lundi 4 novembre 2013

Signe de vie?

Rouen. Cela devient inquiétant: 3 posts en quelques heures. "It's alive" pourrait crier comme un Victor Frankenstein transporté d'allégresse. Pourtant, des SEGPA pour la rentrée, ça a de quoi vous calmer dans le genre "tiens les vacances sont finies". J'ai beau leur faire Forrest Gump, mais ils ne voient pas le miroir qu'il peut être et ce formidable message d'espoir pour ceux qui me disent que Lincoln a une tête de pédé (je vous passe la description du moment de cruelle solitude que j'ai pu ressentir)/
Il n'y a pas à dire, plus on les fréquente, plus on rêve d'évasion. Et plus on va chercher des cours dans le labyrinthe des internets. Et comme toujours on trouve un million de choses, et comme toujours on les empile sur le PC en se disant "On Ne Sait Jamais". Mais en fait, on sait toujours au fond de soi qu'on ne l'utilisera pas. Ce fameux "On Ne Sait Jamais" régit quand même pas mal ma vie dans le fait que je ne jette pas grand chose.
 Les vêtements? "On Ne Sait Jamais" si j'ai besoin de ce Tshirt que je n'ai pas mis depuis 5 ans.  Les comics? Si un jour je veux le relire, on ne sait jamais. Et cela fait 3 ans que je galère à lire ceux que j'ai depuis 5 ans. Les séries que mon oncle d'Amérique m'envoit? Pareil. Mieux, les documents BBC. "On Ne Sait Jamais"  en cours, un jour, je pourrais passer 2 minutes sur les six heures.
Tout comme les livres qu'on emmène avec soi car ON NE SAIT JAMAIS mais qu'on ne lit jamais, le ONSJ permet d'ouvrir une porte sur une vie rêvée, fantasmée même.
Pour les livres, je me mets à aspirer à une panne d’ascenseur, d'une tempête de neige digne de 2012 ou d'un avis de confinement. Ça me permettrait de lire, voir et écouter tout ce que j'ai en retard. Voilà donc pourquoi mon appartement se transforme en antre.
 Parce qu'on ne sait jamais.

Bon pour les cours, ce site est très bon (si vous êtes prof d'anglais).

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