Dans le métier que je fais, il y a une étrange constante. Chaque journée pouvant être "prévue", savoir à l'avance si tel ou tel jour sera agréable ou non.
C'est donc dans le même état d'esprit que l'on est à la veille de chaque journée.
C'est donc ma semaine 1256485 j'ai l'ipression et du fond de mon lieu de pénitence, je me prépare. Et je scrute toujours avec inquiétude mon ordinateur, savoir si ces incompétents de Free peuvent me procurer une connexion qui va me mettre en contact avec le monde entier.
Etre déraciné est un vieux sentiment que j'avais oublié. Heureusement, L. mon ami, tu es là.
lundi 29 septembre 2003
samedi 27 septembre 2003
Un voyage dans le temps
Ce n’est pas un cinéma mais un voyage dans le temps. Il y a une ouvreuse (en fait une deuxième caissière) qui vous amène personnellement à la salle avec sa lampe à la main.
Elle revient même pour vendre des bonbons après la réclame serait-on tenter d’ajouter.
Ce cinéma coûte 6 euros 10 la place et c’est rempli de jeune fort gentils mais fort bruyants qui viennent là parce que c’est une manière de passer une bonne soirée dans ce pays abandonnés des dieux..
Au secours !!!!!
Elle revient même pour vendre des bonbons après la réclame serait-on tenter d’ajouter.
Ce cinéma coûte 6 euros 10 la place et c’est rempli de jeune fort gentils mais fort bruyants qui viennent là parce que c’est une manière de passer une bonne soirée dans ce pays abandonnés des dieux..
Au secours !!!!!
jeudi 25 septembre 2003
Il y a des jours, il y a des nuits.
L. attendait dans le Pays, allongé sous les étoiles , à l'ombre lunaire d'un arbre courbé par le temps, las de retenir la terre.
Tout bougeait autour de lui, mais ne bougeait vraiment. Tout ne faisait que revenir au même point. Inlassablement. Cette nuit paisible et sans fin était parfois bien pesante.
A cette pensée, il se leva, réalisant que ce n'était peut-être plus ici qu'il voulait être...
Tout bougeait autour de lui, mais ne bougeait vraiment. Tout ne faisait que revenir au même point. Inlassablement. Cette nuit paisible et sans fin était parfois bien pesante.
A cette pensée, il se leva, réalisant que ce n'était peut-être plus ici qu'il voulait être...
mercredi 24 septembre 2003
Une pensée dans une bouteille
La vie commence à devenir routinière.. Lycée, maison, lycée, maison..Heureusement que mon internet marche (enfin, quand Mr Free veut bien..). Pour l'instant, mon cher L. ma tête est un peu de l'autre côté de l'océan et je suis quelque peu émoustillé, un sourire béat sur le visage et dans mon esprit...
Cette demeure dans mon voyage dans la misery est certes une cachette mais parfois elle semble aussi être un piège..Mais il y a tout de même mon entourage humain, à 70 km et ça fait du bien de les voir..C'est comme ci rien ne s'était passé, l'espace d'un soir.
Voilà mon cher L. Je me dis aussi qu'il va falloir que je raconte tes histires dans quelques temps..
Cette demeure dans mon voyage dans la misery est certes une cachette mais parfois elle semble aussi être un piège..Mais il y a tout de même mon entourage humain, à 70 km et ça fait du bien de les voir..C'est comme ci rien ne s'était passé, l'espace d'un soir.
Voilà mon cher L. Je me dis aussi qu'il va falloir que je raconte tes histires dans quelques temps..
mardi 23 septembre 2003
catastrophe numérique
C'est hier soir que je m'en suis rendu compte. Toutes mes données de jeux ont été effacées lors de mon formatage. Une erreur sur un fichier. Tout a disparu. Une part de moi qui part..
dimanche 21 septembre 2003
Elles sont là..
Les armes de destruction massive dont parlait Georges Bush:
La violence ne résout rien, Mademoiselle!! Et ce n'est que par pure charité chrétienne que je ne dis pas au monde entier qui tu es!!
La violence ne résout rien, Mademoiselle!! Et ce n'est que par pure charité chrétienne que je ne dis pas au monde entier qui tu es!!
vendredi 19 septembre 2003
Bon sang, qu'est ce que c'était bien!!
Cela arrive parfois comme ça. Tout comme L. qui est saisi par le vent d'un souvenir. Le passé ne fait que nous entourer. Il ne bouge pas. il attend simplmeent qu'on vienne à lui. Je suis venu à lui lors d'un rangement. Une boîte de photos, des visages qui me souriaient. Des visages partis au loin maintenant.
Cela a été toute une vie pendant 10 ans. Voir les mêmes personnes 3 fois par semaine, sentir l'odeur du gazon et du terrain. Sentir l'adrénaline monter avant les matchs. La joie de la victoire, l'amertume de la défaite. Le bruit des épaulières, du cuir du ballon lors d'une réception...
Mais par dessus tout, la grande bande de copains que nous étions. Les rires, les sorties, les histoires, les surnoms...
Les souvenirs.
D'une histoire qui n'a pas bien fini.
Mais quelle belle histoire....
Vous me manquez les gars.
Cela a été toute une vie pendant 10 ans. Voir les mêmes personnes 3 fois par semaine, sentir l'odeur du gazon et du terrain. Sentir l'adrénaline monter avant les matchs. La joie de la victoire, l'amertume de la défaite. Le bruit des épaulières, du cuir du ballon lors d'une réception...
Mais par dessus tout, la grande bande de copains que nous étions. Les rires, les sorties, les histoires, les surnoms...
Les souvenirs.
D'une histoire qui n'a pas bien fini.
Mais quelle belle histoire....
Vous me manquez les gars.
mercredi 17 septembre 2003
Pensée morose
We each owe a death, there are no
exceptions, but sometimes, oh God,
the Green Mile is so long...
C'est que je me dis ici...Même si la ligne verte est une "ville" pour moi.
exceptions, but sometimes, oh God,
the Green Mile is so long...
C'est que je me dis ici...Même si la ligne verte est une "ville" pour moi.
lundi 15 septembre 2003
Un étrange voyage.
Vois-tu L., il y a des choses qui ne changent jamais, surtout dans les familles.
Les opinions y sont figées à tout jamais ("de toute façon, il a toujours été comme ça. Tout petit déjà..."). Le petit dernier sera toujours le petit frère, qu'il ait 6 ans ou 77 ans comme c'était le cas hier. Et même si les petits enfants ont de 24 à 30 ans, ils sont toujours les « drôles » comme on dit chez nous.
Et puis il y a la vision des enfants et plus précisément les yeux d'enfants que nous ne perdons jamais vraiment quant on en vient à certaines personnes.
Mon grand père sera toujours celui qui jouait avec moi, dont le visage s'illuminait d'un sourire. Celui qui venait m'embêter en me racontant quelques histoires qui me catastrophaient ou m'enchantaient. Celui qui me consolait quand j’en avais gros sur le cœur. Et Dieu que le cœur d’un enfant est petit..
Hier, ce n'était plus le petit garçon qui est venu pour lui. Les petits-enfants étaient tous là pour papy, même s'ils sont ne plus des enfants depuis longtemps.
Et mon grand père n'est plus vraiment celui du monde perdu de notre enfance. Il est moins vaillant, marche un peu plus lentement et ne conduit plus pour le bien de la société.
Ses nombreux amis partent tous les uns après les autres, réduisant un peu plus le dernier carré et je le vois parfois discuter avec dame nostalgie. Mais il reste notre Papy, avec les mêmes histoires qu’il nous a raconté mille fois et que nous ne nous lassons pas de réentendre, car c ’est lui qui nous les raconte. Celui de notre enfance.
Hier nous lui avons tous fait un cadeau pour ses 80 années. Emu aux larmes en lisant la carte que nous lui avons écrite, il n'a presque pas regardé ce que nous lui avons offert. Il n'a regardé que cette carte et les dessins/hiéroglyphes offerts par les deux "petits".
C'est à ce moment là, L. que je me suis rendu à quel point cet instant était précieux. Depuis note voyage, nous sommes tous les deux à la recherche de la Vérité. Nous voulons trouver des instants vrais, universels et qui nous marquent pour le reste de nos vies.
Ce chaud après midi de septembre, quelque part en Vendée, j’ai percé le voile.
.
Les opinions y sont figées à tout jamais ("de toute façon, il a toujours été comme ça. Tout petit déjà..."). Le petit dernier sera toujours le petit frère, qu'il ait 6 ans ou 77 ans comme c'était le cas hier. Et même si les petits enfants ont de 24 à 30 ans, ils sont toujours les « drôles » comme on dit chez nous.
Et puis il y a la vision des enfants et plus précisément les yeux d'enfants que nous ne perdons jamais vraiment quant on en vient à certaines personnes.
Mon grand père sera toujours celui qui jouait avec moi, dont le visage s'illuminait d'un sourire. Celui qui venait m'embêter en me racontant quelques histoires qui me catastrophaient ou m'enchantaient. Celui qui me consolait quand j’en avais gros sur le cœur. Et Dieu que le cœur d’un enfant est petit..
Hier, ce n'était plus le petit garçon qui est venu pour lui. Les petits-enfants étaient tous là pour papy, même s'ils sont ne plus des enfants depuis longtemps.
Et mon grand père n'est plus vraiment celui du monde perdu de notre enfance. Il est moins vaillant, marche un peu plus lentement et ne conduit plus pour le bien de la société.
Ses nombreux amis partent tous les uns après les autres, réduisant un peu plus le dernier carré et je le vois parfois discuter avec dame nostalgie. Mais il reste notre Papy, avec les mêmes histoires qu’il nous a raconté mille fois et que nous ne nous lassons pas de réentendre, car c ’est lui qui nous les raconte. Celui de notre enfance.
Hier nous lui avons tous fait un cadeau pour ses 80 années. Emu aux larmes en lisant la carte que nous lui avons écrite, il n'a presque pas regardé ce que nous lui avons offert. Il n'a regardé que cette carte et les dessins/hiéroglyphes offerts par les deux "petits".
C'est à ce moment là, L. que je me suis rendu à quel point cet instant était précieux. Depuis note voyage, nous sommes tous les deux à la recherche de la Vérité. Nous voulons trouver des instants vrais, universels et qui nous marquent pour le reste de nos vies.
Ce chaud après midi de septembre, quelque part en Vendée, j’ai percé le voile.
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vendredi 12 septembre 2003
jeudi 11 septembre 2003
Time and time again
Une autre journée qui s'achève.
une autre va recommencer.
Le temps de se faire sa place, de se faire son trou...
une autre va recommencer.
Le temps de se faire sa place, de se faire son trou...
mardi 9 septembre 2003
Une chanson
Dans le Pays, les chansons sont amenées par le vent de nulle part et repartent de manière aussi capricieuse. L. l'avait appris dans la bibliothèque. Dans l'autre monde, (celui qu'on appelle communément le notre), on sait que ce n'est pas le vent. Certains racontent que c'est l'esprit de quelqu'un qui nous le souffle, à travers le voile. Ainsi, à travers nous, il se ressent vibrer et se rappelle ce qu'étaient la joie et la tristesse...
L. a trouvé cette chanson alors qu'il ouvrait un coffre dans une énième maison abandonnée. Elle s'échappa dans l'oubli du Pays.
Quand il revint dans sa tour, elle était là, capturée par le papier des belles émotions.
Il ne se sentait pas veritablement concerné mais les mots sont ce qu'ils sont: bien maniés, leur alchimie est redoutable.
Hier encore,
J'avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps
J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air,
J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés
Que je reste perdu ne sachant où aller
Les yeus cherchant le ciel
Mais le coeur mis en terre
Hier encore,
J'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir même le devancer
Je n'ai fait que courir et me suis essouflé
Ignorant le passé
Conjugant au futur
Je précédais de moi toute conversation
Et donnais mon avis que je voulais le bon
Pour critiquer le monde avec désinvolture
Hier encore,
J'avais vingt ans
Mais j'ai perdu mon temps
À faire des folies
Qui ne me laisse au fond rien de vraiment précis
Que quelques rides au front et la peur de l'ennui
Car mes amours sont mortes avant que d'exister
Mes amis sont partis et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années
Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent,
À présent,
Mes vingt ans?"
L. a trouvé cette chanson alors qu'il ouvrait un coffre dans une énième maison abandonnée. Elle s'échappa dans l'oubli du Pays.
Quand il revint dans sa tour, elle était là, capturée par le papier des belles émotions.
Il ne se sentait pas veritablement concerné mais les mots sont ce qu'ils sont: bien maniés, leur alchimie est redoutable.
Hier encore,
J'avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps
J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air,
J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés
Que je reste perdu ne sachant où aller
Les yeus cherchant le ciel
Mais le coeur mis en terre
Hier encore,
J'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir même le devancer
Je n'ai fait que courir et me suis essouflé
Ignorant le passé
Conjugant au futur
Je précédais de moi toute conversation
Et donnais mon avis que je voulais le bon
Pour critiquer le monde avec désinvolture
Hier encore,
J'avais vingt ans
Mais j'ai perdu mon temps
À faire des folies
Qui ne me laisse au fond rien de vraiment précis
Que quelques rides au front et la peur de l'ennui
Car mes amours sont mortes avant que d'exister
Mes amis sont partis et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années
Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent,
À présent,
Mes vingt ans?"
lundi 8 septembre 2003
Enfin!
J'avoue que je commençais à désespérer. J'éatais perdu, là, dans la pluie et la nuit. Mon modem me rappelait sans cese que free n'avait pas fait son boulot. Et puis, dans une étrange version de "Et la lumière fut", j'eus droit à "Et la connection fut"..
Quelle allégresse, quelle joie..Le monde était de nouveau à ma portée...
Je suis enfin de retour!
Quelle allégresse, quelle joie..Le monde était de nouveau à ma portée...
Je suis enfin de retour!
vendredi 5 septembre 2003
état des lieux...
JIM est toujours au ralenti tant que Free ne m'a pas reconnecté (en attente depuis le 21 août)..Blogger semble aussi un peu enrhumé car il n'efface pas mes posts quand je le veux (voir le deuxième en dessous). Donc le contact avec le reste du monde que je connais est un peu limité en ce moment...
J'aurais besoin d'être Fiddler's green tout puissant..
J'aurais besoin d'être Fiddler's green tout puissant..
jeudi 4 septembre 2003
La nuit est longue, dangereuse et cruelle...
C'est le récit d'un autre voyage...(Et un grand chapeau à son auteur!)
C'est le récit d'un autre voyage...(Et un grand chapeau à son auteur!)
mercredi 3 septembre 2003
Encore un peu de patience...
Ma connexion n'est toujours pas là, alors on fait avec les moyens du bord. Dans ce sombre endroit où je suis, je pense donc à des choses plus gaies.
Un voyage dans mon petit paradis, là-bas par dessus l'océan. Rêver d'être ailleurs est un bel échappatoire.
Surtout en ce moment...
Un voyage dans mon petit paradis, là-bas par dessus l'océan. Rêver d'être ailleurs est un bel échappatoire.
Surtout en ce moment...
mardi 2 septembre 2003
Un rapide message
Dans mon exil temporaire de l'internet, j'envoie cette bouteille à la mer du lycée....
Il y a vait un chat dans la cour derrière la classe. Un chat tout noir qui ne bougeait pas et qui ne cessait de se lécher la patte. L'espace d'un instant j'ai qu'il était blessé, tant ses déplacements étaient lents.
Puis, plus tard dans le cours, je l'ai vu faire ses griffes sur les pneus d'une voiture.
Après ce forfait, il s'en est allé...
Ils ont vraiment neuf vies..
J'espère enfin être connecté rapidement....Trop d'exils à supporter...
Il y a vait un chat dans la cour derrière la classe. Un chat tout noir qui ne bougeait pas et qui ne cessait de se lécher la patte. L'espace d'un instant j'ai qu'il était blessé, tant ses déplacements étaient lents.
Puis, plus tard dans le cours, je l'ai vu faire ses griffes sur les pneus d'une voiture.
Après ce forfait, il s'en est allé...
Ils ont vraiment neuf vies..
J'espère enfin être connecté rapidement....Trop d'exils à supporter...
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