jeudi 10 avril 2003

L. marchait dans un vieux château qui était apparu devant lui. A l'intérieur, il n'y avait que ruine et désolation. Les habitants avaient du fuir assez rapidement. Ils avaient tout emporté dans leur fuite.

L. allait quitter l'endroit quand il s'engagea dans un dernier corridor jalonné de portaits. Devant lui se trouvait une porte ouvragée dont il poussa les lourds battants...




Il découvrit alors une immense bibliothèque. Des heures et des heures de plaisir étaient là à le contempler. Etrange pièce dans cet endroit désert. Comme si chacun en avait oublié jusqu'à son existence..Aucune trace de passage ou de vie ne semblait avoir perturbé les différents niveaux qui se couvraient doucement de poussière. Un gigantesque vitrail de verre clair illuminait la pièce et se concentrait plus particulièrement sur une longue et massive table en chêne. Alors qu'il s'approchait d'elle, ses pas résonnaient dans la pièce et s'envolaient vers les voûtes peintes dont il discernait avec peine les motifs. Un fauteuil moelleux, à côté d'un planisphère ouvragé se trouvait au bout de cette table. Un livre était posé dessus.



Il lut la couverture: L'ange exilé, de Thomas Wolfe.

Une statue regardant vers le ciel constituait l'illustration du livre. Il le retourna et lut:



Roman du déchirement et de la nostalgie, de la solitude et du nombre, de la sensualité et de l'imagination[......] L'histoire du jeune Eugene Gant, en conflit permanent avec une famille tumultueuse, une bougade étriquée, un univers changeant et problématique.[...] L'ange exilé a la sombre densité de l'âme sudiste, le lyrisme de la vision romantique, la richesse inventive de la grande littérature.






La nuit était jeune. Le fauteuil était confortable. L. prit le livre et commença à le lire.

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