lundi 5 novembre 2007

Eh bien ma bonne dame...


Je vois leurs nuques. Ils regardent à droite, leurs pieds ou les produits dans leurs mains. Devant moi, une mère tente de calmer son fils (qui ne s'appelle pas Kevin, mais Erwan. Surprenant...)
Un magazine avec Teri Hatcher dit qu'elle n'a pas trouvé son Superman. Vibrant hommage à tous ceux qui, comme moi, soupiraient devant la belle Teri dans "Lois et Clark".
La queue n'avance pas. Elle piétine. Elle est comme un serpent qui commence à s'enrouler sur elle-même. On se pose donc les questions, encore à perdre du temps de sa vie dans cette attente inutile, ce gâchis de vitalité et ce triomphe de l'énervement....

La scène se passe donc au Leclerc du centre Saint-Sever à Rouen, qui semble donc être en partenariat avec La Poste dans la gestion de ses clients.
Il y a toujours deux fois trop de caisses, à savoir qu'une sur deux est vide et après quelques travaux, les caisses automatiques sont arrivés. Et c'est donc là qu'ils vont avoir besoin d'un plus gros bateau. Les caisses automatiques, en tant que client je suis pour et j'ai alors réalisé un truc. L'être humain met du temps à s'adapter.
La caisse où j'étais était l'ancienne caisse rapide et était donc submergée de petites dames avec leur jambon, avec un pneu ou une cafetière. Et toutes ses personnes payent donc en liquide. Donc, quand on a plein de courses vitales comme moi, on ne passe pas aux caisses automatiques, on se retrouve avec ces personnes qui sont un peu effrayés par l'informatique et/ou ne payent pas en carte. Je pense que Mr Leclerc va devoir sensibiliser..

Sinon Kamelottum de returnum est. Ca ne veut rien dire, mais ce soir, on replonge dans la table ronde...Ca sera différent de mon expérience d'hier soir. Après une autre humiliation sportive, j'ai relu (il n'y a pas de rapport entre les deux, je vous assure) Maus. Et Vladek Spiegelman m'a arraché des larmes, encore.

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