dimanche 11 décembre 2011

Quelque chose m'embête


C'est ce que l'on appelle une publicité qui caresse les sens. Tout y est beau et léché et toujours aussi "weird" pour un parfum. La mannequin y est belle et finalement tout va bien.


En fait non. Je trouve étonnant de donner un nom de parfum à un affaire criminelle des plus sordides et marquantes de la fin des années 40. Car pour moi le Dahlia Noir, c'est elle, Elizabeth Short une jeune femme de 23 ans, à l'existence tragique et à la mort abominable. James Ellroy en a écrit un superbe livre où le glamour n’existait pas. Le film fut médiocre mais on ne peut que ressentir une profonde compassion pour Miss Short.  Alors est-ce une sorte de sublimation pour Miss Short qui souhaitait devenir actrice ou quelque chose d'étrangement nauséeux?


C'est ici juste une des photos parmi les abominables prises par la police à l'époque. Et après vu les autres, comment peut-on faire le rapport avec un parfum?
American Horror Story l'a aussi mise en scène à la recherche de la gloire il y a quelques semaines. Elle fait partie de la fiction, indéniablement, d'un panthéon de culture alternative rendant hommage à cette terrible histoire. Jamais, au grand jamais, un parfum ne me viendrait à l'esprit. Ferait-on cela au victime de Landru, au petit Gregory? Décidément, je suis gêné.



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