, ceux à qui je dis bonjour sans me rappeler de leurs prénoms. Il y a les vendeurs de bien des magasins, les serveurs....Tout un monde dont rues et vieilles maisons sont le décor et dont j'étais un modeste acteur.

Je vais quitter ma cité et j’emporterai tous mes souvenirs qui iront dans le Pays où tu voyages maintenant. Ils y apparaîtront sous une autre forme c’est sûr, mais ils ne seront que de fugaces sensations, un sentiment de déjà-vu, qui va s’étioler peu à peu.

Il y a aura d’autres soirées, d’autres endroits et d’autres amis. Mais rien de ce que je vais perdre ne reviendra tel qu’il était.

C’est la fin d’un cycle, L.

La fin d’une époque.

La fin d’un univers.



Et nous poursuivrons notre chemin, L.

jeudi 5 juin 2003

Parfois les mots nous fuient.

Parfois on se sent petit.

On se sent impuissant et misérable.

On se dit que la vie prend des détours bien étranges et que, de nouveau, la ligne est bien ténue.

Quand ce type si bien habillé mais au visage perdu s'est éloigné de nous.

Quand nous avons réalisé que nous n'avions aucune raison de ne pas lui donner l'aumône qu'il demandait.

Quand un silence s'est installé entre nous.

Quand nous avons réalisé que nos beaux discours s'étaient envolés quand nous lui avons refuser ces quelques sous qui ne nous auraient pas manqué.

Parfois, le voile se déchire et là ce n'est pas le mystère que nous touchons.

Mais une Vérité.



fuck...


mercredi 4 juin 2003

Minuit trente.

Un groupe de joueurs de cornemuse de la police de Calgary passe dans la rue...Les gens s'arrêtent ou klaxonnent...Le chat panique. Une belle nuit....

mardi 3 juin 2003

Salut L.



Tu dois encore dormir et je t’envie. Ici, avec tout ce qui arrive, dur de trouver du repos. Mais je te livre mon expérience d’aujourd’hui. Effrayante et enrichissante.

Il n’y a qu’une fine ligne entre notre vie au doux ronron quotidien et le drame. Tu le sais bien puisque que tu es là-bas...

J’ai failli la franchir cet après midi et dans tous les sens du terme.

Je roulais sur l’autoroute vers 19 heures et j’étais fatigué. Les voix de l’autoradio étaient déformées et mes paupières devenaient de la pierre de plus en plus dure à porter.. Je cherchais désespérément une aire d’autoroute pour une micro sieste, quand soudain un bruit se fit entendre. Un bruit lourd et inquiétant, qui me fit rouvrir les yeux….

Je venais de passer la ligne extérieure droite de la route et je me dirigeai tout droit vers une glissière de sécurité à 120 km/h. Je me suis repris et l’adrénaline s’est occupé du reste.

Le plus horrible est cette sensation, celle que l'on a quand on réalise. En fait j’étais endormi et je ne m’en suis rendu compte que lorsque je me suis réveilé. A chercher cette aire de repos, je m'étais endormi. en d'autrs temps, j'aurais salué cette ironie..

La ligne (verte ou rouge) n’était pas pour moi, enfin pas pour aujourd’hui en tout cas.



Mais je l’ai vu.. Et qu’elle est ténue…



Dors bien mon ami…


dimanche 1 juin 2003

Ce matin, à 5h, j’ai été réveillé par le tonnerre. Et quand je dis réveiller, c’était comme si quelque chose avait explosé à côté de moi. Mon ordinateur en a même préféré s’éteindre tout seul. Encore dans le sommeil, dans le stress d’un réveil brutal j’ai donc assisté (et j’assiste encore) à ce bruyant concert. Eclairs, tonnerre, éclairs, tonnerre….Je m’amuse à compter le temps entre les deux et puis je me mets à penser aux gaulois, aux grecs…Ils avaient tous si peur du tonnerre et en fait, ce matin, je les comprends.

Mon chat, les oreilles en arrière miaule lourdement et va s’enfuir sous le lit très régulièrement et quand un coup de tonnerre trop violent fait trembler les murs, on se sent peu de choses.

Dehors le marché a pris du retard à cause des averses diluviennes. J’ai ouvert ma fenêtre pour que la fraîcheur puisse rentrer et je caresse le vain espoir de capter un éclair avec ma webcam.

L’écho assourdissant se répercute sur tout le port et je ne suis pas trop rassuré (mais je suis à mon ordinateur, connecté, à raconter la fin du monde !!)..tiens, c’est drôle, j’en ai mal aux yeux tellement les éclairs déchirent la noirceur des nuages qui se mêle aux restes de la nuit.

Un autre éclair.

Je vais fermer la fenêtre. Je me dis stupidement qu’un éclair pourrait rentrer dans l’appartement. Etonnant comme on peut avoir des raisonnements illogiques, ancestraux dirais-je dans de pareils moments.

Mais il y a tout de même une chose que les grecs et gaulois ne voyaient pas à propos des orages :

Ça lave bien les voitures….