mardi 23 novembre 2004

Comme quoi

C'est sur que mes élèves ne révolutioneront jamais l'anglais. C'est sur que c'est frustrant de leur enseigner une langue qui leur est encore plus étrangère que le français.

Mais derrière cela, il y a des joies sincères, non feintes car ils ne trichent pas et vous disent ce qu'ils pensent...

Et puis il y en a d'autres avec qui vous sympathisez autour d'une table et de dés, le mercredi soi. Et ils vous racontent alors que ce petit rendez-vous hebdomadaire avec l'imaginaire est la seule raison pour laquelle ils n'ont pas encore quitté le lycée.



Cette réflexion m'a touchée. Elle m'a autant touchée que lorsqu'un d'entre eux m'a dit qu'il comptait les semaines du mercredi au mercredi.



Elle m'a touchée mais en rentrant chez moi après la réflexion de quelques minutes de marche, elle m'a donnée envie de chialer.

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