mardi 27 novembre 2007

Sean Taylor

Un sportif qui meurt cela marque toujours les esprits. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Peut-être est-ce ce symbole de jeunesse et de toute puissance, le rêve qu'il nous donne, la joie ou la dérision qu'il provoque en nous On le voit toujours sur cette scène faite de vert, avec 21 autres acteurs, écrivant devant nous une histoire dont jamais nous ne connaissons la fin. Le sport c'est cette vie qui éclate, le sport, c'est un stade qui hurle devant les héros modernes, ceux qui écrivent les légendes d'aujourd'hui.
Sean Taylor avait 24 ans et il a été tué chez lui par un intrus. Il jouait au Washington Redskins après une glorieuse carrière pour l'Université de Miami. Comme toujours par le net, les phases sont fragmentées. Hier soir (heure française), il était hospitalisé. Ce matin, en état critique et cette après-midi, c'est la première nouvelle qui est apparue sur mon écran. Quelqu'un quelque part lit ces nouvelles et il en est l'infâme créateur. Sa fiancée et l'enfant qui avait changé sa vie bien perturbée étaient présent dans la maison
C'est une vie qui part, comme tant d'autres victimes d'un sort imbécile. Il faisait partie de mon quotidien, comme tous ces joueurs qui m'accompagnent, sur lesquels les fans ont un avis, sur lesquels les journalistes glosent. On disait de lui que c'était un gros frappeur, mais il avait du mal à respecter les consignes pour couvrir un joueur. Mais qu'il était vital pour cette défense, surtout contre les équipes physiques. Il aurait pu être utile contre... Mais maintenant c'est fini. La joie du stade s'est éteinte. Plus de plaquages, plus d'interceptions. Les lumières sont éteintes et le stade vide et sombre résonne de ces acclamations à jamais silencieuses, ne laissant que le vent sur l'herbe.








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