mardi 30 octobre 2007

Young Fiddler

Demain, je vais recevoir ma première note depuis bien des années. On va savoir ce que je vaux. Pas grand-chose, mais un peu plus quand même, j'espère.
Hallloween approche et j'ai envoyé mon colis à mes amis américains après 20 minutes d'attente à la poste. Pour Halloween, Time a fait un palmarès des plus grands films d'horreur et c'est une belle surprise de voir BAMBI aussi bien classé ainsi que l'arrivée d'un train en gare de la Ciotat. C'est ce que j'appelle un classement intelligent car TOUT LE MONDE se rappelle de la mort de la maman de Bambi, n'est-ce pas?
Côté série télé, je ne peux que signaler l'extrême qualité du poétique Pushing Daisies qui mélange avec bonheur une photo et une narration hors-pair.
Quoi d'autre dans notre vie? Eh bien on a du bleu dans le ciel et ça fait du bien. C'est donc là où je me rends compte que je parle beaucoup météo. Je ne suis pourtant pas coincé avec vous dans un ascenseur où le silence devient aussi pesant que la gêne et où votre co détenu de quelques étages vous dit tout simplement: "ah, il fait froid maintenant".

samedi 27 octobre 2007

Jack is back, (and not in black..)



CTU n'existe plus. Etonnant, non?

Je vous demande de vous arrêter

Depuis que j'ai changé d'appartement, je ne suis plus chez ces usuriers de France Telecom même si j'ai un numéro chez eux pour la fameuse ouverture de ligne à 55 euros.
Il n'empêche que j'ai du avoir 5 coups de fil sur 30 qui m'étaient destinés. Il ne se passe pas une semaine sans que le téléphone ne sonne pour un faux numéro. Ce matin, monsieur Rodin (rodat?) Gilles. La semaine dernière:
Allô, c'est Catherine? Non, ce n'est pas Catherine.
Vous êtes sur? Oui Madame...

J'ai même eu un message de 3 minutes sur le répondeur où quelqu'un dit: ah, elle n'est pas là, et ne raccroche pas.

La technologie rapproche les gens.

jeudi 25 octobre 2007

Vacances!

A midi jeudi , j'étais donc libre pour la Toussaint. C'est un joli ciel gris qui m'a ramené sur Rouen où la foire dresse ses couleurs. Que faire pendant ces dix jours? Tant de choses c'est sur.
En tout cas, mercredi prochain, ma terrible dissertation me sera rendue. Je ne sais plus depuis combien de temps je n'ai pas reçu de copies. Je me remets dans la peau d'un élève avec une effrayante rapidité.
Bon parlosn d'autre chose. Je n'aime pas CSI mais hier le CSI NY a diffusé un épisode avec un tueur sur Second LIFE. L'épisode était très plaisant et surtout montrait l'ambiance du seul programme (car ce n'est pas un jeu) qui m'attire. On est dans le Cyberpunk, on est dans Strange Days avec ça on est dans ce que totu fan d'anticipation. Cela montre aussi à quel point les scénaristes de télé sont réactifs. On avait eu South Park et World of Warcraft, on a eu CSI.
C'est sur, je connais quelques personnes qui lisent ce blog qui ne doivent savoir ce qu'est Second Life, sachez que Dwight a aussi un avatar Second Life où il est aussi un vendeur de papier et son monde est Second SECOND Life. D'accord, j'aime ces argumentations qui ne veulent rien dire et qui n'éclairent pas du tout mon propos!
Parti de rien, on peut tout faire (virtuellement, bien sur..). Quand l'air est gris, la déprime guettant, le geek derrière ses lunettes peut donc s'évader. Et c'est pour ça que je n'y vais pas: cette évasion prend du temps, bien trop de temps. Et je préfère lire un livre : on ne s'énerve pas après un livre car la batterie va lâcher ou que les pages mettent trop de temps à se tourner. Mais dès que je gagne au loto, j'y vais!


CSI : New York



Second Life Introduction

mercredi 24 octobre 2007

Le froid

La lumière se retire, peu à peu. Elle nous abandonne, partant à l'autre bout de la terre et c'est le froid qui prend le relais. Il est partout. Il s'accroche à vous et ne veut pas partir. Il guette notre peau et son allié le métal nous contamine tout aussi facile. On grelotte, on le fuit, mais il nous poursuit, ne renonçant à sa chasse que bien trop tard, nous faisant frissonner, nos pauvres vêtements impuissants ne pouvant nous conforter, pour l'instant.
Où que l'on regarde en ces petits matins, on voit son oeuvre nocturne.
La nuit est là, elle va s'inviter. A nous de résister..

lundi 22 octobre 2007

Guess

Scène de cours étrange. Une classe avec qui j'ai de bons rapports, remuante mais avec de la capacité s'est retrouvé avec cinq élèves qui n'avaient pas faire leur boulot. J'ai élevé la voix du fond de la classe pour dire que je n'étais pas content. "Aie" ai-je entendu. Je passe mon savon et un élève lève la main, non concerné car absent la dernière fois. Il m'a demandé une feuille. Un autre lui dit alors "là, tu casses l'ambiance". Comme si mes engueulades, ils les aimaient bien en fait. Comme s'ils avaient compris que j'avais raison de gueuler. J'y ai pensé toute l'heure.

Peu de temps avant, l'élève débile de l'année, qui l'ouvre tout le temps et qui se plaint toujours est exclu de mon cours. Son bras cassé l'empêche d'écrire, soi-disant, mais pas d'écrire sur les feuilles de ses copains.. Il est sorti en disant que je l'avais insulté en le traitant de "Caliméro"...

Enfin ce matin était le premier jour froid de l'année. La chaleur des classes (pour une fois) me rappelait ce froid de Noel. Car quand on a froid avant le 25 décembre, on est heureux. Quand a froid après, on déprime.

dimanche 21 octobre 2007

Dimanche soir

Alors que je rends mon tablier de fan des Bengals le week end s'achève donc avec les premiers goûts de l'automne. Les couleurs sont tranchées, il fait froid et le rouge se bat avec le bleu. A l'intérieur de la chaude maison, les rayons ras du soleil montre la poussière en suspension et nous invite sournoisement à sortir afin d'être mordu par le froid.

Un autre voyage s'est achevé et c'est toujours un lieu privilégié pour parler.
Le coût des prostituées que l'on trouve le long de la route, comment avoir des enveloppes au format US, la grande distribution, Marcilly la Campagne sont autant de sujets qui furent abordés
on the road.

Ce soir est le premier soir où il fait plus que frais dans mon appartement et par un étrange réflexe, j'en ai fait des crêpes. L'hiver approche donc, ainsi que les vacances et l'heure de saison. En attendant j'ai une jolie version de Virginia Woolfe à rendre mercredi, au cas où je menaçais de m'ennuyer.
Une nouvelle semaine. La roue tourne encore...

Coming out

"I always thought of Dumbledore as gay"

Eh oui, Albus est donc homo d'après son auteur et c'est intéressant de noter que c'est APRES que tout soit fini qu'elle révèle ce secret. A voir le nombre de titres sur netvibes qui apparaissent à ce sujet là, c'est qu'il ne se passe pas grand chose dans le monde en ce dimanche matin. Dans mon monde en tout cas.

vendredi 19 octobre 2007

Waiting

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Brad, avant George.

Jesse James va mieux.
Hier soir, dans un UGC Saint-Sever vide que "L'assassinat de Jesse James par le lâche Bob Ford" est entré dans mon souvenir d'amateur de films. Eh bien, on va le mettre juste à côté de "Impitoyable". Ce film est beau et puissant. L'écriture est admirable, complexe et profonde. Les acteurs sont impeccables et la mise en scène, simple, crue et nostalgique est impeccable. Et quelle histoire, quels dialogues, quel Brad Pitt.
Il y a cette nostalgie, ce non-dit qui ne peuvent que me plaire.

Mardi: George et Michael Clayton

jeudi 18 octobre 2007

Non, rien de rien...

Le froid est là.
Un petit tour au ciné ce soir, un départ au loin, bref on se met dans le mode qui convient.
Si je n'ai pas beaucoup posté cette semaine c'est que je pose aussi sur mon autre blog et donc le temps n'est pas extensible. Je me suis aussi libéré de quelques obligations. Quand la passion devient gênante eh bien on coupe.

La France et sa manie de cacher les informations pas de nuage radioactif, pas de divorce...UPDATE: 13h27 c'est officiel.
Cecilia part donc. Je la trouve quand même bien énigmatique cette personne. Je dirais même que je l'admire un peu car elle sait ce qu'elle veut et ne veut pas, même si on lui offre le meilleur job de France...

Un élève pendant un contrôle:

"-Monsieur, on répond aux questions?
-Oui, c'est le principe..."

A suivre..(et je vous laisse avec un peu d'allemand. Quelle jolie langue...)



et surtout avec la vraie vidéo de ce phénomène effrayant:



(et on remarquera qu'un clavier c'est solide...)

lundi 15 octobre 2007

Et là, on ne rit plus.

8h15 ce matin. Comme tous les lundis, le sommeil embrume encore l'esprit. Je pense dans les rangs pour vérifier le travail à faire pour le lundi. Les élèves discutent au fond, quelques rires que je sanctionne de mon regard. Tout est normal quand soudain, un cri qui n'en est pas vraiment un. "MONSIEUR!!". Je me retourne, Anais et Marjorie (noms modifiés) qui discutent toujours au fond m'appelle. Je ne comprends pas. Je capte un mouvement que je n'analyse pas encore. Etienne, juste devant elle, commence à se casser la figure sur sa chaise. Mais mon cerveau me dit: il ne tombe pas NORMALEMENT. Et là tout va très vite. Les chaises bougent, le stables bougent, tout le monde se recule. Etienne est pris de spasmes. Son corps se raidit, tremble comme si quelque chose voulait sortir de lui. Je vais vers lui, je ne sais pas quoi faire. C'est de l'épilepsie, oui c'est de l'épilepsie, OUI ET ALORS ON FAIT COMMENT!
Son corps est lourd, il ne cesse de trembler frénétiquement. Je tiens sa tête, je lui parle. Les élèves ne comprennent pas, puis ils réalisent. J'en oublie leur noms. Je dis au premier d'aller chercher les surveillants, j'en envoie un autre chercher le CPE, puis un autre l'infirmière (qui n'est pas là) et il est toujours là. Le silence se fait. Il n'y a que ses râles. Puis ils se font plus forts, bien plus forts et une tâche rouge sort de son nez. Des élèves se sentent mal, rient de nervosité. Je leur dis de sortir et au même moment, Michel vient m'aider. Je ne comprends pas trop mais sur le coup de je ne dis rien. Je me rappelle qu'il est pompier volontaire. Il écarte les tables et me demande s'il veut que je l'aide. Il parle. Il ne répond que par des râles. Et il se passe alors quelque chose d'effrayant pour tout le monde. Dans un râle plus fort, il tente de se lever. il balaie le sol de ses bras et étale alors tout le sang qui macule son pull blanc. Il se relève. J'essaye de l'en empêcher mais comment faire? Quelle va être sa réaction? QUELLE VA ETRE SA REACTION? ET MOI, IL NE FAUT RIEN MONTRER,ILS SONT TOUS PANIQUES.
Je le sers plus fort mais il a le temps de s'affaler sur une table, son sang éclaboussant un cahier. Il ne parle pas, il mugit. Je finis de faire écarter les tables. Dehors on court. Les adultes rentrent dans la pièce. Michel propose son portable pour appeler les pompiers. Ils vont mettre dix minutes. Dix minutes pendant lesquelles le corps d'Etienne ne va cesser de se réveiller par secousses pour se rendormir aussitôt. Des élèves pleurent, la classe est un champ de bataille. Je le tiens. Je le tiens. Je le tiens car je ne sais rien faire d'autre.
Enfin ils arrivent. Michel leur donne des infos, moi aussi mais ils sont déjà à l'oeuvre et ne nous écoutent pas. Etienne est un élève tout gentil, consciencieux. Ils me demandent s'il fume. Je réponds que ce n'est pas le profil.
Ils lui parlent fort, sans trop de ménagement presque, lui disant de se calmer. J'admire leur savoir. Le brancard arrive. Le bâtiment bouge, ils ont vu le camion. Je sors un peu et tous les élèves sont là, attendent. En tombant, Etienne s'est heurté la tête contre la table des filles puis contre le sol, d'où le sang. Les pompiers me disent qu'il ne faut pas stimuler (parler etc..) à quelqu'un qui fait une crise, sinon ça peut en provoquer d'autres. Il faut juste tenir la tête pour que la victime ne se fasse pas de mal supplémentaire.
Bientôt il part,les élèves refusent de rentrer en cours. Je leur dis d'aller chercher leurs sacs. certains refusent d'entrer, d'autres évitent la tâche. Les yeux sont rougis. Je leur dis juste d'être gentils avec Etienne quand il reviendra. Ils partent.
Je ferme la porte de la classe. Elle n'en a plus que le nom. Dehors, l'air est frais.

samedi 13 octobre 2007

C'est combien, là, le score?



Innocente question sur la place de la mairie à Rouen. C'est avec ma charmante tortionnaire canadienne de badmington que je me suis donc rendu à cette demi-finale. C'est alors que je me suis rendu compte que parler en anglais avec elle faisait tourner quelques têtes et déclenchait des chants de "Allez les Bleus qui se transformaient en rire quand je leur disais que j'étais français et elle canadienne.. . D'ailleurs, on s'est dit qu'il valait mieux parler français en cas de défaite. Ensuite, séance d'explication des règles et là, c'est une épreuve d'agreg à elle toute seule. "Mais y a pas d'actions, ils ne font que taper dans la balle". L'ambiance était belle mais on regrettera que le foot et ses sales manières se sont donc invités dans l'ovalie (à lire avec un accent du Sud Ouest). Puis le retour fut un peu plus long et moins riant mais là aussi, la joie de tous avoir été réunis a pris le pas. La phrase qui a le plus retenu mon attention, c'est celle d'un djeunz qui a crié "c'est fini, je vais plus en anglais"
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Là, je dis respect!!



Sinon, on parle de plus en plus en plus d'une annonce officielle de rupture de Nicolas Sarkozy et sa "chair est tendre"" (pour reprendre une traduction d'élèves). Est-ce que vous pensez qu'il va aller sur Meetic? Si c'est le cas on n'en parlera pas car:

Cécilia est à Genève depuis quelques jours, comme l’a fait savoir La Tribune de Genève le 11 octobre. La presse française a attendu que l’information soit donnée par le journal suisse pour en parler à son tour...

Voici le dernier paragraphe de cet article, qui se passe de commentaires :

« Les ennuis de couple du président français ne sont plus du domaine de la sphère privée. Pourtant, la presse française ne sait toujours pas comment les aborder. Une question d’éthique ? Pas seulement. Les patrons de presse sont tous amis avec le président. Tant que l’info n’est pas officielle, elle n’existe pas.

vendredi 12 octobre 2007

J'aime pas Ryan...


et pauvre Dwight. Après cet intermède de The Office, parlons de la grande conjonction.
Mon Creative, mon téléphone portable et mon PC sont tombés en panne de batterie en même temps. Les rires fusaient dans le ciel. Alors que je prépare ma sortie Rugby avec mon bourreau de Badmington (expliquer les règles du rugby en anglais devrait être assez folklorique), je tombe sur la une de Paris Match et Sébastien Chabal. Le rugby a trouvé sa star. Look impeccable, physique de philosophe, quelle meilleure trouvaille que cette personne qui INCARNE le rugby. Il vient de gommer tous les calendriers qui rendaient artificiellement populaire ce sport. C'est du terrain qu'il vient pas du papier glacé et on aura besoin de lui (et des autres surtout) samedi soir.
En attendant, alors qu'on s'enflamme, nos voisins allemands, espagnols et autres n'ont que faire de ce sport. Small World...


PS: aujourd'hui, j'ai failli...

mercredi 10 octobre 2007

Jack Bauer sous les verrous

Alors que Kiefer Sutherland va passer quelques jours en prison, on en entend des terribles: "Charles" et "Constance " et sont des prénoms de péteux, Harry Potter devient "le truc à lunettes". En tout cas ma dissertation est finie. Sept pages enfantées dans la douleur et qui ont eu un sacré effet sur ma production aujourd'hui. Heureusement je ne suis pas celui qui a parlé de la "cultivation". Mes erreurs sont très nombreuses mais plus discrètes. Il ne se passe pas grand chose en ce moment si ce n'est que je continue la radio, l'iufm, mes allers retours à Misery et ailleurs...
Les retrouvailles avec les amis se précisent, bref le jour est doux et beau.

Ce matin, des feuilles se sont échouées sur le sol, prisonnières de quelques flaques d'eau. Le vent était frais, le ciel bleu de ce climat d'automne qui me rappelle des jours enchantés, au-delà de l'océan. Je suis hanté par ces automnes, ces odeurs, ces bruits et ces couleurs...

mardi 9 octobre 2007

Quoi, il est pédé?

Oui, je sais que ce genre de titre peut surprendre, mais il s'agit d'une de mes élèves qui a candidement sorti cette phrase.
Revenons au début. Je vous passe les dinosaures et l'invention de la roue pour revenir il y a trois où j'ai découvert THE OFFICE (hey, ça faisait bien une semaine que je n'en avais pas parlé). Cette série me fait penser à des vendredis matins, à des journées pluvieuses à Noirmoutier, à des bougies dans les toilettes et à bien des rires (surtout quand on me traduisait ce qui venait d'être dit). Bref j'ai récupéré cet document "à la" South Park et je me sers des tous les prénoms dans mes exemples de grammaire ou de vocabulaire (ce qui constitue une very very private joke, bien réconfortante). Il se trouve donc qu'Oscar est gay et aujourd'hui j'ai demandé à cette très gentille élève (grognon mais bon fond) de me traduire "le copain d'Oscar".
Elle commence:"euh Oscar..Boyfriend" et là, ses yeux grandissent et elle sort sans s'embêter de la moindre tenue: "QUOI, il est pédé?"
J'ai donc du faire quelques corrections, en français et en anglais.

"Kids, sometimes it pays to be gay" - Oscar

PS: iphone alert et Wii alert sur "How I met your mother"

dimanche 7 octobre 2007

Lendemain

Intéressant de voir que quand on fête le Rugby, y a pas de casse et uniquement de la bonne humeur.
Sinon, alors que tout le monde dit ce matin "je m'en doutais en fait..." je me rappelle une citation donnée en cours il y a deux semaines:

After an All-Blacks surprise loss to the French in the 1999 Rugby World Cup: "The French are predictably unpredictable." - Andrew Mehrtens.


(mais je pensais vraiment à une tannée, soyons honnête.)

vendredi 5 octobre 2007

Panier garni

J'aime les gens brillants. Pas forcément des génies mais des gens ont quelque chose à dire, quelle qu'en soit la forme. Bref des gens intelligents. J'ai toujours été avec des gens brillants dans ma vie chaotique euh, amoureuse. Alors quand, par le biais de MSN, des médiocres viennent m'insulter et m'agresser pour ruiner ma pauvre concentration sur ma dissertation, je suis énervé (et pourtant je suis resté étrangement calme. Je vieillis, mais il faut aussi dire que c'était tellement pitoyable qu'il fallait en rire)
Mais Michael Scott est là et Friday Night Lights revient ce soir. Cette série est extraordinaire, et il me faudrait plusieurs posts pour que l'on voit au delà du sport. On dira juste qu'elle est tellement bien écrite que malgré des audiences très décevantes, NBC l'a resignée. Et même le New York Times s'y met...

“Friday Night Lights” is a melodrama — we cannot forget that it began with the transformation of a virile star quarterback into a quadriplegic. But it is a melodrama in the most redemptive sense of the term, elevating our understanding of the form the way, as the literary critic Peter Brooks argued in the 1970s, Balzac and James did. And you know what, NBC? Those gentlemen seemed to stick.
On a connu pire comme critique.
C'est marrant de voir comment cet automne est bien agréable. Y'a plus de saison ma bonne dame.
Univers, peux-tu m'expliquer pourquoi une société basée à Singapour me répond en trois heures et qu'une basée à Londres met 4 jours?

Le cool cat va mal: il se met à courir après sa queue. Il régresse le pauvre...

jeudi 4 octobre 2007

A day of cats and books (and koalas)

Intéressant de lire Pride and Prejudice sur la musique orientalisante de Battlestar Galactica. Bon je me triture la tête sur cette dissertation mais que ça fait du bien de réfléchir. Du coup le lycée passe au second plan mais il se passe des choses charmantes.
En juin dernier, je leur avais promis de leur ramener un petit cadeau d'Australie, à ma classe d'électro. Ce sont des élèves chiants mais au bon fond et qui avec moi sont sympas. Cette année la classe a été fusionnée à une nouvelle section (moins bonne et plus agitée) mais tout se passe bien. Avant de quitter Melbourne, j'avais acheté pour 4 dollars (2,5 euros) 20 petits koalas fabriqués dans la joie par des petits chinois.
Après les avoir oubliés régulièrement, ils se disaient que je n'avais pas tenu ma promesse. Lundi, je les ai enfin amenés. Je leur ai distribués ces babioles, leur précisant bien que ce n'était rien. Et pourtant, j'ai eu l'impression que c'était Noël, ils se sont battus pour ceux qui avaient les porte clés, et j'en ai même entendu un dire qu'il avait des larmes qui lui montaient aux yeux.
Ils sont sortis tout heureux et me remerciant. C'est sur que ça peut être vu comme de la corruption d'élèves. C'est sur. Mais c'est que vous êtes jaloux de ces koalas en peluche qui vous restent dans la main si on leur tourne la tête trop vite. En tout cas, dans maclasse vide, je suis resté perplexe; perplexe mais content de ce petit plaisir. Ils me surprennent encore et c'est tant mieux.










A cat in Misery. Quand je vous disais que c'était une ville calme...

mercredi 3 octobre 2007

Bonne année?

Quand les supporters marseillais chantent à Liverpool "ce n'est qu'un au revoir", je me demande si les anglais se disent: tiens ils chantent une chanson que l'on entend le 31 décembre?
Le sport français va un peu mieux il semblerait...

mardi 2 octobre 2007

Good ol' days

Ca y est, grâce aux nouvelles technologies, j'ai fait mon retour à la radio. Ca fait du bien, bon sang!

lundi 1 octobre 2007

Desperate Housewives: l'arnaque!!

Alors là, je dis: remboursé!! (je ne veux pas spoiler donc je n'en dis pas plus..). Mais dans l'ensemble l'épisode se tient, reconnaissons-le, ainsi que mon amour pour les titres à sensation.
Bon, je retourne à l'agreg, à mes copies (ah oui, j'ai balancé une trousse à travers la classe, j'ai encore la forme..).
Encore des pépins de santé dans la famille sinon, Universe, stop that game!

Monday Morning

Je ne sais pas où j'étais mais je sais que je n'y suis plus. Je ne sais pas avec qui je parlais mais cette personne n'est plus là. Sa voix a été remplacée par celle du matin, ce journaliste a la radio dont je prends le monologue en cours.
La forme grise du chat s'éveille et me regarde. La lumière de l'extérieure passe à travers la fenêtre du salon. La brume filtre toutes les lumières de la ville, atténuant leur clarté et sur les rambardes de mon balcon, les gouttes d'eau ont elles aussi emprisonné un peu de cette précieuse lumière que la nuit finissante rechigne encore à rendre.
Je ne veux pas encore allumer la lumière. Je pense à la route, au froid, à ce que je dois préparer.
La forme grise à mes côtés réclame sa pitance avec insistance, sachant qu'elle peut miauler de toutes ses forces car elle va retourner se coucher alors que je vais partir au loin.
Combien de temps vais-je tenir ainsi?
Et cette pensée s'envole, comme tous les matins, cette pensée qui se pose invariablement lors de mon sommeil et qui fuit alors que je me réveille...
Les programmes se suivent à la radio, immuables mètre étalon de mon retard ou de ma rapidité.
La clé ferme ma porte et le bruit mat de l'ascenseur ponctue ce rituel.
Je suis parti.