De passage à Paris et sur le Pont des Arts, j'ai donc vu l'amoncellement de ces cadenas. Les bouquinistes sur les quais en vendent et de sympathiques vendeurs vous proposent d'en acheter dans un français approximatif teinté d'un accent d'une langue de Babel.
Outre le fait que l'amour est donc un cadenas pour ceux qui en mettent, je me demande combien d'entre eux sont encore d'actualité. Combien d'entre eux ne représentent plus rien si ce n'est un témoignage aussi fugace qu'éphémère.
Alors rêvons un peu. Et si, par une magie quelconque (on ne peut pas utiliser le mot "application" ou imaginet une, de par trop technologique) les couples qui ne sont plus voyaient leur cadenas tomber au petit matin? A chaque lever de soleil, quelqu'un viendrait les ramasser sur le pont, preuve de ce qui a été et de ce qui n'est plus. Seuls resteraient ceux qui sont encore unis. Jusqu'à ce qu'un jour, eux aussi se détachent et soient emmenés la mairie de Paris seule sait où.
dimanche 18 mai 2014
Les cadenas
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