dimanche 14 septembre 2008

Tempête


Rouen.Un endroit. De la musique, des rires. Je sais qu'il existe en ce moment des endroits qui ont été fuis. J'avais dans le temps ce livre, "L'étoffe des héros" que j'ai prêté un peu trop hâtivement à quelqu'un que j'ai aussi aimé un peut trop hâtivement (et qui a hâtivement amené à une catastrophe catégorie Titanic également). Pour paraphraser les dernières phrases, on nous donne, on nous reprend. Le grand cycle, la grande danse m'amène des notes de séparations, des airs de naissance et des sonorités de vie qui reprend. Je réfléchissais sur les seules choses qui avaient duré dans mon existence dans ces derniers temps. Mon cool cat bien sur, mes Bengals dont la constance dans la médiocrité est une nouvelle forme d'art et puis c'est à peu près tout (je ne compte pas la famille, je sais..). Alors il y a des soirées, parfois qui font du bien, qui prennent des tournants improvisés et soudainement, dans la coq de notre navire, on oublie la tempête qui souffle et qui, peu à peu emporte votre entrain et votre optimisme. Sur cette photo, on ne voit rien de ces dernières 24 heures qui m'ont fait passer pour le Jack Bauer des sentiments comme on dit. Il y a eu de grandes nouvelles heureuses et joyeuses. D'autres tragiques et assommantes. Mais c'est le jeu, la Vie. Elle continue!


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