mardi 2 février 2010

O Capitaine, mon capitaine..

Misery. Bon, un chien dans les couloirs, un portable confisqué à un élève qui mettait à fond la musique dans le couloir (pour me dire qu'il avait eu un message de sa mère), un exclu de cours "parce que vos trucs à la con ne m'intéressent pas". En fait là, soyons francs, je marche dans le brouillard. Perdu et naviguant à vue sans vraiment un point de repère stable. A force de se fixer un but, quand celui-ci disparait, il y a ce moment où la vitesse et l'énergie sont encore là sans réaliser que c'est justement sans cap que nous avançons désormais. On se présente donc un peu tel vaisseau perdu devant les élèves et il y a dans ce que l'on a à faire, ce sentiment de vide envahissant et pesant. Le retour à une routine de plaisirs est donc ce qu'il a de nécessaire à faire. Aller voir ceux qui font votre univers, partir, se ressourcer. Beaucoup sont trop loin mais d'autres sont là et c'est avec eux que l'on va repartir. Comme toujours.

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