Bretagne. Sous la pluie.
Les vacances s'arrêtent et ma série de 10 étés par-delà les océans s'est arrêté depuis le 18 juillet. Mais alors que le petit bout de chair et de sang (et aussi de plein de trucs bizarres dans la couche) grandit pour dépasser les 60 centimètres, c'est un peu comme si je revenais de l'étranger.
Ajoutons à cela une cure de 4G et Wifi en ma chère île de Noirmoutier, mon cérémonial estival en prend un coup. Et pour longtemps.
Le jeu et le football vont se trouver quelque peu affectés par cette nouvelle donne mais je me dis que cela me permettra de lire un peu plus. Ou pas en fait. Ou encore moins, je pense.
Quant aux séries télé, je comprends maintenant ceux qui me disaient: "mais comment trouves-tu le temps?". Je les comprends. Parce que soudainement, le temps disparait comme tant de papillons que l'on avait devant soi. Ils étaient là et ont disparu.
Ce fut un été de coupure. Je n'ai pas écrit, je n'ai pas produit la moindre chose si ce n'est du sommeil (et de la fatigue). L'avantage d'être dans ma retraite vendéenne est que c'est unmonde à part qui se crée et cela faisait bien longtemps que je n'y avais pas passé autant de temps.
Cet endroit est celui où les choses ne changent pas.
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