dimanche 27 mai 2007

Croisée des chemins vendéens


Petit post pluvieux de Vendée, d'où il n'y a pas beaucoup de soleil (à quoi ça sert de se faire 400 bornes pour avoir le même temps qu'à Rouen, je vous pose la question ?).
Une belle et grande réunion de famille improvisée où mon petit cousin de 11 ans me dit que « les profs vous ne faîtes rien. Nous, on travaille et vous, vous n'avez qu'à expliquer ».
Une autre perle fut quand je lui ai demandé de deviner où je partais en vacances :
« Lyon ? »
Plus loin…
Marseille ?
Plus loin….
L'Italie ?
Plus loin…
J'en ai déduit qu'il était toujours dans sa phase football…
Il m'a quand même épaté quand il m'a fait défiler tous les pays en partant de l'est jusqu'à l'Australie, mes élèves de 17 ans ne me feraient pas une telle série…
C'est devant 7 tartes (dont un fraisier « you would kill for ») que nous avons achevé le repas (nous étions 12 pour la petite histoire). Papy et Mamie étaient toujours aussi en forme (Mamie a explosé la voiture de son frère après une marche arrière de 12 mètres et s'est explosé la cheville en sortant de sa douche : 10 jours de crème).  J'ai apprécié aussi qu'ils aient retiré toute photo où mon passé était présent à mes côtés.
C'est sur que tout cela n'a pas trop d'intérêt, mais mes grands parents aimaient beaucoup ce passé qui est donc passé et j'avais tout de même une certaine appréhension à retourner les revoir, non accompagné. Je n'ai pas vu mon grand père sourire en la voyant, la faisant tourner sur elle-même en guise de bonjour. Ca m'a fait mal, je vous le confesse. Bon changeons de sujet avant que je ne vomisse le trop plein de mogettes ingurgité, ajouté au gigot et à tout le reste.
Diane Dilfer, euh, Kruger présente en ce moment le palmarès de Cannes et je me rappelle du temps où elle s'appelait Heidekruger et je conçois que cela soit plus court ainsi. Tout ça pour dire que c'est une femme lumineuse, ce qui contraste avec le gris du ciel que je contemple en ce moment. A noter que Michel Piccoli est là, de manière surprenante (private joke).
Ne nous plaignons pas du temps: ce sera celui que j'aurais pendant six semaines cet été, c'est un bon entraînement. Je fais aussi le plein de livres, films et séries sur le PC et je me rends compte que sans le vouloir, je réponds à la fameuse question : Tu pars sur une île, qu'est-ce que tu emmènes ?

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