Caen. De retour dans ma ville qui est hélas emplie de mauvais souvenirs maintenant. Néanmoins celà fait plaisir de s'offrir une petite pause avant le grand mouvement de l'Agreg jeudi et vendredi. Jeudi: épreuve de 9h à 16h. J'espère que la nourriture est acceptée sinon c'est un mélange de Koh Lanta et de Questions pour un champion.
Dans quelques semaines, c'est l'Irlande et à Pâques surement l'Angleterre. Ah oui, on ne dit plus Paques mais le Printemps maintenant. Je m'étais dit que la Réunion serait ma destination mais hélàs quelques frais de voiture ( "quelques? quelques?" dit mon banquier) font que je serais payé à aller en Angleterre au lieu d'aller voir cette personne qui me manque tant, et avec qui je me voyais déjà en train de dire des horreurs en riant sur la plage autour d'un bon rhum (chacun a son idée du Paradis, hein?). Parfois, je me dis que rien ne va ici, parfois je me dis que tout va bien (t'es jamais content!).
Comme rien ne va je change plein de choses. J'ai envie que certaines choses s'arrêtent, j'ai de me libérer, d'être libéré et j'arrête aussi certaines choses. A la fin je trouverais donc le plus petit commun dénominateur (imagine que ça soit Aime les cookies, t'aurais l'air malin). Tout bouge mais rien ne bouge disait le poète (en fait je crois que c'est dans le Guépard mais je n'en sais rien du tout en fait) et c'est ce que je ressens. Je suis dans ce bateau, le bateau que je décris sur mon autre blog et le courant m'ennène n'importe où. Et celà me déprime.
Je suis d'humeur maussade ce matin, je le concède. J'ai envie de crier (Aline?) j'ai envie de courir (ça te ferait du bien), de me retourner et de ne plus rien voir.
J'ai envie de revoir INTO THE WILD et ainsi de pouvoir partir aussi. Je me dis aussi que ce film qui me hante est peut-être à l'origine de cet état d'esprit passager(heureusement que tu n'as pas vu Die Hard alors).
Allez, ça ira mieux, ça ira mieux après (de quoi tu te plains, il fait beau, ah ah)
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