mercredi 30 avril 2003

L. marchait, pensif.

Autour de lui les nuages s'étaient arrêtés et le vent retenait son souffle.

Comment faire? Comment faire?

Il doit y avoir une solution.

Comment faire pour aider ceux qui souffrent autour de lui? C'est une question si vaste et effrayante.

Quelle grande injustice. Faire du mal à quelqu'un est si aisé, si facile. Il suffit de lui dire une parole vexante et le tour est joué. le mal est fait, aussi simplement que cela. Mais aider, faire du bien à quelqu'un est tellement plus difficile. L'enfer n'est il pas pavé de bonnes intentions? Toute bonne action ne trouve-t-elle pas toujours sa punition? Quel incroyable et déséspérant déséquilibre.



"Ce sont ceux qui nous sont le plus proche qui nous échappent le plus" disait Norman Maclean. Que l'on repousse la main tendue ou que les mots ne puissent être trouvés il est si dur de trouver l'équilibre précaire qui fait que celui qui souffre soit soulagé. Mais npous pouvons aimer sans comprendre.

Il avait raison, mille fois raisons.

L. ne faisait que marcher, ruminant son impuissance devant cet état de fait. Son monde s'était effondré à cause de cela. Autour de lui, quand il passait le miroir, il voyait cette détresse en de nombreux endroits. Il voualit aider, fidèle à son code. Il faisait de son mieux. Mais hélas, et c'était l'ultime leçon: le mieux n'est pas toujours suffisant. Et il est parfois l'ennemi du bien.

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