dimanche 28 août 2011

Dimanche matin

Rouen. Trois jours que je suis de retour dans cette ville et je me remets lentement. Tout d'abord il y a eu ce rhume énorme avec médecin et médicaments qui a un peu été mon ouragan à moi, il y a aussi un ouragan de silence, qui souffle toujours d'ailleurs et qui vous glace et brise le cœur. Ensuite, je suis dans les préparatifs d'accueil australien car la fin de la semaine prochain sera consacrée à un retour de mes amies d'Australie. Toue du moins une seule cette fois mais avec la pré-rentrée dans le milieu du "séjour", il va falloir rester sur Rouen. Misons sur le gris habituel de cette ville pour passer quelques journées de visite. Le mont Gargan fera bien 20 minutes même s'il faut savoir comment retourner là-bas pour voir toute la ville à ses pieds. Un tour à Dieppe sera ensuite au programme. Et la tournée des grands Ducs bien entendu.

Histoire de retrouver le rythme passionnant du retour, le cinéma est de retour. Trois films en trois jours dont deux dans la même journée montre bien que je dois retourner sur les sites de rencontres comme me disait un ami.
Captain America a été une vraie réussite et le public sait maintenant qu'il faut attendre après le générique pour partir car nous étions plus de trente à rester, familles incluses.
This Must Be The Place, avec Sean Penn. Un très beau film même si l'histoire un peu improbable d'en gros Robert Smith qui va chasser des nazis au nom de son père fait un peu générateur aléatoire d'histoires.

Enfin, Cowboys et Envahisseurs qui est un coup dans l'eau pour Jon Favreau. Le film est assez déséquilibré et il est difficile de vraiment s'attacher aux personnages.
Ce soir, pour conclure mon jour du Seigneur, c'est direction Melancholia, Lars van Trier, de la VO et de la science fiction. 



Je finirai par le moment ironique de la soirée d'hier. Cela s'est passé près du CHU et d'une rue vers laquelle j'allais bien régulièrement, plein d'espoir en l'avenir.
A 2h00 du matin, alors que l'on me ramenait à la voiture garée dans cette rue, mon chauffeur m'a alors parlé de sa séparation fort récente récente et douloureuse. Je l'ai écouté, réconforté comme j'ai pu mais alors que ses mots décrivaient sa rupture, je regardais autour de moi et chaque portion de la rue me rappelait à peu près les mêmes souvenirs, et la cohorte de ces derniers ont commencé à faire une parade dans ma tête. Heureusement, la conversation s'est arrêtée avant le point critique. Je ne sais pas quelle ironie était la plus forte. Cette rue ou moi lui donnant les conseils que je n'arrive pas à m'appliquer.


"Irony is what makes the world go round". Et mon monde ne cesse de tourner....

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