Lay down
your sweet and weary head
Night is falling,
you have come to journey's end.
Sleep now,
and dream of the ones who came before.
They are calling
from across the distant shore.
Why do weep?
What are these tears upon your face?
Soon you will see
all of your fears will pass away,
safe in my arms
you're only sleeping.
What can you see
on the horizon?
Why do the white gulls call?
Across the sea
a pale moon rises --
The ships have come to carry you home.
Dawn will turn
to silver glass
A light on the water
All souls pass.
Hope fades
into the world of night
through shadows falling
out of memory and time.
Don't say,
"We have come now to the end."
White shores are calling
you and I will meet again.
And you'll be here in my arms
Just sleeping.
What can can you see
on the horizon?
Why do the white gulls call?
Across the sea
a pale moon rises --
The ships have come to carry you home.
And all will turn
to silver glass
A light on the water
Grey ships pass
Into the west.
dimanche 30 novembre 2003
jeudi 27 novembre 2003
Ce soir..
L. se repose. Toujours en train de marcher vers ces étranges navires qui quittent le Pays, il s'est assis sur le sable fin et a laissé aller son regard sur l'océan où se reflétait une lune paresseuse, bercé par ce gigantesque métronome qui se perdait dans la nuit. Même avant son voyage, il avait toujours aimé ces petits de calme et de sérénité, quand ne viennent à l'esprit que les bonnes choses....
Ces instants devraient se muer en éternité...
Ces instants devraient se muer en éternité...
mercredi 26 novembre 2003
Deux pensées ce soir..
La première est charmante: jouer avec son cool cat est une des expériences les plus relaxantes de ce bas-monde.
La deuxième est effrayante et fait un peu prendre conscience du temps qui passe: cela fait plus de 15 ans que les Nuls se sont été formés...Quand on lit ça sur le magasine télé du supermarché alors qu'on attend depuis cinq minutes car le client de devant a un problème de coupon, c'est un double coup de massue..
La deuxième est effrayante et fait un peu prendre conscience du temps qui passe: cela fait plus de 15 ans que les Nuls se sont été formés...Quand on lit ça sur le magasine télé du supermarché alors qu'on attend depuis cinq minutes car le client de devant a un problème de coupon, c'est un double coup de massue..
mardi 25 novembre 2003
Des petits détails...
Jacques François est mort aujourd'hui et personne n'en parle. On n'a rarement vu un pharmacien plus drôle à l'écran et ce sont ces 5 minutes que chacun va retenir de sa carrière...
Et voilà qu'un journaliste choisit une photo pour illustrer son article. Je me demande comment il en est venu à prendre celle-là parmi une dizaine d'autre je pense. Pourquoi choisir celle où l'on a l'impression que ses lunettes sont littéralement dessinées à la main sur la photo?
Joli hommage...:(
Et voilà qu'un journaliste choisit une photo pour illustrer son article. Je me demande comment il en est venu à prendre celle-là parmi une dizaine d'autre je pense. Pourquoi choisir celle où l'on a l'impression que ses lunettes sont littéralement dessinées à la main sur la photo?
Joli hommage...:(
lundi 24 novembre 2003
Mot du soir, mot d'espoir?
En tout cas, il est de ces soirées où tout semble figé. Ce sentiment d'éternité ou plutôt de temps éternel.
Etrange période que celle dont on attend qu'elle passe..
Etrange période que celle dont on attend qu'elle passe..
dimanche 23 novembre 2003
Deux extraits de la bibliothèque de L.
Le premier, beau comme du Shakespeare:
Where is the horse and the rider?
Where is the horn that was blowing?
They have passed like rain on the mountains.
Like wind in the meadow.
The days have gone down in the west.
Behind the hills, into shadow.
How did it come to this?
Le second, beau et triste comme un amour impossible:
And there will be no comfort for you.
No comfort to ease the pain of his passing.
He will come to death, an image of the splendor of the kings of men in glory undimmed before the breaking of the world.
But you, my daughter, you will linger on in darkness and in doubt.
As nightfall in winter that comes without a star.
Here you will dwell, bound to your grief, under the fading trees, until all the world is changed
and the long years of your life are utterly spent.
Where is the horse and the rider?
Where is the horn that was blowing?
They have passed like rain on the mountains.
Like wind in the meadow.
The days have gone down in the west.
Behind the hills, into shadow.
How did it come to this?
Le second, beau et triste comme un amour impossible:
And there will be no comfort for you.
No comfort to ease the pain of his passing.
He will come to death, an image of the splendor of the kings of men in glory undimmed before the breaking of the world.
But you, my daughter, you will linger on in darkness and in doubt.
As nightfall in winter that comes without a star.
Here you will dwell, bound to your grief, under the fading trees, until all the world is changed
and the long years of your life are utterly spent.
vendredi 21 novembre 2003
en fait...
nous sommes peut-être dans le même monde: ce joli diamant n'a pas trouvé preneur chez Sotheby's. Trop cher...
mercredi 19 novembre 2003
Autre endroit..
Dans le Pays, L. peut en trouver derrière derrière n'importe quel arbre mais chez nous dans cette triste "vraie vie", il ne fait que prouver qu'il existe bien des vies et bien des gens, vivant sur la même planète mais pas dans le même monde...
A cushion-shaped diamond, weighing 103.83 carats, D-colour, Internally Flawless, Estimate: $8,000,000–$10,000,000 USD
C'est par ici si vous êtes intéressés..
A cushion-shaped diamond, weighing 103.83 carats, D-colour, Internally Flawless, Estimate: $8,000,000–$10,000,000 USD
C'est par ici si vous êtes intéressés..
mardi 18 novembre 2003
Il y a des jours comme ça..
En fait c'est juste d'elle dont on a besoin quand tout se ligue contre vous..
dimanche 16 novembre 2003
Pensées..
Une soirée dans nos vies, L.
Un sac à main que l'on n'arrive pas à acheter, unexpected guests, la joie de quelqu'un ouvrant son cadeau. Ajoutez des discussions passionnées, comme toujours. Pourtant, ce fragile équilibre, cette belle alchimie peuvent se retrouver brisés en peu de temps. Les beaux rendez vous, c'est comme de la cuisine. Lorsque vous forcez sur un ingrédient, on ne sent plus que lui. Alors il ne vous reste plus qu'à imaginer ce plat sans cette pincée de sel qui est devenue poignée...
Un sac à main que l'on n'arrive pas à acheter, unexpected guests, la joie de quelqu'un ouvrant son cadeau. Ajoutez des discussions passionnées, comme toujours. Pourtant, ce fragile équilibre, cette belle alchimie peuvent se retrouver brisés en peu de temps. Les beaux rendez vous, c'est comme de la cuisine. Lorsque vous forcez sur un ingrédient, on ne sent plus que lui. Alors il ne vous reste plus qu'à imaginer ce plat sans cette pincée de sel qui est devenue poignée...
vendredi 14 novembre 2003
Là-bas
L. regardait ce bateau s'en aller sous la lune argentée. Il s'était promené quelques heures cette nuit là et c'est le doux bruit des vagues qui l'avait mené auprès de cette long ruban de sable. Au loin, un bateau voguait en ombre chinoise vers l'horizon.
L. s'accroupit sur le sable et commença à machinalement dessiner d'étranges formes dans le sable tout pendant que ses yeux fixaient ce navire silencieux.
Où pouvait-il donc aller? Y avait-il un autre Pays?
Pourrait-il un jour le trouver?
Il se leva et se mit à marcher sur la plage en direction de l'éventuel port qui avait laissé s'enfuir ce bateau...
L. s'accroupit sur le sable et commença à machinalement dessiner d'étranges formes dans le sable tout pendant que ses yeux fixaient ce navire silencieux.
Où pouvait-il donc aller? Y avait-il un autre Pays?
Pourrait-il un jour le trouver?
Il se leva et se mit à marcher sur la plage en direction de l'éventuel port qui avait laissé s'enfuir ce bateau...
jeudi 13 novembre 2003
Une porte, bis
Et si un jour nos vies changeaient. Et si un jour la porte que nous ouvrons tous les jours donnait sur autre chose. Une plage, des toilettes ou une rue que personne ne connaît.
Pensons-y la prochaine fois que nous en ouvrons une. Celle des toilettes par exemple...(même si je conçois que changer les toilettes pourrait mener à certains incidents...A la place des toilettes, imaginons une jungle peuplée de dinosaures...)
Pensons-y la prochaine fois que nous en ouvrons une. Celle des toilettes par exemple...(même si je conçois que changer les toilettes pourrait mener à certains incidents...A la place des toilettes, imaginons une jungle peuplée de dinosaures...)
De retour
You can't go home again" disait Thomas Wolfe mais pourtant quand je rentre chez moi à Misery, j'aimerai que ce soit vrai. Mon cool cat, compagnon d'infortune est ici à mes côtés et tout les deux on voudrait être ailleurs. Les effets du voyage se dissipent. Je lis sur le web ce que je voyais là bas dans les journaux.
Mes souvenirs sont au mur, malgré les courants d'air de cette maudite maison, malgré le fait que le soleil ne brille quasiment jamais dedans...
Vite, TO THE FUTURE
Mes souvenirs sont au mur, malgré les courants d'air de cette maudite maison, malgré le fait que le soleil ne brille quasiment jamais dedans...
Vite, TO THE FUTURE
samedi 8 novembre 2003
Voyage..
Flashback:
Autre semaine, autre continent. Elle me donne la boîte de cookies qu'elle a fait elle même.
Maintenant:
Je viens de les finir. Je crois que j'ai rarement mangé un gateau aussi bon...
L., Et si nous bâtissions une usine à cookies dans le Pays. Elle serait en haut d'une colline et le vent pourrait à loisir envoyer cette divine odeur à quiconque le voudrait...
Autre semaine, autre continent. Elle me donne la boîte de cookies qu'elle a fait elle même.
Maintenant:
Je viens de les finir. Je crois que j'ai rarement mangé un gateau aussi bon...
L., Et si nous bâtissions une usine à cookies dans le Pays. Elle serait en haut d'une colline et le vent pourrait à loisir envoyer cette divine odeur à quiconque le voudrait...
vendredi 7 novembre 2003
Je ressurgis un peu de mon état de fatigue mélangé à la réacclimatation. Cela fait toujours drôle de se réveiller et de voir que l'on parle en anglais..
Que fait-on pour retrouver le rythme de Misery? On compulse ce que l'on a acheté, on regarde ses souvenirs, on les mets dans la Bibliothèque du Pays. On invente des histoires de fantômes...
Bref on se remet petit à petit au rythme de sa vie...
Flashback:
Je suis au stade avec 100 000 autres personnes et un ami fraçais m'appelle. Je parle avec lui pendant cinq minutes. Je raccroche et la personne asise à côté de moi me demande alors: "c'était quelle langue que vous parliez?".
Ils sont trop forts.
Que fait-on pour retrouver le rythme de Misery? On compulse ce que l'on a acheté, on regarde ses souvenirs, on les mets dans la Bibliothèque du Pays. On invente des histoires de fantômes...
Bref on se remet petit à petit au rythme de sa vie...
Flashback:
Je suis au stade avec 100 000 autres personnes et un ami fraçais m'appelle. Je parle avec lui pendant cinq minutes. Je raccroche et la personne asise à côté de moi me demande alors: "c'était quelle langue que vous parliez?".
Ils sont trop forts.
mercredi 5 novembre 2003
Nouvelles impressions..
L'inconvénient du décalage horaire, c'est qu'il ne frappe pas tout de suite.
Il frappe surtout 48 après et quand on a cours à 8 heures...
Il frappe surtout 48 après et quand on a cours à 8 heures...
mardi 4 novembre 2003
Premières impressions...
En fait, la première chose que j’ai ressenti en revenant en France, ça a été : m****, je suis de retour. Cela m’a surpris car jamais je n’étais aussi content d’être français que là-bas. C’est un peu stupide à dire mais ceux qui y ont été me comprendront.
Combien de fois j’ai du parler et défendre notre vision commune sur cette saleté de guerre. Combien de fois j’ai été heureux de me dire que je suis content de vivre en France quand on sait qu’une mutuelle là-bas coûte 250 euros PAR MOIS, que 2000 francs est la somme à dépenser pour aller aux urgences pour une radio et une protection de poignet.
Et quand on voit ça à l’aéroport de Washington, c’est fièrement que l'on voudrait hurler « La France vous emmerde, Monsieur!!! » avec la voix de Jean Rochefort en tête.
Pourtant, 8 heures plus tard, dans les fumées de cigarette que le français pressé vous envoie à la figure, la mauvaise humeur gauloise vous fait juste dire comme un français jamais content : j’étais bien là-bas…
Combien de fois j’ai du parler et défendre notre vision commune sur cette saleté de guerre. Combien de fois j’ai été heureux de me dire que je suis content de vivre en France quand on sait qu’une mutuelle là-bas coûte 250 euros PAR MOIS, que 2000 francs est la somme à dépenser pour aller aux urgences pour une radio et une protection de poignet.
Et quand on voit ça à l’aéroport de Washington, c’est fièrement que l'on voudrait hurler « La France vous emmerde, Monsieur!!! » avec la voix de Jean Rochefort en tête.
Pourtant, 8 heures plus tard, dans les fumées de cigarette que le français pressé vous envoie à la figure, la mauvaise humeur gauloise vous fait juste dire comme un français jamais content : j’étais bien là-bas…
lundi 3 novembre 2003
There and back again
Retour à la case départ, comme si je n'étais jamais parti en fait...Tant de choses se bousculent que c'est par ordre que je vais procéder, photos à l'appui..
L., ça fait quand même du bien d'être là..à demain, quand je serai plus en forme....
Mais le Pays va de nouveau vibrer...
L., ça fait quand même du bien d'être là..à demain, quand je serai plus en forme....
Mais le Pays va de nouveau vibrer...
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