mercredi 14 mai 2003

L. regardait au loin la vallée. Après un mauvais détour, il faillit se retrouver en cet endroit où la pluie ne cesse de tomber. Sa promenade avait pourtant débuté comme toutes les autres, mais il avait fallu la distraction d’une seconde pour que le pire n’arrive.

Il avait ressenti le souffle froid du vent, la puissance incontrôlable de cet élément qui n’attendait que de le rejeter à nouveau vers d’autres rivages de tristesse et de solitude.

Il était au loin maintenant, mais il frissonnait encore à l’idée de ce qui s’était passé. Ou plus précisément du pire qui avait été évité. Il ne souhaitait qu’une chose : retourné vers la grande plaine, là où les maisons et les châteaux ne surprendraient pas. Il s’était aventuré trop vite et trop loin. Il devait revenir vers des contrées plus connues. Un voyage peut vite tourner au désastre, si on n’y prend garde. Alors qu’il s’éloignait d’un pas vif mais ferme de cet endroit qu’il n’avait pas encore la capacité d’explorer, il lut ceci, accroché sur un grand arbre tordu :



The minute you think you’ve got it made, disaster is around the corner



L. mit cette phrase dans son paquetage ainsi que dans un coin de son esprit et continua sa route....



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