dimanche 2 novembre 2014

Livres livres LIVRES!

Rouen. Dans notre joli pays fait de tant de conservatisme, les livres sont une denrée de luxe. La stupide loi des 5% de réductions fait donc qu'un livre qui ne se vend pas retournera en gros dans les limbes. Cette loi est faite pour protéger les librairies et vous comme moi, nous pouvons voir que celles-ci ne cessent d'ouvrir et qu'il est impossible de passer dans une rue sans en voir une.

Moins cyniquement, l'Angleterre a donc WH SMITH et Waterstone comme librairies principales. La première fait aussi maison de la presse, vend aussi de l'eau, des gâteaux et autres bonbons car nous sommes en Angleterre. La seconde a un salon de thé à l'intérieur où l'on peut prendre un café tranquillement entouré de tant de livres, comme Barnes & Noble aux USA. Il y a bien des photos sur le web qui montrent ces librairies comme des endroits de calme où l'on peut prendre son temps, coupé de tout. C'est 1991 que la loi des réductions sur les livres a sauté en Angleterre et alors que je ne mets plus les pieds dans les librairies françaises depuis bien longtemps, dès que je rentre dans une librairie où l'on parle anglais, je souhaite tout acheter à chaque fois, Amazon ou pas. Surement mon amour de la langue de Shakespeare, surement un endroit qui fait aimer les livres, surement aussi les couvertures anglo-saxonnes loin des hideuses couvertures françaises. Surement aussi les prix qui ne sont pas des prix d'usurier des éditeurs français.

C'est pour ça qu'en 3 jours à Brighton, je me suis acheté 8 livres pour 40 Livres (ah ah, jeu de mots) alors que ces mêmes libres m'auraient coûté plus de 130. Des livres sortis il y a plusieurs années pour certains et sur tous les domaines d'intérêt, pas seulement les miens. J'ai beau adorer les ebooks, c'est toujours avec joie que je me brise dos à ramener mes prises. D'ailleurs, quand on aime les livres, ebooks ou non, on aime les livres.
Je suis absolument certain que l'on pourra m'arguer des tonnes d'arguments sur ce que je viens de mettre en avant. Mais cela ne changera pas mon point de vue de livrophage qui rentre toujours dans une librairie là-bas avec de grands yeux, n'écoutant pas ma carte bleue qui tremble comme une feuille à chacun de mes arrêts.



En me relisant, j'en parlais déjà dans mon dernier voyage à Liverpool

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